lundi 20 mars 2017

Le peintre Jan Mankes

Jan Mankes (1889-1920) est un peintre néerlandais. Il réalise environ deux cents peintures, une centaine de dessins et une cinquantaine de copies d'œuvres, avant de mourir de la tuberculose à l'âge de trente ans. Il s'exerça à des genres picturaux variés : autoportrait, paysages et peinture animalière. Son œuvre est aujourd'hui essentiellement exposée aux Pays-Bas. Il est parfois rattaché au courant réaliste symbolique. En utilisant la peinture à l'huile, il parvenait à créer une impression de transparence, notamment en travaillant avec le blanc, donnant un lustre perlé à la couleur par des touches au pinceau doux.

Source : wikipedia
















4 commentaires:

  1. Je suppose que c'est un auto portait.
    C'est vrai Il a l'air souffreteux me pauvre garçon. .. 30 ans c'est pas humain et respirer les vapeurs de peinture n'a pas du aider ses poumons.
    J'aime pas trop les animaux mais le reste si, beaucoup.

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    1. Il a particulièrement mauvaise mine dans quasi tous ses autoportraits ! Je suis toujours effarée de constater le nombre élevé de jeunes talents décédés précocement à cette époque, je vais également finir par penser que toutes ces vapeurs toxiques de la peinture y étaient pour quelque chose. Ahah tu n'es pas sensible à ses peintures d'animaux, dont sa chouette empaillée, souvent representée dans ses tableaux. Je l'apprécie beaucoup en tout cas :)

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  2. Je vais dans le sens de Pascale : je n'apprécie pas vraiment ses tableaux animaliers. Mais le reste des oeuvres que tu présentes ici me font beaucoup d'effet, notamment les paysages et les toiles fleuries. En aquarellisant l'ensemble, Mankes crée l'illusion d'un univers translucide, ou peut-être est-ce la réalité de chaque jour qui laisse nos regards traverser la matière ? Oui, tout est gracile autour de nous... Le choix des teintes, ocre, marron, gris, la distance qu'il met entre ses personnages et nous, la façon de se représenter lui-même diaphane et décharné, les arbres nus dans le froid neigeux de l'hiver hollandais, tout ça ne laisse aucune place au doute : il était atteint d'une grave maladie et les périls de l'époque pesaient lourd, lourd, lourd sur ses épaules d'artiste. Mais le testament est exceptionnel. C'est fragile, sensible, à cheval entre la vie et la mort. En prime, j'ai un vrai coup de coeur pour son tableau "Bloeiend Landschap", cette plaine-océan de boutons d'or bordée par la flaque bleue coulant au premier plan, sous le ciel plombé annonciateur de tous les malheurs du Vieux Monde. Date : 1914. Bien vu, Jan !

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    1. Je ne me souviens plus très bien des circonstances de ma découverte de ce peintre mais ce fut un vrai coup de foudre. Il faut dire, j'aime beaucoup les peintres du "nord", et je retrouve ce style chez quelques-uns de nos peintres belges de cette époque. Je vais par contre encore prendre la défense de ses tableaux animaliers, que j'apprécie tout autant. Dont sa chouette, qui me donne l'impression d'être une sorte d'autoportrait déguisé. Raison pour laquelle je les ai mis côte à côte au début de mon billet :-)

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