samedi 31 décembre 2016

Bilan du mois de décembre 2016

Clap de fin, dernier bilan du mois de l'année 2016.  J'en profite pour vous souhaiter à toutes et à tous une excellente nouvelle année 2017 !

Films



* * * *
Paterson (2016) de Jim Jarmusch
Premier Contact (Arrival, 2016) de Denis Villeneuve
Fais de beaux rêves (Fai Bei Sogni, 2016) de Marco Bellocchio
Sully (2016) de Clint Eastwood
Mysterious Skin (2004) de Gregg Araki
Danton (1982) de Andrzej Wajda


* * *
The Immigrant (2013) de James Gray
Marina (2013) de Stijn Coninx
Le Bannissement (Izgnanie, 2006) de Andreï Zviaguintsev
Dead Man (1995) de Jim Jarmusch
Les Possédés (1988) de Andrzej Wajda
Les Frères Karamazov (1957) de Richard Brooks
Le Dernier des hommes (Der letzte Mann, 1924) de Friedrich Wilhelm Murnau


* * (*)
Imperium (2016) de Daniel Ragussis
Equals (2016) de Drake Doremus
Miss Peregrine et les enfants particuliers (2016) de Tim Burton
Julieta (2016) de Pedro Almodóvar
La Religieuse (2013) de Guillaume Nicloux 
Zardoz (1974) de John Boorman
L'Homme qui n'a pas d'étoile (Man without a Star, 1955) de King Vidor


* *
L'Ombre d'un Géant (Cast a Giant Shadow, 1966) de Melville Shavelson



Lectures


* * * *
Des chauves-souris, des singes et des hommes (Gallimard, 2016) de Paule Constant
Victus : Barcelone 1714 (Babel, 2016) de Albert Sànchez Piñol
Les Pêcheurs (Éditions de l'Olivier, 2016) de Chigozie Obioma
La Solitude du docteur March (Belfond, 2010) de Geraldine Brooks
Les possédés (ebook) de Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski  ❤ 



Musée, Exposition, Festival

Picasso. Sculptures (BOZAR/Palais des Beaux-Arts, Bruxelles)










Jim Jarmusch, une autre allure (Cinéma Galeries, Bruxelles)  



vendredi 30 décembre 2016

Zardoz de John Boorman

Zardoz de John Boorman
Avec Sean Connery, Charlotte Rampling, Sara Kestelman
Britannique, 1974


Synopsis

2293. La Terre a été totalement dévastée et la société est divisée en plusieurs castes : les Brutes, les Exterminateurs et les Barbares qui vouent un culte sans limites au dieu Zardoz. Tous oeuvrent pour les Éternels, un groupe d'humains immortels. Ce nouvel équilibre social va être bouleversé lorsque Zed, un Exterminateur, décide de pénétrer chez les Éternels, défiant ainsi le dieu Zardoz.


Mon avis

La période de fin d'année étant synonyme de rediffusions télévisuelles multiples, j'en ai profité pour revoir un Objet Visuel Non Identifié, le fameux Zardoz de John Boorman. Pour les moins cinéphiles, je rappelle que John Boorman n'est pas un réalisateur de série B, puisqu'il a à son actif quelques films assez renommés tels que Délivrance, Excalibur, La Forêt d'émeraude, Rangoon, Hope and Glory, Queen and Country.  Alors comment a-t-il pu s'emmêler les bobines  avec ce film aussi pompier que kitschissime ? Et comment est-il parvenu à convaincre Sean Connery (certes inoubliable dans le rôle de Zed, mais peut-être pas pour de bonnes raisons) et Charlotte Rampling (qui prend visiblement son rôle très au sérieux, renforçant bien malgré elle la  prétention boursouflée du film) de participer à ce long métrage ?  Sans doute pas sur la renommée des costumiers...

 

Quoi qu'il en soit, nous avons la grande joie (?) de suivre les pas de Zed (Sean Connery) en "petite tenue" tout le long du film, slip rouge à tendance cuissardes, poilu à grosse moustache et cheveux longs, une manière comme une autre de souligner avec élégance et légèreté l'extrême virilité de cet exterminateur messianique venu dans le masque de pierre pour pénétrer à l'intérieur du vortex. 


Le masque de pierre est en fait un subterfuge pour soumettre les barbares au nom du Dieu Zardoz, et ce sont les habitants du vortex qui en ont le contrôle.  Le vortex est une région protégée du reste du monde par un mur invisible et les habitants du vortex, qui ont atteint l'immortalité grâce à la technologie, se nomment les Éternels. Mais comme le disait si bien ce cher Woody Allen : L'éternité, c'est long… surtout vers la fin. Bref, ce joli petit monde s'emmerde depuis des siècles et la venue de Zed va égayer un quotidien devenu bien tristoune. Le prétexte tout trouvé est de sonder ses souvenirs pour analyser l'évolution de sa caste, le but non avoué de certaines femelles Éternelles étant de faire meilleure connaissance avec le mâaaale, spécimen en extinction dans le vortex (les hommes y sont efféminés et impuissants depuis belle lurette). 



Zed se prête au jeu à l'étude de bonne volonté, ce qui donne lieu à quelques scènes d'anthologie que je vous laisse le soin de découvrir par vous-mêmes.  C'est également en compagnie de Zed que nous découvrons à quel point la communauté des Éternels n'est pas aussi idyllique que cela : il y a des dissidents (rendus vieux et séniles, relégués dans un asile) et des apathiques (des Éternels atteints de l'apathie, une maladie qui se propage dans le vortex).  Mais il y a surtout le tabernacle (à ne pas confondre avec le juron québécois), une sorte de cristal représentant un espace/un réceptacle infini relié à l'esprit de tous les Éternels et qui conserve la somme de toutes leurs connaissances. Bref, le réalisateur John Boorman est un homme de son époque et les traits de sa communauté des Éternels sont joyeusement pompés sur les caractéristique du courant spirituel New Age des années 70.  Non pour le valoriser,  mais au contraire pour dénoncer toutes les dérives communautaires,  en nous démontrant comment cette communauté vivant en vase clos s'est dégénérée au cours du temps.


Une communauté prise au piège par elle-même mais qui sera libérée par Zed le messie en culotte pagne rouge, un esclave qui ne va pas libérer les autres esclaves (Spartacus, c'est ringard) mais libérer ses maîtres, les possesseurs de la vie éternelle (nettement plus hype).

Tout cela vous semble très alambiqué ? C'est normal. Quoi qu'il en soit, ce film érotique humoristique philosophique métaphysique post apocalyptique zardonique bizarre ne ressemble à aucun autre et en cela, il demeurera à jamais cultissime... à sa façon.



Un film à découvrir, bien évidemment.  La cerise sur le gâteau ? Lorsque Consuella (Charlotte Rampling) découvre enfin ce pour quoi elle est faite : accomplir sa fonction de reproduction. Ouf, on a failli avoir peur dis donc, quel soulagement de se rendre compte que la vie est un cycle et doit le rester. Sachez enfin que Le savoir (= la connaissance) n'est pas suffisant. Ce n'est pas moi qui le dit mais c'est bien Zed l'élu/le briseur de tabernacle, alors forcément, on s'incline devant une telle profession de foi. Quand je vous disais que ce film était cultissime !

Le mâle, c'est moi

L'avis très intéressant de Nébal sur le site Le cafard cosmique.

mardi 27 décembre 2016

Je regarde... donc je suis ! Version 2016

La fin de l’année se traduit souvent sur la blogosphère par des bilans livresques ou cinématographiques. Plutôt qu’un bilan, je vous propose de revenir sur les films vus en 2016 en répondant au TAG initié l’année passée et intitulé comme suit : « Je regarde... donc je suis ! ». Pour rappel, il s’agit de répondre à un petit questionnaire par des titres de films vus au cours de l'année qui vient de s'écouler. Cette année, j’ai essayé d’y répondre en apportant une petite touche d’humour et de poésie. Faut-il y trouver une influence persistante du réalisateur Jim Jarmusch après ma vision de son dernier film Paterson ? Qui peut savoir ?

Décris-toi… 
Je suis un cyborg

Comment te sens-tu ? 
C.R.A.Z.Y.

Décris où tu vis actuellement… 
Sing Street

Si tu pouvais aller où tu veux, où irais-tu ? 
Voir du pays

Ton moyen de transport préféré ? 
La griffe du passé

Ton/ta meilleur(e) ami(e) est… 
Le Bleu du ciel

Toi et tes amis vous êtes… 
Le Vent de la plaine

 Comment est le temps ? 
Ombres et brouillard

Quel est ton moment préféré de la journée ? 
La fin du jour

Qu’est la vie pour toi ?
Le Goût de la cerise

Ta peur ? 
À perdre la raison

Quel est le conseil que tu as à donner ? 
Respire

La pensée du jour… 
Le nôtre parmi les autres

Comment aimerais-tu mourir ? 
Tout en haut du monde

Les conditions actuelles de ton âme ? 
 Les Grandes Ondes (à l'ouest)

Ton rêve ? 
Une fenêtre sur l’été



Affiches des films cités


Je passe maintenant la main à qui veut !

A découvrir également sur ce blog :

* Je regarde... donc je suis ! Version 2015 

lundi 26 décembre 2016

Hommage à George Michael

Cette année 2016 ne fut décidément pas une bonne année pour les artistes de ma jeunesse : George Michael, né Georgios Kyriacos Panayiotou, vient de nous quitter à l'âge de 53 ans à peine. Il m'a accompagnée pendant mes "années folles", où je pouvais danser sur la piste jusqu'aux petites heures du matin, sans jamais me fatiguer (mais comment je faisais ?). 

Il a débarqué dans ma vie avec le groupe Wham!, formé par  George Michael & Andrew Ridgeley, avant de poursuivre avec brio une carrière solo.  J'ai fait quelques fouilles archéologiques et j'ai retrouvé mon 45 tours de l'époque, qui fut un énorme succès en Belgique et ailleurs : Wake me up before you go-go, sorti en 1984. C'était fun, amusant, sans prise de tête, une musique idéale pour s'éclater. Que de bons souvenirs donc. 

RIP George Michael.


samedi 24 décembre 2016

Bonnes fêtes à toutes et à tous !!!

Je m'éloigne temporairement de la blogosphère mais cela ne m'empêche pas de vous souhaiter de joyeuses fêtes de fin d'année ! Par une étrange association d'idées, mes pensées vont aujourd’hui vers une femme qui avait une vénération pour Elvis Presley, au point d'accomplir son pèlerinage en allant régulièrement visiter Graceland, la propriété d'Elvis Presley,  à Memphis. Elle avait trouvé son Dieu, et ma foi, elle n'avait pas mauvais goût non plus. Quoi qu'il en soit, je n'ai jamais éprouvé autant d'amour pour ce chanteur mais sa fascination pour Elvis me fascinait. Je dédicace cette chanson à cette femme passionnée, mais aussi à vous, toutes et tous aussi passionnés à votre manière. Place maintenant à The King. Et bonnes fêtes encore !

mercredi 21 décembre 2016

Le peintre Ruben Monakhov

Ruben Monakhov, né en 1970 à Leningrad (St. Petersbourg), est un peintre russe.  Après avoir terminé ses études à l’École décorative de peinture, de sculpture et d’architecture V. Serov (section graphisme) en 1991, il devient membre de l’union des peintres de Russie en 1999.

Food court, 2015 @ Ruben Monakhov

The green wall, 2015 @ Ruben Monakhov

The Red Curtain, 2015 @ Ruben Monakhov

Window Plants, 2015 @ Ruben Monakhov

Still life with Pomegranate, 2009 @ Ruben Monakhov

Orange Shoes @ Ruben Monakhov

Spring, 2015 @ Ruben Monakhov

Kanonersky tunnel, 2012 @ Ruben Monakhov

Window in the Castle, 2016 @ Ruben Monakhov

Barber, 2015 @ Ruben Monakhov

Frosty evening, 2012 @ Ruben Monakhov

Koka at the beach, 2009 @ Ruben Monakhov

The First Spring Sunset, 2010 @ Ruben Monakhov

The Flooded Pit, 2014 @ Ruben Monakhov

The Full Moon, 2014 @ Ruben Monakhov