Quatrième de couverture
A l'origine, la mission de
Jeanne était simple : s'installer quelque temps dans un immeuble où
furent commis, des années plus tôt, plusieurs crimes inexpliqués, afin
d'y écrire un reportage, si possible sensationnel...
Mais aussitôt franchi le seuil de l'étrange maison Malestrazza, la jeune femme va deviner que les maléfices ne sont pas uniquement dus aux fantasmes du voisinage. Est-il vrai que l'assassin habiterait toujours là, caché dans un appartement secret ? Y a-t-il, comme on le prétend, des cadavres emmurés aux différents étages ? Et que lui veut au juste le fils de la concierge, ce gamin trop imaginatif, qui spontanément s'offre à lui faire découvrir les arcanes de la bâtisse ?
Après avoir lu mon premier roman de Serge Brussolo dans le cadre du challenge Défi SF, j’avais envie de découvrir l’auteur dans un tout autre registre, celui du thriller mâtiné de fantastique.
Reprenant à sa sauce le thème de la maison hantée, l’auteur met en scène une jeune journaliste à la psychologie particulière dans la mesure où elle ne peut s’empêcher de chercher l’âme sœur chez des hommes brutaux, leur opposant une résistance de façade pour mieux subir leurs coups et se soumette à leurs violences. Cette dualité entre ce besoin d'aliénation et d’emprise sado-masochiste et la volonté de s’en libérer se retrouvera tout au long du récit, conférant à l’ensemble une tonalité troublante et dérangeante. Nous retrouvons également les thématiques chères à l’auteur, qui sont celles de l’enfermement, de la séquestration et du huis clos étouffant et mortifère, générant un sentiment de claustrophobie.
A l’instar Du syndrome du scaphandrier, j’ai trouvé amusant de retrouver un scaphandrier dans ce roman, l’auteur semblant fasciné par l’imagerie et la symbolique particulière que cette figure peut susciter : le scaphandrier, explorateur solitaire et isolé, coincé dans son équipement rigide et coupé du monde, offrant par excellence une métaphore de l’homme en marge de la société et coincé dans ses défenses rigides, descendant dans les profondeurs troubles et nauséeuses de l’être humain, plongeant dans les couches les plus obscures du subconscient au risque d’y sombrer définitivement, ne sachant plus remonter à la surface et mourant par suffocation.
Mais aussitôt franchi le seuil de l'étrange maison Malestrazza, la jeune femme va deviner que les maléfices ne sont pas uniquement dus aux fantasmes du voisinage. Est-il vrai que l'assassin habiterait toujours là, caché dans un appartement secret ? Y a-t-il, comme on le prétend, des cadavres emmurés aux différents étages ? Et que lui veut au juste le fils de la concierge, ce gamin trop imaginatif, qui spontanément s'offre à lui faire découvrir les arcanes de la bâtisse ?
Après avoir lu mon premier roman de Serge Brussolo dans le cadre du challenge Défi SF, j’avais envie de découvrir l’auteur dans un tout autre registre, celui du thriller mâtiné de fantastique.
Reprenant à sa sauce le thème de la maison hantée, l’auteur met en scène une jeune journaliste à la psychologie particulière dans la mesure où elle ne peut s’empêcher de chercher l’âme sœur chez des hommes brutaux, leur opposant une résistance de façade pour mieux subir leurs coups et se soumette à leurs violences. Cette dualité entre ce besoin d'aliénation et d’emprise sado-masochiste et la volonté de s’en libérer se retrouvera tout au long du récit, conférant à l’ensemble une tonalité troublante et dérangeante. Nous retrouvons également les thématiques chères à l’auteur, qui sont celles de l’enfermement, de la séquestration et du huis clos étouffant et mortifère, générant un sentiment de claustrophobie.
A l’instar Du syndrome du scaphandrier, j’ai trouvé amusant de retrouver un scaphandrier dans ce roman, l’auteur semblant fasciné par l’imagerie et la symbolique particulière que cette figure peut susciter : le scaphandrier, explorateur solitaire et isolé, coincé dans son équipement rigide et coupé du monde, offrant par excellence une métaphore de l’homme en marge de la société et coincé dans ses défenses rigides, descendant dans les profondeurs troubles et nauséeuses de l’être humain, plongeant dans les couches les plus obscures du subconscient au risque d’y sombrer définitivement, ne sachant plus remonter à la surface et mourant par suffocation.
Oeuvre de Fabrice Jahk
Au final, un thriller psychologique teinté de fantastique, dérangeant et captivant à la fois.
Je n’en ai décidément pas terminé avec Serge Brussolo et c’est tant mieux.
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