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Youth (2015) de Paolo Sorrentino
The Lobster (2015) de Yorgos Lanthimos
Gabrielle (2013) de Louise Archambault ❤
Les femmes du bus 678 (2011) de Mohamed Diab
Élémentaire mon cher Lock Holmes (Without a Clue, 1988) de Thom Eberhardt
Une étrange affaire (1981) de Pierre Granier-Deferre
Le Train (1964) de John Frankenheimer
Le château de l'araignée (1957) d'Akira Kurosawa ❤
Thé et sympathie (Tea and Sympathy, 1956) de Vincente Minnelli ❤
Voyage en Italie (Viaggio in Italia, 1954) de Roberto Rossellini ❤
Convoi de femmes (Westward the Women, 1951) de William A. Wellman ❤
Panique (1946) de Julien Duvivier ❤
Henry V (1944) de Laurence Olivier ❤
Pepe le Moko (1937) de Julien Duvivier
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Maryland (2015) d'Alice Winocour
2 automnes 3 hivers (2013) de Sébastien Betbeder
Blood Ties (2013) de Guillaume Canet
Le fils de l'autre (2012) de Lorraine Levy
Les révoltés de l'Ile du Diable (Kongen av Bastøy, 2011) de Marius Holst
Gone Baby Gone (2007) de Ben Affleck
Anna M. (2007) de Michel Spinosa ❤
Monsieur Hire (1989) de Patrice Leconte
L'Aîné des Ferchaux (1963) de Jean-Pierre Melville
Le Diable boiteux (1948) de Sacha Guitry
Je ne regrette rien de ma jeunesse (1946) d'Akira Kurosawa
Le récupérateur de cadavres (The Body Snatcher, 1945) de Robert Wise
La taverne de la Jamaïque (Jamaica Inn, 1939) d'Alfred Hitchcock
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Testament of youth (2014) de James Kent
Tokyo Fiancée (2014) de Stefan Liberski
Mon âme par toi guérie (2013) de François Dupeyron
This Must Be the Place (2011) de Paolo Sorrentino
Un dimanche comme les autres (Sunday Bloody Sunday, 1971) de John Schlesinger
Que la bête meure (1969) de Claude Chabrol
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L'été des noyés (A Summer of Drowning, 2011) de John Burnside ❤
Sept femmes (2014) de Lydie Salvayre
La guerre d'Espagne (The Battle for Spain: The Spanish Civil War 1936-39, 2005) de Antony Beevor
La guerre des salamandres (Válka s Mloky, 1936) de Karel Čapek
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L'Imposteur (El impostor, 2014) de Javier Cercas
Siegfried. Une idylle noire (Siegfried. Een zwarte idylle, 2000) de Harry Mulisch
Hôtel Iris (Hoteru Airisu, 1996) de Yôko Ogawa
Les inconnus dans la maison (1940) de Georges Simenon
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Dictionnaire amoureux du cinéma (2009) de Jean Tulard
Voici venu le temps du récapitulatif du mois d'octobre, tous genres confondus. Une constatation s'impose : je n'ai jamais vu autant de films sur un petit écran depuis que j'ai accès au Pack Séries Cinéma de Canalsat ! Il faut dire que je suis cernée par de multiples tentations, au point où j'ai du mal à décoller de mon canapé pour me rendre au ciné.
Sans trop de surprise, on retrouvera tout en haut de mon classement des réalisateurs renommés tels que Akira Kurosawa (Le château de l'araignée), Vincente Minnelli (Thé et sympathie), Roberto Rossellini (Voyage en Italie), Laurence Olivier (Henry V), mais également William A. Wellman (Convoi de femmes) et John Frankenheimer (Le Train, un film dans le genre "efficace"). De petits bijoux, à voir ou à revoir.
Pour rester dans les anciens films, le réalisateur français Julien Duvivier m'a convaincue avec deux longs métrages, que sont Pepe le Moko et Panique, ce dernier étant une adaptation très intéressante du roman Les fiançailles de M. Hire de Georges Simenon. J'y reviendrai probablement plus en détails dans les semaines qui viennent (j'ai vu dans la foulée une autre adaptation du roman, Monsieur Hire par Patrice Leconte).
En ce qui concerne les films plus récents, je retiens principalement la réalisatrice canadienne Louise Archambault, pour toute l'émotion ressentie à la vision de son film Gabrielle. J'ai beaucoup apprécié également Le fils de l'autre de Lorraine Levy (qui aborde la question de l'identité), Les femmes du bus 678 de Mohamed Diab (qui aborde le harcèlement sexuel des femmes en Égypte, avec sans doute peu de moyens mais beaucoup d'idées - un premier film très prometteur) et Anna M. de Michel Spinosa (qui aborde l'érotomanie avec l'époustouflante Isabelle Carré, qui a réussi à me faire peur).
Peu de films vus au Cinéma mais quelques mots quand même : la magie du réalisateur Paolo Sorrentino, avec son dernier film Youth, a fonctionné une nouvelle fois sur moi. Mais il a fallu m'attarder sur les fioritures pour comprendre le sens de la mélodie. Maryland d'Alice Winocour n'est sans doute pas un film incontournable pour le commun des mortels mais il le devient pour les fans de l'acteur Matthias Schoenaerts, dont je fais partie. Et pas seulement pour ses beaux muscles (bien qu'ils le soient aussi). Je me suis par contre ennuyée à la vision du film Testament of Youth de James Kent, que j'ai trouvé bien plat, bien lisse et bien trop convenu. Reste les images soignées et la joliesse de l'actrice Alicia Vikander. L'ovni du mois, c'est bien sûr The Lobster de Yorgos Lanthimos, un film souvent drôle, parfois cruel mais toujours féroce. Un film étrange qui nous échappe parfois, mais très riche en interprétations diverses (ce que j'adore).
Un dernier point sur mes lectures. L'été des noyés de John Burnside ne fera sans doute pas l'unanimité (genre très hybride) mais je l'ai adoré, comme son roman précédent. J'ai eu plus de mal avec le roman Hôtel Iris de Yôko Ogawa, qui traite du sadomasochisme. Un sujet pour lequel j'ai peu d'affinité mais il faut reconnaitre le grand talent de l'auteur japonais pour aborder cette thématique. Grande découverte avec l'écrivain tchèque Karel Čapek (1890-1938) et son roman La guerre des salamandres, une satire qui dénonce le national-socialisme. J'ai appris par la même occasion que Karel Čapek était l'un des pères fondateurs de la science-fiction moderne. Petite parenthèse en passant : saviez-vous que l'invention du mot robot n'appartient pas à Isaac Asimov mais apparait pour la première fois dans sa pièce de théâtre de science-fiction R. U. R., en 1920 ? Le sous-titre en anglais du titre tchèque Rossumovi univerzální roboti a été inventé par son frère Josef, et ce à partir du mot tchèque robota, qui signifie « travail » ou « servage ». L'humour noir est au rendez-vous dans ce roman, comme souvent chez les auteurs de la MittelEuropa, que j'apprécie particulièrement. J'ai été relativement déçue par L'Imposteur de Javier Cercas, qui avait pourtant un sujet en or (l'histoire vraie d'un homme qui s'est inventé un passé, au point de devenir célèbre en Espagne, avant que son imposture ne soit démasquée il y a quelques années), mais qui m'a ennuyée au bout d'une centaine de pages. C'est ce que j'appelle du journalisme mais pas de la littérature. Et si Javier Cercas fait référence au récit De sang-froid de Truman Capote, on ne peut que constater la nette supériorité de son prédécesseur. Pour rester en Espagne, je conseille la lecture La guerre d'Espagne de Antony Beevor, qui revient sur tous les enjeux nationaux et internationaux, ainsi que sur les moments clés de cette guerre civile. Instructif, agréable à lire et peut-être indispensable pour ceux que le sujet intéresse. Et un petit Simenon pour terminer, Les inconnus dans la maison, un roman qui sera adapté au cinéma par deux fois en France : en 1942 par Henri Decoin et en 1992 par Georges Lautner. Deux films à voir au mois de novembre, j'y reviendrai sans doute.
Voilà en quelques mots mon bilan du mois d'octobre. N'hésitez surtout pas à commenter ou poser des questions supplémentaires, je suis toute ouïe :-)