tag:blogger.com,1999:blog-4732893028428796833.post2890383747412417423..comments2023-07-27T17:12:20.270+02:00Comments on Chez Sentinelle: Les premiers, les derniers de Bouli LannersVéronique Hottathttp://www.blogger.com/profile/15678426383021786529noreply@blogger.comBlogger4125tag:blogger.com,1999:blog-4732893028428796833.post-51462307415939802992016-02-29T10:37:06.772+01:002016-02-29T10:37:06.772+01:00Ah tu me fais rire Alex, mais oui, je te comprends...Ah tu me fais rire Alex, mais oui, je te comprends, car l'angoisse chez Albert Dupontel est assez marquée sur son visage. Bizarrement, cela ne me pose aucun souci, car finalement je m'y retrouve aussi quelque part dans sa façon de voir les choses. Ceci dit, il semble avoir une personnalité assez torturée, du genre pas facile à vivre tous les jours. Il m'avait épatée la fois où il était venu à Bruxelles pour une interview, dans l'émission Hep Taxi !. Le jour où il a découvert Simenon, et bien il a tellement bien apprécié l'ambiance des romans de l'auteur qu'il a lu toute son œuvre d'une traite ! J'ai trouvé ça incroyable. Et puis en réfléchissant, je me suis dit que cela allait bien avec sa personnalité. Pas de demi-mesure avec Dupontel, et je crois que c'est aussi pour cela que je l'aime bien.Véronique Hottathttps://www.blogger.com/profile/15678426383021786529noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4732893028428796833.post-82183824228066304662016-02-29T10:23:49.551+01:002016-02-29T10:23:49.551+01:00Ah mais je l’aurais bien volontiers écrite plus tô...Ah mais je l’aurais bien volontiers écrite plus tôt, si ce n’est que le film n’est sorti sur nos écrans que très récemment, je crois même qu’il y a un mois d’intervalle entre la sortie française et belge. <br /> <br />Il y a finalement peu de paroles dans le film, mais certains dialogues nous marquent d’autant plus. Je retiens aussi le court dialogue entre Jésus et Gilou, à l’hôpital. Qui dit quelque chose dans le genre :<br /><br />Jésus : « Tu es marié toi ? Tu as des enfants ? »<br />Gilou : « Euh non. Non. »<br />Jésus : « Mais alors, qui s’inquiète pour toi ? »<br />Gilou : « Et bien… j’imagine mes amis… »<br />Jésus : « Et toi, pour qui tu t’inquiètes ? Je veux dire, à part pour toi-même ? »<br />Gilou : « … »<br /><br />Ah j’adore ce dialogue. Car il n’est évidemment pas question de stigmatiser les personnes qui ne sont pas en couple ou qui n’ont pas d’enfant (ce serait faire un affront à Bouli Lanners que de penser une chose pareille), mais de relever un des plus grands maux de notre époque, à savoir notre individualisme. Une société qui exploite magnifiquement bien notre propension à l’égoïsme et au narcissisme. <br /><br />Et quel mimétisme entre Michael Lonsdale et Bouli Lanners, tous deux avec leur moustache et leur longue barbe. On pourrait penser que c’est voulu dans le film, une sorte de miroir l’un de l’autre, le premier et le dernier, le relais et la transmission. Mais pour les avoir vus « en vrai » côte à côte à la séance de présentation du cycle consacré à Michael Lonsdale à la Cinématek, on se rend compte que c’est leur apparence « normale », tant ils avaient exactement le même look que dans le film. C’était assez surprenant. <br /><br />J’ai lu une interview intéressante, dans laquelle Bouli Lanners disait qu’il était très content de ce film mais qu’il avait l’impression d’avoir enfin déposé ses valises. Dans le sens où ce film était un film charnière, réalisé à un moment charnière de sa vie. Et qu’il sent qu’il y aura quelque chose de différent par la suite. Comme la fin d’un cycle et le commencement d’autre chose… L’avenir nous le dira, en tout cas, je serai fidèle au rendez-vous !<br /><br />Pour terminer ce (long) commentaire, le fait que Bouli s’autorise à être optimiste est finalement aussi un soulagement pour le spectateur. Comme il le dit si bien, son film « va vers la lumière ».<br /><br />Quoi qu’il en soit, au plaisir de lire prochainement ta chronique :)<br />Véronique Hottathttps://www.blogger.com/profile/15678426383021786529noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4732893028428796833.post-6635443678353052502016-02-29T08:43:59.920+01:002016-02-29T08:43:59.920+01:00J'ai jamais pu apprécier un film avec Dupontel...J'ai jamais pu apprécier un film avec Dupontel, il me file trop l'angoisse rien qu'à le regarder et c'est comme ça sans doute qu'on rate de bons films dont celui-ci certainement selon ton commentaire.alex-6http://yaquoiachercher.canalblog.comnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4732893028428796833.post-38590449606432122742016-02-28T22:13:23.321+01:002016-02-28T22:13:23.321+01:00Aaaaaaaaah ! Je l'attendais impatiemment, ta c...Aaaaaaaaah ! Je l'attendais impatiemment, ta chronique ! Je suis une nouvelle fois ravi de nous voir à l'unisson sur ce chouette film, aussi noir que lumineux, finalement. Il y a plein d'aspects sur lesquels je suis d'accord avec toi: ce serait un peu fastidieux de les énumérer, mais j'en reparle bientôt...<br /><br />Ce film est un exorcisme pour Bouli et ça le rend encore plus beau, je trouve. Et je suis bien d'accord pour dire qu'un vrai optimisme finit par percer les nuages, au point qu'on finisse par se demander qui sont les vrais inadaptés. Je retiens aussi la phrase de Michael Lonsdale: "Vivre, ce n'est pas seulement respirer".<br /><br />Et puis, OK, Jésus a la gâchette facile, mais tu auras remarqué qu'en toute circonstance, il demande toujours les choses poliment ! <br /><br />Martinhttps://www.blogger.com/profile/02323665960065317105noreply@blogger.com