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Affichage des articles du mars, 2018

Bilan du mois de mars 2018

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Films Taipei Story (sortie 2018) d'Edward Yang *** Annihilation (2018) d'Alex Garland * Fleur de tonnerre (2017) de Stéphanie Pillonca-Kervern * La Passion Van Gogh (Loving Vincent, 2017) de Dorota Kobiela et Hugh Welchman  *** La Voie de l'ennemi (2014) de Rachid Bouchareb **(*) Dark City Director's Cut (2008) d'Alex Proyas **** Tokyo! (2008) de Michel Gondry, Leos Carax et Bong Joon-ho *** XXY (2007) de Lucía Puenzo *** Les Damnés (1969) de Luchino Visconti  *** Mirage de la vie (Imitation of life, 1959) de Douglas Sirk ***(*) Ça s'est passé en plein jour (Es geschah am hellichten Tag, 1958) de Ladislao Vajda **(*) Le Carnaval des Dieux (Something of Value, 1957) de Richard Brooks **(*) Les Intrigantes (1954) de Henri Decoin **(*) Monsieur Ripois (1953) de René Clément *** Poil de carotte (1932) de Julien Duvivier **(*) Shoes (1916) de Lois Weber *** Séries La Casa de Papel (Saison 1, 2...

Une vieille maîtresse de Jules Barbey d'Aurevilly

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« Ne savait-il pas que le mal qui vient de la personne aimée est une raison pour l’aimer davantage, et que les grandes passions savent vivre de ce qui tuerait de médiocres sentiments ? » Personne n’a été l’objet de plus de commérages que M. de Marigny : aventurier, joueur, simple gentilhomme sans titre, libertin aux nombreuses conquêtes féminines mais revenant toujours, au bout du compte, chez sa vieille maîtresse. Il s’agit de l’espagnole Vellini, la maîtresse-sérail qui règne sur sa destinée depuis maintenant dix années, une courtisane ni jeune, ni belle mais dont la laideur possède des incroyables prestiges, une femme libre ne connaissant pas les convenances de son époque, ténébreuse et ardente à la fois. Une femme de tous les contrastes qui a maintenu vaille que vaille un ascendant sur M. de Marigny, qu’elle n’a jamais perdu. Sorcellerie, pacte de sang, diablerie, fatalité ? Il y a quelque chose en tout cas qui n’a rien à voir avec l’amour ou les tendres sentiments quand o...

Nick Cave & P.J Harvey - Henry Lee

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Nous nous aimions Le temps d'une chanson...

Vampyr de Carl Théodor Dreyer

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A propos de Carl Théodor Dreyer : « A chaque film, observe Nicola Mazzanti, directeur de la Cinematek, il a nourri le langage du cinéma. On peut considérer que certains de ses films, comme La Passion de Jeanne D’Arc, Vampyr et Ordet, ont changé l’histoire du cinéma. » Pour Mazzanti, « Dreyer a inventé le silence dans le cinéma sonore, ce qui est peu banal. C’est un cinéma profondément conscient du temps interne, qui a eu une influence forte sur le cinéma d’auteur – celui de Tarkovski et d’Akerman, par exemple. » Disparu depuis cinquante ans tout juste, l'occasion où jamais de fouiller dans les archives pour ressortir mon billet sur ce magnifique film du réalisateur danois Carl Théodor Dreyer : Vampyr. Un jeune homme, David Gray, arrive un soir à l'auberge de Courtempierre, village situé au bord d'une rivière. La nuit, un vieillard pénètre dans sa chambre pour implorer son aide. Il disparaît aussi mystérieusement qu'il est entré en laissant un colis, ...

Les Monstres aux pieds d'argile d'Alexandre Kha (BD)

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Six contes et un narrateur qui les traverse tous, pour témoigner de la solitude et de la détresse de ces monstres aux pieds d’argile différents, rejetés, incompris, démunis. Un pessimisme et une noirceur de ton qui iront crescendo au fil des récits, tous inspirés de textes fantastiques d'auteurs tels que Franz Kafka, Aldebert von Chamisso ou E.T.A. Hoffmann : La cage où comment oublier sa condition de singe en imitant les hommes L’homme sans reflet où le dépit d’une chimère amoureuse qui se console avec l’ombre et le reflet de l’homme aimé La galerie infinie où un minotaure qui s’échappe mais continue de se perdre La greffe où l’homme-arbre rejoignant le monde végétal Eletric Man où l’homme qui a disparu dans les interstices du temps L’Art de la faim où l’homme squelette qui continue de refuser à se nourrir malgré l’abandon de son public Le rêve de se confondre avec les autres, de se faire respecter, accepter, aimer. D’être libre et fréquentab...

Le Voyage au Groenland de Sébastien Betbeder

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Le Voyage au Groenland  par Sébastien Betbeder Avec Thomas Blanchard, Thomas Scimeca, François Chattot France.  Date de sortie : 2016 Thomas et Thomas cumulent les difficultés : trentenaires célibataires, parisiens et comédiens... Un jour, ils décident de s'envoler pour Kullorsuaq, l'un des villages les plus reculés du Groenland où vit Nathan, le père de l'un d'eux. Au sein de la petite communauté inuit, ils découvriront les joies des traditions locales et éprouveront leur amitié. Une comédie mélancolique composée de petites vignettes drôles et sensibles, des personnages adulescents attachants et un peu paumés, un ton volontairement décalé et naturaliste, une relation père-fils à peine ébauchée mais qui ne demande qu'à se déployer. Si la balade semble légère et rafraîchissante, les portraits ne sont pas pour autant surfaits ni dénués de d'intérêt. Le film peut néanmoins parfois céder à de petites facilités, ce qui n'ôte rien à son charme persist...

L'artiste peintre Leonor Fini

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Leonor Fini (Buenos Aires, 1908 - Paris, 1996) est une artiste peintre surréaliste, décoratrice de théâtre et écrivaine, d'origine italienne. Leonor Fini - La Pensierosa (1954) Leonor Fini - L'amour sans condition (1958) Leonor Fini - Colloque minerale (1938) Léonor Fini - Mémoire de fragments passés  (1984) Léonor Fini - Voyage sans amarres (1986) Léonor Fini - Le réveil des fleurs (1964) Léonor Fini - Hécate Leonor Fini - Harmonika (1966) Léonor Fini - Autoportrait (1968) Leonor Fini - La Gardienne des Sources (1967) Léonor Fini - Vesper express (1966) Léonor Fini - Voyageurs au repos (1978) Leonor Fini - Le Choix du silence (1987) Extrait du Dictionnaire universel des créatrices, par Agnès de la Beaumelle Née d’un père argentin et d’une mère italienne, Leonor reçoit une éducation cosmopolite au sein du milieu littéraire triestin. En 1925, décidée à peindre, elle gagne Milan, où l’approche des peintr...