Quatrième de couverture
À Kiev, Victor tente péniblement de survivre. Journaliste au chômage, il a adopté Micha, un pingouin dépressif, rescapé du zoo. Lorsqu'un patron de presse propose à Victor de préparer des nécrologies de personnalités encore bien en vie, Victor saute sur l'occasion. Mais voilà que ces personnes se mettent à disparaître à une vitesse alarmante...
Crimes commandités par la mafia ou règlements de comptes politiques ?
Ce roman m’a décontenancée tant je m’attendais à un portait virulent et acide de la société post-soviétique, écrit sur un mode sarcastique déjanté mais néanmoins jubilatoire.
Si l’absurdité des rouages de la société ukrainienne est effectivement bien rendue sur un ton surréalisme et décalé, l’humour « tel que je m’y attendais » n’y avait pas vraiment sa place tant la tristesse et la mélancolie transpiraient à toutes les pages.
Avis en demi-teinte tant j’ai trouvé ce roman souvent longuet et terriblement cafardeux. Sans doute en aurait-il été autrement si mes attentes initiales eussent été différentes, attendant en vain du comique là où il n’y en a jamais eu. Ce roman n’en demeure pas moins original, traitant par l’absurde la déliquescence d’un état post-soviétique avec tout ce que cela entraîne comme lassitude, abattement et apathie désespérante.
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