Quatrième de couverture
Dans les derniers mois de la Seconde Guerre mondiale, Julien,
exilé depuis cinq ans au fond d'un pensionnat, apprend que son
grand-père est mort dans d'étranges circonstances, lui
laissant pour tout héritage les miettes de la propriété familiale,
là-bas, en Normandie. Au sein d'une nature âpre, sur un domaine réduit à
un champ miné par les Allemands et à une maison de
maître qu'une bombe anglaise, non désamorcée, rend inhabitable,
l'enfant doit réapprendre à vivre avec Claire, sa mère, dont il n'a reçu
que de rares lettres lorsqu'il était interne. Très vite,
le jeune garçon prend conscience qu'un mystère ronge le passé de sa
famille. Qui hante les bois aux alentours de la maison? A qui appartient
ce regard que l'enfant sent en permanence posé sur sa
nuque ? Véritable thriller paysan, la Moisson d'hiver nous plonge
dans un monde d'intrigues où la jalousie obsessionnelle pousse chacun
aux pires extrémités et où les secrets de famille prennent
la dimension d'une énigme policière.
Si Serge Brussolo aime mélanger les genres (science-fiction,
fantastique, thriller et roman historique), « La Moisson d’Hiver » fait
partie des romans les plus génériques de l’auteur. Et si ce
roman est l'un des préférés de Serge Brussolo, il pourrait tout de
même dérouter les fans des genres mentionnés précédemment dans la mesure
où ce roman tient plus du suspense psychologique paysan
qu’autre chose, avec un petit côté vieillot et nostalgique. On y
retrouve tout de même la patte de l’auteur dans ce huis clos normand en
pleine déroute allemande à la fin de la deuxième guerre
mondiale : folie, isolement, mensonge, manipulation, tromperie,
faux-semblants, non-dits, haine, vengeance enfin bref il y a tous les
ingrédients qu’il faut pour passer un agréable moment de lecture.
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