mardi 2 octobre 2018

Bilan du mois de septembre





Films

Jade (1995) de William Friedkin *(*)
Sans témoins (1983) de Nikita Mikhalkov ***
Yakuza (1974) de Sydney Pollack ***
Napoléon (1954) de Sacha Guitry ***
Le journal d'un curé de campagne (1951) de Robert Bresson ***
La citée sans voiles (1948) de Jules Dassin ***
Marie-Martine (1943) d'Albert Valentin **(*)
Le mariage de Chiffon (1942) de Claude Autant-Lara **(*)
La règle du jeu (1939) de Jean Renoir **
Agent X27 (Dishonored, 1931) de Josef von Sternberg ***
Nosferatu le vampire (1922) de F. W. Murnau ❤


Podcasts

Plan Large : William Friedkin, Werner Herzog, tournages catastrophiques
Plan Large : Andreï Zviaguintsev ou le cinéma de la déshérence morale russe
Plan Large : S comme Josef von Sternberg : une aventure de la lumière
Plan Large : Dans le cinéma d'Ernst Lubitsch, les mots ont une dimension tactile
Une vie, une oeuvre : Jules Dassin


Documentaires



 Voyages à travers le cinéma français de Bertrand Tavernier

  • Épisode 1 : Mes cinéastes de chevet – première partie (Jean Grémillon, Max Ophuls, Henri Decoin)
  • Épisode 2 : Mes cinéastes de chevet – seconde partie (Sacha Guitry, Marcel Pagnol, Robert Bresson et Jacques Tati)
  • Épisode 3 : Les Chansons, Julien Duvivier


Ciné Concert Nosferatu de Murnau, projection du film accompagnée par l'organiste Etienne Walhain, en l'église de la Roche-en-Ardenne ❤

















Lecture

La vraie vie (L'iconoclaste, 2018) d'Adeline Dieudonné ❤
L'hiver du mécontentement (Flammarion, 2018) de Thomas B. Reverdy **(*)
Forêt obscure (Éditions de l'Olivier, 2018) de Nicole Krauss **(*)
Hôtel Waldheim (Viviane Hamy, 2018) de François Vallejo  °
Le commis (Rivage, 2018) de Bernard Malamud ***
Les filles de l'ouragan (Philippe Rey, 2012) de Joyce Maynard ****
Le portrait (Folio, 2009) de Pierre Assouline ***











Extrait du mois :

Son goût pour l'anéantissement allait m'obliger à me construire en silence, sur la pointe des pieds.


Gilles avait raté son année scolaire.  Il ne manifestait pas le moindre intérêt pour l'école.  Il ne manifestait pas le moindre intérêt pour quoi que ce soit, excepté la mort.  Je crois qu'en réalité il  ne ressentait presque plus rien.  Sa machine à fabriquer les émotions était cassée.  Et le seul moyen d'en ressentir était de tuer ou de torturer.  J'imagine qu'il se passe quelque chose quand on tue.  On déplace un élément dans le grand équilibre de l'univers et ça génère une sensation surpuissante.

 La vraie vie d'Adeline Dieudonné