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Films vus/revus
Désobéissance (Disobedience, 2018) de Sebastián Lelio ****
Le Cercle littéraire de Guernesey (The Guernsey Literary Society, 2018) de Mike Newell ***
Avant que nous disparaissions (Before We Vanish, 2018) de Kiyoshi Kurosawa **
Les Gardiennes (2017) de Xavier Beauvois ***
A Quiet Passion (2016) de Terence Davies **
Mon roi (2015) de Maïwenn *
Touristes (2012) de Ben Wheatley **
Dans la brume (V Tumane, 2012) de Sergei Loznitsa ***
Belle Épine (2010) de Rebecca Zlotowski **
Vinyan (2008) de Fabrice Du Welz ***
Labyrinthe (1986) de Jim Henson **
La Petite Boutique des horreurs (Little Shop of Horrors, 1986) de Frank Oz ***
Benvenuta (1983) d'André Delvaux ***
Dark crystal (1982) de Jim Henson et Frank Oz ***
Le Dernier des géants (The Shootist, 1976) de Don Siegel ***
La Sirène du Mississipi (1969) de François Truffaut ***
L'Armée des Ombres (1969) de Jean-Pierre Melville ****
Le Plongeon (The Swimmer, 1968) de Frank Perry ****
L'aventurier du Rio Grande (The Wonderful Country, 1959) de Robert Parrish ***
Les Contes de la lune vague après la pluie (1953) de Kenji Mizoguchi ****
Le Chevalier mystérieux (Il cavaliere misterioso, 1948) de Riccardo Freda ***
Les passagers de la nuit (1947) de Delmer Daves ***
Les Dames du bois de Boulogne (1945) de Robert Bresson ***
L'Ombre d'un doute (1943) d'Alfred Hitchcock ****
Monte-Carlo (1930) d'Ernst Lubitsch ***
Le Monde perdu (The Lost World, 1925) de Harry O. Hoyt **
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| Le Plongeon (The Swimmer, 1968) de Frank Perry, avec Burt Lancaster |
Lecture
Le chevalier Des Touches de Jules Barbey d'Aurevilly **
Ainsi parlait Zarathoustra de Friedrich Nietzsche
L'homme-machine de Julien Offray de La Mettrie
Platon (Les Essentiels Milan, 1998) de Bertrand Vergeley
Les radicalités existentielles, Contre-histoire de la philosophie t.6 de Michel Onfray
La construction du surhomme, Contre-histoire de la philosophie t.7 de Michel Onfray
Les Freudiens hérétiques, Contre-histoire de la philosophie t.8 de Michel Onfray
Nietzsche de Stefan Zweig
Les films de ma vie de François Truffaut
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'The Swimmer', chef d'oeuvre absolu .... 4 étoiles largement méritées.
RépondreSupprimerSuis en train de visionner la 3ème et dernière saison d'Animal Kingdom, restent 6 épisodes à voir qui attendront le mois prochain, je débranche tout, départ pour les Carpates demain matin...
++ & porte toi bien.
The swimmer est un très bon film, et Burt Lancaster parvient à toucher le spectateur comme il sait très bien le faire dans certains de ses films.
SupprimerJ'ai vu cinq ou six épisodes de la série The Terror, j'aime bien mais pas fan absolue non plus. Oh, puisqu'on parle de Dan Simmons et que tu te rends bientôt dans les Carpates, je ne peux que te conseiller de lire Les Fils des ténèbres de Dan Simmons, prix Locus du meilleur roman d'horreur en 1993. J'avais bien aimé à l'époque, mais bon, ma lecture date tout de même d'une bonne vingtaine d'années...
Porte-toi bien également et reviens me dire quelques mots de ton séjour dans le pays du fils des ténèbres à ton retour. Je te souhaite un excellent séjour, et que tout se passe pour le mieux là-bas.
Je viens de terminer Le Chevalier Des Touches, rendez-vous au 5 pour nos avis..
RépondreSupprimerJe n'avance pas beaucoup, hélas. Je vais essayer de me rattraper dans les jours qui viennent, à bientôt donc :)
SupprimerSi tu veux qu'on reporte, dis-le moi, cela ne me pose aucun souci (j'ai quelques autres billets d'avance).
SupprimerJe vais essayer de le terminer aujourd'hui même. Je ne sais pas si c'est parce que ma lecture fut assez dispersée, mais je n'arrive pas à m'immerger dans ce roman. Je serais curieuse de savoir ce que tu en as pensé.
SupprimerJe l'ai trouvé plaisant, pour résumer ! Plus de détails dans mon futur billet...
SupprimerJe l'ai enfin terminé. Et bien, j'ai trouvé cette lecture fastidieuse et je suis bien embêtée car j'aurais bien voulu qu'il en soit autrement...
SupprimerOui, c'est dommage... mais ce sera intéressant d'avoir deux avis différents !
SupprimerJe pense effectivement qu'ils ne seront pas identiques. Je viens juste de terminer sa rédaction, je suis curieuse de lire ton avis prochainement !
SupprimerBonjour Sentinelle, et bon retour sur ton blog où tu te fais rare, l'appel de la terre se faisant sentir. Les Contes de la lune vague, The Swimmer, L'Armée des Ombres, L'Ombre d'un doute, que de chefs-d'oeuvre ! Content que tu les aies aimés. A bientôt.
RépondreSupprimerBonjour Strum,
SupprimerCe sont tous de très bons films, mais The Swimmer est peut-être mon préféré, sans doute parce qu'il laisse la place belle aux non-dits et aux questionnements, parce qu'il est original, audacieux, risqué, très riche sur le plan symbolique et qu'il offre une vision très noire de la société américaine, tout en nous présentant un portrait d'un homme "en mouvement" très nuancé. Puis il laisse une trace durable après sa vision, tant il nous remue profondément. On en ressort troublé et mélancolique à la fois. Décidément, j'aime beaucoup Burt Lancaster dans ces rôles "d'homme fissuré" passé la cinquantaine, il est vraiment surprenant et touchant.
C'est d'ailleurs en discutant sur ton blog que j'ai découvert ce film, quelle belle découverte en tout cas, merci :)
Aujourd'hui, j'arrête de travailler dans le jardin car il fait trop chaud. Je vais en profiter pour avancer dans mes lectures et voir... pourquoi pas Les fraises sauvages d'Ingmar Bergman ? Sur ce, je te dis à bientôt, Strum !
The Swimmer est un film incroyable en effet, l'un des plus étonnants que je connaisse, un film du Nouvel Hollywood avant le Nouvel Hollywood et mieux que la plupart des films ayant ce "label". Burt Lancaster est prodigieux dans ce genre de rôle effectivement. Je l'avais mis dans mon top 100. Content que cette discussion t'ai donné envie de le découvrir !
RépondreSupprimer"un film du Nouvel Hollywood avant le Nouvel Hollywood et mieux que la plupart des films ayant ce "label". Je comprends ce que tu veux dire, et je suis assez d'accord avec toi, tant ce film surprend par son audace et son intelligence. Un film qui ne prend pas le spectateur pour un imbécile, qui ose proposer quelque chose de fort et qui reste tout aussi remarquable de nos jours. Je ne connaissais pas le réalisateur Frank Perry et je ne connais toujours pas l'histoire de ce film mais je me demande si le producteur était bien conscient du projet qu'il finançait car, de toute évidence, il n'a pas dû rapporter gros financièrement à sa sortie.
SupprimerEnfin vu Les fraises sauvages d’Ingmar Bergman. Enfin vu un film du réalisateur dont je ne ressors pas traumatisée (Cris et chuchotements, Sonate d’automne ou Sarabande). Un film très « pensé », avec beaucoup d’échos, des scènes très symboliques, notamment dans les rêves, de très bons acteurs (Victor Sjöström mais aussi Ingrid Thulin), un film qui donne l’impression d’être assez personnel alors que le réalisateur est encore relativement jeune au moment du tournage, c’est curieux et interpellant à la fois. Cela me donne encore plus envie de lire Laterna magica, c'est décidé, ce sera ma prochaine lecture :)
Laterna Magica est vraiment un livre formidable (même s'il y a quelques longueurs à la fin) qui m'avait réconcilié avec Bergman. Cris et chuchotements, Sonate d'Automne, Sarabande : tu n'avais pas commencé par les plus faciles. Je ne reverrai jamais Cris et chuchotements. Cela fait longtemps que je n'ai pas revu de Bergman, Fanny et Alexandre mis à part. Bientôt peut-être, et les Fraises sauvages est un des candidats. Content que tu aies aimé. :) C'est un film très réfléchi en effet.
SupprimerJe ne reverrai sans doute jamais non plus Cris et chuchotements, vu au cinéma et dont je garde un très mauvais souvenir. Les deux autres films étaients plutôt bons, mais trop dans les affects et la souffrance. Je pense que Bergman ne fera jamais partie de mon panthéon des réalisateurs, même si je suis curieuse de découvrir quelques-uns de ses autres films dans le futur, dont Fanny et Alexandre. Je pense que son film "Les fraises sauvages" mérite effectivement une deuxième vision. Le complément du film est par ailleurs assez intéressant, d'où mon envie de le revoir, pour encore mieux l'apprécier. Ces fameuses fraises sauvages, il en parle dès le début du livre, des fraises sauvages liées au désir mais aussi à la destinée tragique de la jeune fille qui avait suscité ce désir. Eros et Thanatos, toujours présents dans son oeuvre, et dans sa vie aussi, sans doute. J'aime beaucoup la façon dont les artistes utilisent leurs expériences de vie dans leurs oeuvres, et en cela, Bergman m'intéresse beaucoup.
SupprimerAvec Lancaster,'Elmer Gantry' si tu ne l'as pas déjà vu, tu devrais passer un excellent moment.
RépondreSupprimer@bientôt.
Je ne l'ai pas encore vu, très bonne suggestion, merci Ronnie !
SupprimerEt bonnes vacances roumaines :)
Rien n'est encore dit sur Les gardiennes alors je place un mot à son sujet. J'ai bien aimé, craint avant le film que cela ne tourne qu'à une représentation documentée sur la vie ans les chants en 14 mais le film est heureusement bien davantage. Les acteurs sont très biens et le récit plutôt maîtrisé. C'est une des réussites (pas si nombreuses) parmi les "réalisations centenaire" de la guerre.
RépondreSupprimerLes gardiennes de Xavier Beauvois. Je t'avoue que j'avais un peu peur avant sa vision, sujet délicat et finalement assez casse-gueule, avec cette appréhension de connaître tout du film avant de l'avoir vu. Mais il est heureusement bien davantage, comme tu le dis bien, et dépasse même son époque pour traiter plus généralement de la condition de la femme. Un film de plus en plus intéressant au fur et à mesure qu'il avance dans le temps. Mention spéciale pour Nathalie Baye et Iris Bry, qui a été nommée dans la catégorie du meilleur espoir féminin à la 43e cérémonie des César (merci wiki). Curieuse de la revoir !
SupprimerAh, j'avais beaucoup aimé Les gardiennes, prise par l'atmosphère du film, les émotions. Nous sommes allés voir Le cercle littéraire.. . Pas un coup de coeur, un bon moment. De sérieuses lectures chez toi. Nietzsche, cela doit faire 30 ans que je me promets d'y revenir :) La biographie de Zweig, c'est une excellente idée ! Notée !
RépondreSupprimerLes gardiennes, j'en parle justement un peu plus haut avec Benjamin. Le cercle littéraire... pas lu le roman, mais j'ai passé un bon moment de cinéma, un film très typé "cinéma anglais grand public", sans surprise mais assez efficace dans le genre, si on n'est pas allergique à ce type de cinéma, bien sûr. Disons que je ne m'en goinfre pas mais j'apprécie ce genre de friandises de temps en temps ;-)
SupprimerJe n'en ai pas fini avec Nietzsche, de très sérieuses lectures m'attendent encore (Nietzsche de Curt Paul Janz, Noblesse de l'esprit de Thomas Mann ou encore Nietzsche devant ses contemporains de Geneviève Rocher Bianquis). Sa personnalité est intéressante, puis quelle écriture poétique pour parler de philosophie dans Zarathoustra, il me plait bien cet homme-là :)
Quant à Zweig, il parle moins de la philosophie que de la personnalité de Nietzsche. Sans doute pas essentiel mais intéressant tout de même. Et facile à lire !
AHHH Mon Roi de Maïwenn, une cata en ce qui me concerne ! Un scénario ultra répétitif avec des personnages tous hystériques.
RépondreSupprimerTu remarqueras que c'est LE FILM qui a récolté la plus mauvaise note sur mai/juin. Aucune psychologie, passe encore. Mais aucune évolution, aucune remise en question, aucune mise à distance. On est tout le temps dans l'immédiateté, l'hystérie, la répétition, en un mot on est tout le temps dans la connerie. Je vais être méchante mais c’est le genre de femme à qui on a envie de dire « tu l’as bien cherché, alors maintenant tu te débrouilles » . A ce niveau, je n’ai même plus de compassion ou d’empathie pour le personnage.
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