Quatrième de couverture
Sarah, romancière déçue, accepte faute de mieux de rédiger le
guide touristique de Gottherdäl, une île qui semble vivre en dehors du
temps, perdue dans les glaces du pôle Nord. Mais quels
sinistres secrets cachent les aberrations architecturales de cette
Venise de l'Arctique ? Quel est le but des cérémonies expiatoires dans
lesquelles se complaisent, chaque nuit, les habitants de
l'île ? Quel crime ancien ronge leurs âmes ?
J’ai bien aimé ce roman, bien représentatif des obsessions (la folie
des hommes, le sentiment de culpabilité, la quête identitaire) et
fantasmes de l’auteur (masochisme et fascination morbide).
L’intrigue est comme souvent bien mince mais il excelle comme
toujours dans la mise en scène des événements : une atmosphère délétère
et étouffante, une ambiance oppressante et pestilentielle,
des personnages torturés, des mises en scènes très visuelles (les
cérémonies expiatoires, les mortifications et cilices en tous genres,
les enfants hurleurs, les masques). ..
Les répétitions ne manquent malheureusement pas, mais cela reste
tout à fait supportable (j’ai lu précédemment Le murmure des loups qui
contenait tellement de répétitions que ce fut un calvaire
de poursuivre jusqu’au mot fin).
Un bon roman donc, au climat malsain et nuisible au possible, mais
qui reste avant tout un roman d’ambiance où l’atmosphère rendue prime
sur l’intrigue. Ceci dit, je ne comprends pas trop
pourquoi ce roman est paru dans la collection SF tant il ne contient
aucun élément SF, ce roman lorgnant surtout vers le genre fantastique.
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