dimanche 11 avril 2010

Boulevard des banquises

Quatrième de couverture
 
Sarah, romancière déçue, accepte faute de mieux de rédiger le guide touristique de Gottherdäl, une île qui semble vivre en dehors du temps, perdue dans les glaces du pôle Nord. Mais quels sinistres secrets cachent les aberrations architecturales de cette Venise de l'Arctique ? Quel est le but des cérémonies expiatoires dans lesquelles se complaisent, chaque nuit, les habitants de l'île ? Quel crime ancien ronge leurs âmes ?
 
J’ai bien aimé ce roman, bien représentatif des obsessions (la folie des hommes, le sentiment de culpabilité, la quête identitaire) et fantasmes de l’auteur (masochisme et fascination morbide).
 
L’intrigue est comme souvent bien mince mais il excelle comme toujours dans la mise en scène des événements : une atmosphère délétère et étouffante, une ambiance oppressante et pestilentielle, des personnages torturés, des mises en scènes très visuelles (les cérémonies expiatoires, les mortifications et cilices en tous genres, les enfants hurleurs, les masques). ..
 
Les répétitions ne manquent malheureusement pas, mais cela reste tout à fait supportable (j’ai lu précédemment Le murmure des loups qui contenait tellement de répétitions que ce fut un calvaire de poursuivre jusqu’au mot fin).
 
Un bon roman donc, au climat malsain et nuisible au possible, mais qui reste avant tout un roman d’ambiance où l’atmosphère rendue prime sur l’intrigue. Ceci dit, je ne comprends pas trop pourquoi ce roman est paru dans la collection SF tant il ne contient aucun élément SF, ce roman lorgnant surtout vers le genre fantastique. 


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