La Maison rouge (The Red House, 1947) de Delmer Daves ***
Le val d'enfer (1943) de Maurice Tourneur ***
Le ciel est à vous (1943) de Jean Grémillon ❤
Lumière d'été (1942) de Jean Grémillon ***
Pièges (1939) de Robert Siodmak **(*)
La Charrette fantôme (1939) de Julien Duvivier ***
Gueule d'amour (1937) de Jean Grémillon ****
Courrier Sud (1936) de Pierre Billon **(*)
City girl (1929) de F. W. Murnau ***
La Femme sur la Lune (1929) de Fritz Lang ***
Le Cabinet du docteur Caligari (Das Cabinet des Dr. Caligari, 1920) de Robert Wiene ****
La Charrette fantôme (1939) de Julien Duvivier |
Documentaires
De Caligari à Hitler, une histoire psychologique du cinéma allemand
Jean Grémillon, réalisme poétique sous l'occupation par Véronique Martin
City Girl, ou l'essence de l'Amérique par John Bailey, cameraman des Moissons du ciel
Murnau et l'avènement du parlant par Janet Bergstrom
Le mouvement même de la pensée par Jean Douchet
Voyages à travers le cinéma français de Bertrand Tavernier
- Épisode 4 : Les cinéastes étrangers dans la France d'avant-guerre (Victor Tourjansky, Robert Siodmak)
- Épisode 5 : La Nouvelle Vague de l’Occupation (Claude Autant-Lara, René Clément, Henri-Georges Clouzot)
- Épisode 6 : Les Oubliés (Louis Valray, Maurice Tourneur, Anatole Litvak, Raymond Bernard, René Clair, Georges Van Parys)
- Épisode 7 : Les Méconnus (Jean Vallée, Pierre Chenal, Henri Calef, Gilles Grangier)
Lecture
Une Nuit avec Lovecraft (Mosquito, 2018) de Marcelé et Rodolphe ****
M.O.R.I.A.R.T.Y, tome 1 : Empire mécanique (Delcourt, 2018) de Duval & Pécau, Subic et Scarlett ***
Monsieur désire ? (Glénat BD, 2016) de Hubert, Virginie Augustin ***
Les Princesses aussi vont au petit coin (Vents d’Ouest, 2011) de Christophe Chabouté ****
Mémoires d'autres temps- Histoires courtes 1971-1981 (Les Humanoïdes Associés - 1996) d'Enki Bilal ***
Les phalanges de l'ordre noir (Casterman, 1979) d'Enki Bilal et Pierre Christin ***
Les Princesses aussi vont au petit coin (Vents d’Ouest, 2011) de Christophe Chabouté ****
Mémoires d'autres temps- Histoires courtes 1971-1981 (Les Humanoïdes Associés - 1996) d'Enki Bilal ***
Les phalanges de l'ordre noir (Casterman, 1979) d'Enki Bilal et Pierre Christin ***
Le bruit du dégel (Métailié, 2018) de John Burnside ****
Dans la gueule de la bête (Espace Nord, 2016 ) de Armel Job **(*)
hallo !
RépondreSupprimerFilms /
Apostle (Gareth Evans) Netflix *
Le Cercle littéraire de Guernesey (Mike Newell)°
22 july (Paul Greengrass) Netflix ***
Punishment Park (Peter Watkins) *****
BlacKkKlansman (Spike Lee) ***
Capricorn One (Peter Hyams) ****
A la dérive (Baltasar Kormákur) °
Hold the Dak (Jeremy Saulnier) Netflix °
Sulla mia pelle (Alessio Cremonini) Netflix **
Séries /
The Rain - Saison 1 °
Mr. Mercedes S2 (suite & fin) ****
Lectures /
Boulevard des crépuscules (Pierre Achard) ****
PS / Das Cabinet des Dr. Caligari ( Un trésor de film )
++ :-)
++ &
Hello Mister Ronnie !
SupprimerToujours fidèle au rdv :) J'espère que tout va bien pour toi.
Tu cites quelques films qui ne me disent absolument rien du tout. BlacKkKlansman est dans ma liste de films à voir, 22 july m'était tout à fait sorti de la tête mais pourquoi pas ? Punishment Park ne me dit rien, un film à découvrir donc. Sulla mia pelle me semble vraiment très déprimant, je crois que je vais éviter de m'infliger ça.
Mr. Mercedes, je vais tenter déjà de voir les premiers épisodes de la saison 1. Car j'ai beau essayer de nouvelles séries, je n'accroche pas. Puis... Mercedes, Mercedes, est-ce que j'ai une gueule à m'appeler Mercedes ? Euh, en fait, c'est mon troisième prénom, en hommage à ma grand-mère maternelle. Rien que pour ça, faut que j'essaye de le voir ;-)
Boulevard des crépuscules de Pierre Achard, connait pas mais il me tenterait bien.
Das Cabinet des Dr. Caligari dans le coffret publié par mk2 en version remasterisée en 4K par la fondation Murnau, avec des documentaires en bonus très intéressants, que du plaisir !
A bientôt cher Ronnie, et merci de ton passage et du partage !
Je me laisserai bien tentée par le Mosquito ( et le MORIARTY ). A voir les 4 étoiles, je comprends que tu as aimé le Burnside, toujours pas lu de mon côté.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup Burnside, tant et si bien qu'il fait partie des très rares romanciers pour lesquels j'achète de suite leur nouveau roman dès leur parution, sans attendre le format poche éventuel. Quant à Une nuit avec Lovecraft, cela ne se refuse pas. Et si tu aimes le genre steampunk, le MORIARTY ne te décevra pas. Bref, oui, je te les conseille bien volontiers !
SupprimerUne nuit avec Lovecraft ! Un programme qui me plait bien. Je note la référence.
RépondreSupprimerBelle sélection de films anciens. Je n'ai pas vu la plupart d'entre eux, mais je me doute que M. Tavernier en dit également le plus grand bien ! A ce sujet, j'ai manqué l'épisode 6 (avec Litvak ,Bernard, René Clair, des cinéastes que j'aime beaucoup) je suis vert. Pour cet oubli, je mérite un séjour au "Punishment Park", film coup de poing de Peter Watkins que je recommande comme Ronnie.
Une nuit avec Lovecraft est un OneShot très réussi et un bel hommage à l'auteur. N'hésite donc pas ! Je pense qu'il y a une rediffusion de chaque épisode lors d'une tranche horaire différente. A vérifier en tout cas. Merci pour le conseil concernant "Punishment Park" :)
SupprimerQuatre étoiles au Burnside, c'est prometteur !! J'avais trouvé son précédent titre un peu long, donc à voir... j'attendrai probablement sa sortie poche.
RépondreSupprimerComme dit plus haut à Marilyne, j'aime particulièrement John Burnside. Pour beaucoup de raisons j'imagine, sans que je sache vraiment lesquelles. Et je t'avoue que dans ces cas-là, je préfère ne pas creuser afin que mon plaisir de lectrice garde aussi cette part d'inconnu et de mystère : pourquoi cet auteur-là et pas un autre ? Parce que c'était lui, parce que c'était moi ;-)
SupprimerBonjour Sentinelle, cela me fait plaisir que tu aies aimé Le Ciel est à vous, mon film préféré de Grémillon et l'un des plus beaux films du cinéma français. Caligari est un film formidable, à la hauteur de sa réputation. Il faut que je vois City Girl (cela fait bien quinze ans que je me dis cela - un Murnau, alors forcément) et aussi La femme sur la lune (c'est un Lang, alors forcément aussi). Le Val d'enfer me tente bien aussi (pas vu aussi). A bientôt !
RépondreSupprimerBonsoir Strum,
SupprimerGrémillon est vraiment un réalisateur précieux à mes yeux depuis que je l'ai découvert. Grémillon ou le cinéaste de la passion funeste, qui donnait des rôles très intéressants aux femmes, qui allaient bien au-delà des clichés de l'époque. Un cinéaste engagé aussi. Je retiens également l'importance de "se libérer", à plusieurs niveaux et en prenant tous les risques, parfois au mépris de sa vie. Je l'apprécie vraiment beaucoup.
Le tournage et la diffusion de City Girl ont connu quelques tourments. J'ai été très étonnée de la fluidité avec laquelle Murnau filme ses acteurs, la ville ou la nature. Ce film marque un avant et un après dans sa filmographie, il y a décidément quelque chose de très américain dans sa façon de filmer, c'est vraiment étonnant.
La femme sur la lune de Fritz Lang est un film muet à grand spectacle, qu’il affectionnait à l’époque. C’est fou comme Hergé semble s’être inspiré de ce film pour son Tintin sur la lune. Mais j’ai préféré Les espions du même réalisateur, que je te conseille. Moins connu que Métropolis, Docteur Mabuse, M le maudit ou Les Nibelungen, il mérite néanmoins qu’on s’y attarde.
J'ai bien aimé Le Val d'enfer, bien qu'on rencontre pas mal d'archétypes (dont la femme fatale), sans pour autant que cela nuise au film. Une jolie réalisation.
A bientôt, Strum !
Coucou Sentinelle. J'arrive un peu après la bataille, mais je me dis qu'il est encore temps d'intervenir ;-)
RépondreSupprimerComme Strum, je me réjouis de voir que nous avons des goûts communs sur Grémillon (ce qui est d'autant plus amusant que nous l'avons découvert tous les deux cette année, si j'ai bien tout suivi). Voilà donc qui renforce mon envie de voir "Le ciel est à vous".
Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus sur "City girl" ? Qu'est-ce que ça raconte ? Je pourrais chercher sur Wikipédia, mais tes mots sur le film m'intéressent, à vrai dire. Merci d'avance.
As-tu fait exprès de citer tes films par ordre infra-chronologique ? Le plus récent a 71 ans, c'est un âge respectable ;-)
Coucou Martin,
SupprimerMais oui, c’est une curieuse coïncidence de l’avoir découvert la même année ! Mais pas tant que cela, quand on y réfléchit bien, dans la mesure où ce réalisateur oublié pendant des décennies revient sur le devant de la scène, bien défendu par les cinéphiles. C’est vraiment une heureuse découverte, tant ce réalisateur fait déjà partie de mes réalisateurs préférés de l’époque. Nous avons vu Pattes blanches, Gueule d’amour et Lumière d’été. Je n’ai jamais vu Gabin aussi bon que dans Gueule d’amour. Et son phrasé, et sa voix posée, douce et tellement séduisante dans ce film. Gabin est une pépite dans les mains de Grémillon, ne lui en déplaise (lui qui dira par la suite qu’il ne s’aimait pas dans les films de Grémillon, offrant une image trop sensible et pas assez virile de sa personne à son goût). Allons bon, Jean Gabin, si tu m’entends, sache que je ne t’ai jamais trouvé aussi bon que dans Gueule d’amour, tu es magnifique dans ce film, alors merci Jean Grémillon 😊
Mes prochains films du réalisateur seront les suivants : L'Étrange Madame X, L'Amour d'une femme et Remorques.
Le titre City Girl ne va pas bien au film. L’intruse en français lui correspond déjà mieux, ou encore Our Daily Bread (Notre pain quotidien), voulu par le réalisateur mais pas accepté par la production. Il offre un contraste intéressant entre la ville et la campagne, par l’entremise d’un jeune paysan encore sous l’emprise de son père autoritaire. Et un joli portrait de femme, une jeune femme aussi « maltraitée » finalement en ville qu’à la campagne. Et quelques séquences naturalistes (qui lorgnent du côté du documentaire) concernant le travail manuel dans les champs, « à l’ancienne. » Il parait que ce film a influencé Terrence Malick pour son film Les moissons du ciel et je veux bien le croire. Cette fluidité dans la réalisation et cette légèreté de la caméra dans certaines séquences chez Murnau ont été pour moi une très grande surprise. Pour peu, je ne l’aurais pas reconnu ! Quand même, il capte comme personne l’intensité des regards de ses acteurs et ce film ne fait pas exception. City Girl n’est pas une totale réussite (le tournage fut tourmenté, le film remanié plusieurs fois par les producteurs) mais il reste très intéressant dans la mesure où il constitue un jalon dans sa carrière. Il mourra malheureusement peu de temps après, et nous ne saurons jamais les pépites qu’il aurait encore pu nous offrir sans cet horrible accident de la route.