vendredi 31 juillet 2015

Bilan du mois de juillet 2015

Films


* * * *
La Isla Mínima (2014) d'Alberto Rodríguez
Le Tout Nouveau Testament (2013) de  Jaco van Dormael
La main au collet (To catch a Thief, 1955) d'Alfred Hitchcock
L'Étrange Incident (The Ox-Bow Incident, 1943) de William Wellman
Documentaire : Amy (2015) de Asif Kapadia 
Série : Leaving (2012) de Gaby Dellal
Série : Nos meilleures années (2003) de Marco Tullio Giordana
La charge de la brigade légère (The Charge of the Light Brigade, 1968) de Tony Richardson
L'Ombre d'un homme (The Browning Version, 1951) d'Anthony Asquith 


* * *
Ant-Man (2015) de Peyton Reed
La femme au tableau (Woman in Gold, 2015) de Simon Curtis  
Daddy Cool (Infinitely Polar Bear, 2014) de  Maya Forbes
Baby Cart 2, L'enfant massacre (1972) de Kenji Misumi 
Les 39 marches (The 39 steps, 1935) d'Alfred Hitchcock


* * (*)
Comme un avion (2014) de  Bruno Podalydès
Incendies (2010) de Denis Villeneuve


* *
Le conformiste (Il conformista, 1970) de Bernardo Bertolucci



Romans & Nouvelles


* * * * 
David Copperfield de Charles Dickens 
The Big Sky, tome 1 : La captive aux yeux clairs de A.  B. Guthrie 
The Big Sky, tome 2 : La route de l'ouest  de A.  B. Guthrie 
La mémoire des embruns de Karen Viggers  
Nouvelles : Entre amis (Between Friends, 2012) d'Amos Oz


* * *
Les Luminaires d' Eleanor Catton
Mon amour, de Julie Bonnie



BD


* * * *
Lulu Femme Nue, tome 1 (20018) et tome 2 (2010) 


* * *
Elisabeth Tudor  (2015) 
Le cinquième Beatles : L'histoire de Brian Epstein (2013)
Miss Endicott, tome 1 et 2  (2007)
Transperceneige : Intégrale  


* *
Chagall en Russie, tome 1 (2010) et tome 2 (2011)



27 commentaires:

  1. Beau bilan
    Dommage pour "the big sky" qui m'a plus d'une fois tenté, et "la mémoire des embruns". J'aurais bien aimé en savoir un peu plus.

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    1. Et bien je te conseille fortement de te laisser tenter par ces trois romans mimi ;-)

      B. Guthrie a écrit une série western en 6 tomes mais seuls les deux premiers tomes ont été traduits en français à ce jour, récemment réédités chez Actes Sud dans la collection « L’Ouest, le vrai ». Et j’ai le grand regret de ne pas pouvoir poursuivre cette série en français dans la mesure où j’aurais été enchantée d’enchainer les tomes. Car ce Monsieur est sans conteste un grand auteur, tant son évocation du grand Ouest Américain (et plus particulièrement la Piste de l’Oregon) est passionnante, tout en demeurant à hauteur d’hommes, en restant au plus proche de la psychologie de ses personnages. J’ai vu par la suite l’adaptation de La Captive aux yeux clairs (réalisé en 1952 par Howard Hawks), mais le film n’est tellement pas à la hauteur du roman que je préfère ne pas en parler, si ce n’est que pour souligner la nette supériorité du roman.

      J’ai beaucoup aimé également La mémoire des embruns de Karen Viggers, même si la première partie du roman me faisait craindre le pire, pensant être en présence d’un roman à grosses ficelles pouvant plaire au plus grand nombre mais pas forcément aux gros lecteurs, plus exigeants. Et bien je m’étais trompée tant l’auteur arrive également à rendre compte à merveille de la psychologie des personnages, à nous émouvoir aussi sans tomber dans le piège de la sensiblerie.

      Finalement, ces trois très bons romans ont en commun la présence très forte de la nature, tout en abordant finement les personnages en pleine évolution et en quête d’un avenir meilleur. A chaque fois une écriture simple, épurée mais terriblement sincère, évocatrice, humaniste et généreuse. Tout ce que j’aime dans la littérature.

      Bref, trois très bons romans à lire et qui se prêtent très bien aux vacances :-)

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    2. Je vois que tu vais tout pour me faire craquer...
      Pour les vacances, étant restreinte en poids et en volume, je reste au format poche.

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    3. Je te comprends, quant à moi, ce sera surtout ma liseuse que je vais emporter. Mais laisse-toi tenter à ton retour ! Ce fut en tout cas une belle découverte d'un auteur que je ne connaissais pas du tout auparavant, d'autant plus que je ne suis pas spécialement fan du genre littéraire "Nature wrinting" mais il acquiert ici toutes ses lettres de noblesse. Si les auteurs sélectionnés par Bertrand Tavernier, directeur de cette nouvelle collection, sont tous de cet acabit, je suis loin d'en avoir terminé avec le western dans les mois qui viennent...

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  2. Aaaaaaah ! Tu fais au moment ton bilan mensuel ! Merci !

    Du côté des bouquins, je voulais t'interroger sur "The big sky", mais tu as déjà répondu à mes questions en répondant à Mimi.

    Sur le cinéma, je vais tâcher de rattraper "La isla minima" au tout dernier moment, mais ce n'est pas gagné d'avance. Je me suis programmé "Le tout nouveau testament" pour septembre (il n'est pas encore sorti, ici). Enfin, pour parler d'un vieux classique, je dois dire que ça fait plaisir de voir ici une bonne note pour "La main au collet", que je vois souvent qualifié d'Hitchcock moyen, alors que je lui trouve plein de charme.

    Un petit mot sur les BD: c'est quoi, exactement, "Chagall en Russie" ? Une sorte de biographie en dessins ? Et au sujet de "Lulu femme nue", as-tu vu le film ? Comment comparerais-tu l'adaption par rapport à la BD originelle ?

    J'espère te relire bientôt, Sentinelle. Passe une belle fin de semaine.

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    1. Merci à toi pour ton commentaire Martin, cela fait toujours plaisir d’échanger sur nos choix de films ou autres, avec ou sans chroniques oups

      J’ai tellement apprécié mes lectures que je reviens bien volontiers sur "The Big Sky". Je pense qu’il est impossible d’apprécier le film « La captive aux yeux claires » de Howard Hawks lorsqu’on a lu au préalable le roman de A. B. Guthrie, tant les comparaisons sont systématiquement en défaveur du film. Ils ont tellement remanié l’histoire que je parlerai volontiers de trahison, ni plus ni moins. Ceci dit, Bernard Tavernier, qui n’est autre que le directeur de la nouvelle collection « L’Ouest, le vrai « chez Actes Sud (huit romans parus à ce jour, voir http://www.actes-sud.fr/collection/actes-sud-litterature/louest-le-vrai), défend ardemment le film dans la postface du livre. Il faut dire qu’il est d’abord passé par le cinéma avant de s’intéresser aux romans. A ce propos, notons également que A. B. Guthrie a gagné le Prix Pulitzer en 1950 avec The Way West (traduit sous le titre La route vers l’Ouest chez Actes Sud, deuxième tome de la série).

      J’ai beaucoup aimé "La Isla Minima", pas tellement pour l’intrigue, qui n’a rien d’exceptionnel, mais pour tout ce qui se joue entre les personnages, qui sont ancrés dans un contexte politique et historique très particuliers. C’est ce qui donne toute la saveur du film, sans oublier quelques plans en hauteur à couper le souffle, comme pour accentuer la petitesse du genre humain, vite emporté par plus grand que lui et comme poussé par les courants dominants.

      "Le tout nouveau testament" sort chez nous également en septembre. Mais j’ai eu la chance de pouvoir le voir en avant-première et présenté au préalable par le réalisateur Jaco van Dormael, qui était accompagné dans la salle par une grande partie de l’équipe du film. Je l’ai vraiment beaucoup aimé, et même si ce n’est sans doute pas non plus un chef-d’œuvre, il m’a vraiment enthousiasmée : je l’ai trouvé drôle, décalé, jouissif et très poétique. Les acteurs sont également très bons et Yolande Moreau tire à merveille son épingle du jeu.

      Je me suis bien amusée avec "La main au collet", que j’ai trouvé absolument charmant et qui m’a fait passer un excellent moment. Je trouve que c’est aussi un critère qui a son importance dans un film, à savoir qu’on y a pris du plaisir. A contrario, j’ai trouvé les prises de vues de Bernardo Bertolucci absolument sublimes dans Le conformiste mais qu’est-ce que je me suis ennuyée tout le long, raison pour laquelle je ne lui ai pas donné plus de deux étoiles. Avoir du style, c’est bien mais encore faut-il que ce soit intéressant à voir et qu’on ne baille pas d’ennuis pendant deux heures.

      Je suis tombée un peu par hasard sur le dyptique « Chagall en Russie » de Joann Sfar. C’est une sorte de melting-pot de sa jeunesse en Russie, plein de références plus ou moins obscures et poétiques, mais je défie quiconque de s’y retrouver sans avoir de solides connaissances sur le peintre, que ce soit au niveau biographique que de son œuvre. Trop hermétique et délirant pour moi en tout cas, avec cette sensation qu’il allait un peu dans tous les sens sans aboutir nulle part. Je lui préfère nettement Le chat du Rabbin ;-)

      Sur ce, très bon we à toi Martin et à bientôt ! N’oublie pas non plus de me parler d’une de tes dernières lectures, je suis curieuse d’en savoir plus ;-)

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    2. J’ai oublié de parler de « Lulu Femme Nue ». Le film me tentait bien (d’autant plus que Bouli Lanners y joue) mais je l’ai malheureusement loupé à sa sortie. Le temps passant, il m’est un peu sorti de la tête et puis je suis tombée dernièrement sur la BD en fouinant à la bibliothèque. La BD est excellente, très sensible, touchante avec un je ne sais quoi de minimalisme profond ( ? ‘fin je me comprends lol).

      Maintenant j’aimerais voir le film pour comparer les deux. J’y reviendrai donc certainement ;-)

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    3. Ouuuuuuuh ! Merci pour ces très riches compliments !

      Pour ce qui est de mes lectures à moi, je suis à peine en train d'en finir avec "L'astragale". Je reviendrai t'en parler sous ta chronique du film. J'ai eu du mal à trouver du temps pour la lecture ces dernières semaines, mais je vais sans doute en avoir un peu plus très prochainement.

      Je te remercie de tes explications sur "Lulu femme nue". Le film est paraît-il quelque peu différent, mais proche aussi de ce "minimalisme profond" dont tu parles joliment. Je te le conseille donc, pour Bouli bien sûr, mais pas seulement. Tu me permets-moi de me faire un peu de pub ? Il se trouve que j'ai eu l'occasion d'échanger quelques mots au téléphone avec Solveig Anspach, la réalisatrice. Un bon souvenir à retrouver "chez moi" ;-)

      Et toi, Jaco van Dormael en avant-première ? Quelle chance !

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    4. Je viens de faire un tour sur ton blog et ce que tu en dis du film est plutôt encourageant, en tout cas la réalisatrice semble avoir totalement gardé l’esprit de la BD tant je m’y retrouve très bien dans ta description. J’avoue n’avoir vu aucun film de Solveig Anspach, je note donc également Queen of Montreuil, d’autant plus que tu en dis du bien également. Puis j’aime de plus en plus le regard des réalisatrices, elles ont trop longtemps manqué au cinéma et j’apprécie qu’elles soient de plus en plus nombreuses, même si elles restent encore marginales actuellement. Mais il y a un beau début depuis quelques années, pourvu que cela dure ;-)

      Et oui, voir le dernier film de Jaco van Dormael en sa présence, je ne pouvais vraiment pas rater ça ! Il fut bien applaudi à la fin du film, mais bon, j’imagine que nous faisons tous un peu partie de son fan club aussi, bref c’était un peu gagné d’avance. Mais je crois qu’il trouvera aisément son public lors de sa sortie en septembre, en tout cas, je croise les doigts pour lui car il le mérite.

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  3. Juillet .... !!
    Rien sur la température de l'eau & les conditions atmosphériques ?
    ++

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    1. Ahahah tu as bien raison ! Et bien je suis restée dans le Noooorrrd mais qu’est-ce qu’il a fait chaud au début du mois ! Alors l’eau du bain, qui est d’habitude à une température suffisamment élevée pour que je puisse m’y prélasser une heure au moins (les doigts de pieds en éventail et un bouquin dans les mains) à céder sa place à de petites douches nettement plus froides mais rafraichissantes à souhait ;-)

      Le Sud de la France, ce sera pour début septembre. Encore un peu de patience…

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  4. D'accord avec toi sur Le Conformiste : c'est très beau mais quel ennui à l'arrivée ! Un peu comme le Dernier tango à Paris, depuis je n'ai jamais eu le courage d'approfondir Bertolucci...
    Sinon, étant en pleine rétrospective Hitchcock en ce moment, je te rejoins sur ton enthousiasme sur To Catch a Thief (j'en parlerai d'ailleurs à l'avenir sur mon blog), alors que je l'avais détesté (ou plutôt m'étais ennuyé) lorsque je l'avais vu pour la première fois il y a bien longtemps maintenant. Les 39 Marches sont tout aussi bien à mon avis, bien que tu sembles avoir moins apprécié ce dernier...
    Ah et sinon ravi de voir que tu as adoré la série Nos Meilleures Années. Une série très émouvante, aidée en cela par la magnifique reprise de la musique de Delerue...
    Sur ce, bonne continuation et à bientôt !

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    1. J’ai tellement entendu parler du Dernier tango à Paris (notamment pendant mes années d’étude par le doyen de notre faculté, visiblement très admiratif du film et qui disait avoir classé ses amis en fonction de ceux qui l’avaient aimé ou pas, ce que j’avais trouvé à l’époque très surprenant et parfaitement idiot, bref je m’en souviens encore tant cela m’a marquée), que je ne sais même plus finalement si je l’ai vu vraiment tant il ne m’en reste que des brides. Imaginées ou vues ? Je suis incapable de te répondre. Une chose est certaine, ce n’est pas ce Conformiste qui va me pousser à aller plus loin avec le réalisateur.

      Ah toi aussi tu es en pleine rétrospective Hitchcock ? Sur TCM ? J’essaye aussi d’en profiter et d’en voir quelques-uns, d’autant plus que j’en ai vus très peu jusqu’ici. Pour en revenir au film To Catch a Thief, je ne pense pas non plus que je l’aurais autant apprécié étant jeune, je préférais les films plus durs et plus nerveux à l’époque. Alors que maintenant, j’ai passé un moment délicieux bref je l’ai vu au bon moment ;-)

      En ce qui concerne Les 39 Marches, je plaide coupable tant je pense que la spectatrice que je suis n’a pas vraiment été à la hauteur du film : je me suis légèrement assoupie à multiples reprises pendant sa vision oups. J’ai d’ailleurs hésité à lui attribuer une cotation, bref il se peut très bien que je ne lui rende pas justice.

      Nos Meilleures Années est revenu restauré sur nos grands écrans cet été, j’en ai donc profité pour découvrir cette œuvre. Si la première partie m’avait semblé agréable mais sans plus, j’ai véritablement été transportée par la deuxième partie, tellement émouvante comme tu le soulignes bien. Je vais tout de même essayer d’écrire un petit billet le concernant car il le mérite vraiment.

      A tout bientôt Mister K. (Kafka étant un auteur que j’apprécie particulièrement, je ne risque pas d’oublier ton pseudo en tout cas ;-)

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    2. J'avoue que j'ai vu le Dernier Tango il y a très longtemps, mais le souvenir désagréable que j'en garde est encore si vivace que je répugne à le revoir, contrairement à ce que j'ai fait pour de nombreux films. De plus, je n'ai lu nulle part une quelconque critique me donnant envie de lui redonner une chance à l'avenir (contrairement par exemple à la Dolce Vita). Je suis curieux d'entendre ce que le doyen de ta faculté aurait à dire pour défendre ce film...

      Concernant Hitchcock, non je ne suis pas la rétrospective sur TCM mais j'en ai revu/vu pas mal ces dernières semaines dans le désordre. J'avais adoré les 39 Marches la première fois et j'ai tout autant aimé à la revoyure, c'est son film le plus agréable/drôle/rythmé à mon avis sans être son meilleur. Quant à To Catch a Thief, je suis surpris avec le recul de l'ennui que j'avais éprouvé à la première vision mais j'étais alors aux débuts de ma cinéphilie et mes attentes vis-à-vis du cinéma n'étaient pas les mêmes, et on peut dire que comme toi je préférais alors les films "durs et nerveux"...
      Sinon, j'ai vu il y a quelques jours pour la première fois The Man who knew too much (celui de 1956 avec James Stewart) et il est excellent malgré son statut mineur et peut-être ses quelques longueurs au début. Un Hitchcock très chargé en émotions vers la fin, ce qui est assez inhabituel...

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    3. Je suis allée voir les commentaires sur Allo Ciné à propos du Dernier Tango à Paris, qui suscite effectivement des opinions très contrastées. Je suis presque certaine maintenant de ne pas l’avoir vu. Puis j’aurais été très mal à l’aise dans la mesure où je l’aurais vu dans les années 90, en sachant à ce moment-là à quel point ce tournage avait été un traumatisme pour l’actrice Maria Schneider, qui ne s’en est jamais vraiment remise. Je n’aurais pas pu le voir sans m’ôter cette idée de la tête, ce qui aurait de toute manière parasité ma vision du film.

      Quant au doyen, il s’est lancé dans une interprétation très psychanalytique du film, notamment dans une des dernières scènes avec le chewing-gum. Je ne vais pas tenter de revenir sur son interprétation dans la mesure où ma mémoire me fait défaut mais je me souviens qu’il avait une petite réputation sulfureuse et que j’ai surtout pensé qu’il s’identifiait au personnage de Marlon Brando, sensiblement du même âge que lui, et qu’il devait un peu fantasmer sur les jeunes étudiantes de sa faculté. Mon interprétation vaut sans doute la sienne, certainement aussi douteuse l'une que l'autre ;-)

      Je note The Man who knew too much mais je pense malheureusement qu’il ne fasse pas partie du cycle Hitchcock sur TCM.

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  5. La Isla Minima est vraiment une excellente surprise, un film qui a de la gueule, qui fait penser à True Detective (coïncidence), Memories of murder et à De Sang-Froid (références assumées), tout en ayant sa propre personnalité. Quelle tension tout le long du film. J'ai aimé sa réflexion sur l'Espagne après la mort de Franco et plus généralement sur ce qu'est l'homme dans le temps. Et puis cette fin énigmatique...

    Les 39 Marches : Je l'ai vu il y a un moment, j'avoue qu'il ne m'a pas autant marquée que je l'espérais. Mais un bon film dans mes souvenirs!

    J'ai beaucoup la trilogie du Transperceneige même si mon préféré reste le premier tome.

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    1. La Isla Minima m’a effectivement surprise dans le bon sens du terme, tant je l’ai trouvé meilleur que je ne le pensais. Une très belle réflexion sur les conséquences de la guerre civile et sur les relations et la complexité de la personnalité humaine, ou comment apprécier son collègue qui nous a sauvé la vie mais qu’on aimerait tout autant détester pour son passé. Comment vivre ensemble quand le pays a été coupé en deux pendant tant d’années ? En faisant table rase du passé ? En pardonnant ? Pas si simple… Puis j'ai beaucoup aimé aussi la façon dont il filme ce village paumé et l'extrême pauvreté des habitants, ce qui en dit long aussi sur l'Espagne de cette époque.

      Je ne connais pas la série True Detective, qui semble être très bien, ni Memories of murder. Bref, je les note même si j’ai un petit doute pour le dernier, tant je trouve le cinéma coréen très violent. Disons que j’y vais souvent à reculons.
      Les 39 Marches, je n’ai pas été assez attentive, il faudrait que je le revois un de ces jours.

      Le premier tome du Transperceneige est effectivement bien meilleur que les deux suivants, nettement moins convaincants sur le plan narratif. Le dessin ne m’enthousiasme guère non plus. Après avoir lu cette trilogie, je me rends compte à quel point Hugh Howey , auteur de la trilogie Silo, s’en est inspiré. Limite du plagiat.

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    2. Là justement je suis en train de revoir la première saison de True Detective (apparemment la seconde serait décevante), c'est vraiment bien (malgré son côté très HBO par moments). Ah mince si t'es pas très friande de cinéma coréen ! C'est violent, je ne te le cache pas, mais après on n'est pas non plus dans un Old Boy et c'est vraiment un film captivant (enfin je trouve). Tiens, je devrais faire un cycle cinéma coréen sur mon blog...
      Disons que les dessins vont vraiment à l'essentiel ! Je ne connais pas du tout Silo (je suis un peu inculte en bd) mais rien ne m'étonne hélas !

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    3. Disons que je ne suis pas une inconditionnelle du cinéma coréen, mais j'ai beaucoup aimé Old boy, Lady Vengeance ou Stoker de Park Chan-wook par exemple. J'aimerais juste voir les meilleurs et faire plus volontiers l'impasse sur les autres, bref si tu comptes faire un cycle sur le cinéma coréen, cela pourrait bien m'aider à en sélectionner quelques-uns, style "les incontournables" ;-)

      Je vais essayer de voir cette première saison de True Detective, huit épisodes, c'est dans mes cordes.

      Silo est un roman, et le gars a commencé à le publier sur internet. Succès aidant, il a été édité et il a cartonné. J'en parle là : http://livresque-sentinelle.blogspot.be/2014/09/silo-de-hugh-howey-roman.html

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    4. Alors si tu aimes Park Chan Wook, tu peux tout à fait découvrir le travail de Bong Joon Ho ainsi que celui de Kim Jee-Woon ! Pour moi, ce sont les trois principaux réalisateurs coréens à découvrir, surtout que leurs films sont assez "similaires" (je mets les guillemets car après chacun a sa propre personnalité évidemment).
      Hâte de connaître ton avis sur True Detective (en espérant que tu accroches à cette première saison).
      Ahhh d'accord, je comprends mieux, je vais lire ton article, je me coucherais moins bête :)

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    5. J'avais déjà bien aimé l'adaptation du Transperceneige, Snowpiercer par de Bong Joon Ho. Par contre, je pense n'avoir rien vu de Kim Jee-Woon. Merci pour les conseils :-)

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    6. Alors, en ce qui concerne Kim Jee-Woon, je te conseille surtout 2 soeurs (très beau), J'ai rencontré le diable (je l'accorde, violent), Le Bon la brute et le cinglé (fun) et A Bittersweet life (violent et poétique à la fois).

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    7. Merci pour cette liste Tina. Je crois que je vais commencer par les 2 sœurs.

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  6. Bonjour Sentinelle, ah La meglio gioventù, Nos meilleures années, un film télé sorti sur grand écran: je l'ai vu 31 fois (oui, oui, les deux parties) entre 2003 et 2005. Cela restera un des films de ma vie. C'est grâce à ce film que je me suis mise à la langue italienne toute seule pour pouvoir lire le scénario (que j'ai). Bon dimanche.

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    1. Alors là, que peut-on ajouter au fait de l'avoir vu 31 fois en deux ans pour louer tous les mérites de ce film télé ? On soulignera quand même en passant la qualité de quelques téléfilms et séries, qui n'ont pas le budget conséquent d'un film de cinéma mais qui méritent vraiment le détour quand ce manque de budget est largement compensé par un très bon scénario et de très bons acteurs. A bientôt Dasola.

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  7. Ca a un petit air de solde, on attend avec impatience le lancement de la nouvelle saison mais faut encore se "farcir" le mois d'aout... quoique le côté avantageux c'est que l'on peut réfléchir "tranquillou" à ce qu'on a envie pour la rentrée.

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    1. La programmation des grandes vacances n’est jamais époustouflante mais je n’ai pas non plus trouvé le cru de ce mois de juillet déshonorant : La Isla Mínima était très bien et j’ai apprécié La femme au tableau. Ant-Man est quant à lui un film de super-héros assez sympathique à voir. Puis c’est le moment ou jamais de voir ou de revoir certains films, comme Nos meilleures années (2 * 3h00), en version restaurée. En Belgique, le début du mois d’août est aussi synonyme de la sortie du dernier Woody Allen, alors qu’il sort toujours curieusement deux ou trois mois plus tard en France. On ne va pas bouder son plaisir non plus ;-)

      A la rentrée, ne loupe pas en tout cas Le Tout Nouveau Testament de Jaco van Dormael !

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