Le vent nous emportera... hommage au réalisateur Abbas Kiarostami

Le réalisateur iranien Abbas Kiarostami vient de nous quitter. Je me souviens plus particulièrement de son film Copie conforme, vu il y a quelques années et qui m'avait fait une forte impression. Juliette Binoche avait d'ailleurs obtenu en 2010 le prix d'interprétation féminine du Festival de Cannes pour son interprétation. J'espère avoir la chance de le revoir prochainement à la télévision, ainsi que d'autres, si le petit écran a la bonne idée de lui rendre hommage dans les jours qui viennent. Il avait reçu la Palme d’Or en 1997 pour « Le Goût de la cerise ». Quelques affiches et quelques photographies et extraits de films :

A lire : LIVRE PHOTOGRAPHIES de Abbas Kiarostam, aux Éditions Hazan

Citation :

Ce livre paraît à l’occasion de la sortie du dernier film d’Abbas Kiarostami, Le Vent nous emportera et il donne à voir et à écouter une autre facette du réalisateur iranien. Le paysage a toujours eu une valeur poétique et sensuelle dans tous ses films, qu’il soit le lieu d’un tremblement de terre comme dans Où est la maison de mon ami ? Ou un immense espace mortuaire ensablé pour l’homme du Goût de la Cerise. Michel Ciment avec Positif fut le premier en France à témoigner de l’importance de cet immense cinéaste et il est tout à fait logique de le retrouver ici dans le rôle de Monsieur Michel Ciment pose trente question à Abbas Kiarostami. Les questions sont d’ordre esthétiques, techniques et analytiques et le cinéaste-photographe évite la sur-interprétation, il laisse vacant le signifié pour exprimer toute son attention aux mouvements du temps, au frémissement des arbres, “un arbre vivant, un arbre malade, un arbre, triste un arbre inquiet, un arbre calme et un arbre tout simplement arbre et rien d’autre. ” 

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