mardi 31 mai 2016

Bilan du mois de mai 2016


Films


* * * *
Zootopia (2016) de Byron Howard et Rich Moore
Le Bouton de nacre (El Botón de Nácar, 2015) de Patricio Guzmán 
Vers l'autre rive ( Kishibe no tabi, 2015) de Kiyoshi Kurosawa ❤
Shaun le mouton (Shaun the Sheep Movie, 2015) de Richard Starzak et Mark Burton ❤
Harry dans tous ses états (Deconstructing Harry, 1997) de Woody Allen
Goya l'hérétique (Goya, oder Der arge Weg der Erkenntnis, 1971) de Konrad Wolf
Bunny Lake a disparu (Bunny Lake Is Missing, 1965) de  Otto Preminger  ❤ 
America, America (1963) d'Elia Kazan 
Elle et lui (An Affair To Remember, 1957) de Leo McCarey  ❤


* * *
Cemetery of Splendour (Rak ti Khon Kaen, 2015) de Apichatpong Weerasethakul
Miss Hokusai (2015) de Keiichi Hara
Notre petite soeur (Umimachi Diary, 2014) de Hirokazu Kore-eda
Vampires en toute intimité ( What We Do in the Shadows, 2014) de Jemaine Clement
Samson & Delilah (2009) de Warwick Thornton
Celebrity (1998) de Woody Allen
Les Grandes gueules (1965) de Robert Enrico
Les Assassins sont parmi nous (Die Mörder sind unter uns, 1946) de Wolfgang Staudte
Mon épouse favorite (My Favorite Wife, 1940) de Garson Kanin


* * (*)
Ave, César! (Hail, Caesar!, 2016) de Joel et Ethan Coen
Taxi Téhéran (Taxi, 2015) de Jafar Panahi
The Duke Of Burgundy (2014) de Peter Strickland
Ilo Ilo (2013) de Anthony Chen
Police Python 357 (1976) d'Alain Corneau 




Romans



* * * *
Corps et âme de Frank Conroy ❤
Avenue des mystères de John Irving ❤

* * *
L'intérêt de l'enfant d'Ian McEwan
Bataille de chats d'Eduardo Mendoza



Voici venu le temps du bilan du mois de mai. Comme vous pouvez le constater, je n’ai pas beaucoup suivi l’actualité cinématographique ces dernières semaines : aucun film vu au cinéma (trop la flemme et pas envie de perdre mon temps dans les transports en communs) et pas un mot sur le Festival de Cannes (mais QUI a dévoilé subrepticement sa petite culotte cette année ?). J’ai tout de même regardé la cérémonie d’ouverture du Festival… et euh… on va tout de suite passer à un autre sujet. 

Ceci étant dit, ce mois-ci fut un très bon cru. Il a débuté excellemment avec quelques films japonais assez récents et tous vus en VOD (remarque en passant, je suis très satisfaite de la qualité des images en HD et de la facilité d’utilisation). Passons aux autres films. Mes nominés du mois dans la section humour sont : Shaun le mouton (2015), Vampires en toute intimité (2014) et une comédie américaine à l’ancienne, Mon épouse favorite (1940), avec le séduisant Cary Grant. Ma Palme d’Or de la comédie romantique revient à Elle et lui (1957) de Leo McCarey. 

Je poursuis le cycle consacré à Woody Allen sur une chaîne télévisée belge et ma moisson fut assez bonne également, avec Harry dans tous ses états (1997) et Celebrity (1998). Ce furent visiblement les années où Woody Allen s’intéressait de près à un sujet épineux, j’ai nommé la fellation, dans la mesure où elle occupe une place non négligeable dans ces deux films, avec à la clé une scène assez mémorable que je ne suis pas prête à oublier. Sacré Woody ! 

Quelques belles découvertes ont été faites également grâce au programme TV, que je décortique désormais savamment : Samson & Delilah de Warwick Thornton (Caméra d'Or 2009), Goya l'hérétique (1971) de Konrad Wolf (avec Fassbinder, j’ai appris que Konrad Wolf (1925-1982) serait le plus grand cinéaste allemand de la seconde moitié du XXe siècle, comme quoi j’ai encore beaucoup de choses à apprendre sur le Cinéma et c’est tant mieux) et Les Grandes gueules (1965) de Robert Enrico (quel plaisir de retrouver Bourvil, Lino Ventura et Michel Constantin). Et j'ai enfin pris le temps de voir America, America (1963) d'Elia Kazan.

Les films les moins bien notés ne sont pas mauvais pour autant, disons que je les ai trouvés bancals tout en n’étant pas dénués d’intérêt. Quelques abandons en cours de vision mais ils ont été très vite oubliés. 

Mes deux coups de cœur littéraires du mois furent Corps et âme de Frank Conroy et le tout dernier roman de John Irving, Avenue des mystères. Coïncidence, l’ombre tutélaire de Charles Dickens plane sur ces deux romans, qui sont des récits d’apprentissage de deux jeunes orphelins pauvres, l’un qui deviendra musicien et l’autre écrivain, au destin bouleversé par leurs rencontres respectives. John Irving revient en tout cas en très grande forme, avec un récit foisonnant au rythme trépidant.

L’heure est venue pour moi de mettre ce blog en mode pause pendant une vingtaine de jours à partir du 2 juin, histoire de me ressourcer en famille tout en découvrant un pays que je ne connais pas encore, le Monténégro. Mode non connecté et sans laptop. N’hésitez pas à poster vos commentaires en attendant, je me ferai un plaisir de vous répondre à mon retour. 

Portez-vous bien d’ici là, je vous dis à bientôt !

L'ile de Sveti Stefan dans la municipalité de Budva, Montenegro CC BY-SA 3.0
 

lundi 30 mai 2016

Marilyn takes the subway by Ed Feingersh





A propos du photographe  Ed Feingersh (merci encore Ronnie pour cette info), je vous renvoie à cette page très intéressante : Le mystère Ed Feingersh.


dimanche 29 mai 2016

America, America d'Elia Kazan


« Je m’appelle Elia Kazan. Je suis Grec par le sang, Turc de naissance et Américain parce que mon oncle fit un voyage » 

Ainsi commence le film le plus personnel d’Elia Kazan, "America, America", accompagné de la voix off du réalisateur. S’il ne fait aucun doute qu’il a mis beaucoup de lui-même dans le personnage principal du jeune Stavros, qui n’est autre que l’alter ego de son oncle Avraam, le frère de son père qui fut le premier de la famille à avoir émigré aux Etats-Unis pour fuir la persécution turque, c’est aussi pour la première fois qu’Elia Kazan s’attelle seul à l’écriture du scénario sans passer par un romancier ou un dramaturge. Et si le film traite d’un sujet intemporel, à savoir celui d’un voyage semé d’embuches vers la terre promise d’un jeune homme qui a tout à apprendre de la vie, offrant par excellence un récit d’apprentissage avec tout ce que cela comporte de compromissions, de ruses, de mensonges, de violences (allant jusqu’au meurtre) et d’impostures pour atteindre son but, il s’ancre aussi véritablement dans un contexte géopolitique bien particulier. Les décors désertiques, les paysages sauvages, l’absence de stars, l’utilisation du noir et blanc ainsi que des gueules burinées d’acteurs non-professionnels donnent à l’ensemble un cachet d’authenticité assez incroyable, le film allant même jusqu’à aborder le début du génocide arménien. Tout le récit passe par le regard de Stravos le solitaire, qui doit trouver sa place parmi les hommes tout en étant chargé par sa famille d’une mission qui prend ici l’allure d’une véritable odyssée biblique, tant le film décrit avec minutie toutes les étapes éprouvantes du voyage. Un apprentissage douloureux tant il démontre la dureté impitoyable de la vie, nécessitant une lutte permanente pour survivre. Car « Etre humain est un luxe qu’on ne peut pas se permettre. Les gens en profitent ». Dans son désir d’être ailleurs, Stravos incarne à jamais ce garçon élu et maudit à la fois, cet exilé qui embrassera le sol américain à son arrivée mais qui en aura payé le prix fort, celui de la trahison et de la corruption. 

 Un grand film d’Elia Kazan, bien évidemment !


Réalisateur : Elia Kazan
Acteurs : Stathis Giallelis, Frank Wolff, Harry Davis, Elena Karam
Origine : États-Unis
Année de production : 1963
Durée : 3h08

A lire également sur ce blog, du même réalisateur :

* La fièvre dans le sang d'Elia Kazan
* Les Visiteurs d'Elia Kazan

jeudi 26 mai 2016

The Art of Entertainment : Vincente Minnelli

Je vous présente aujourd'hui deux films de Vincente Minnelli, un réalisateur que j'affectionne tout particulièrement. Deux films que j'ai énormément appréciés, pour le meilleur et pour le rire !


Le Pirate par Vincente Minnelli
États-Unis - 1948
Sortie DVD 05/09/2007 

Nous sommes aux Caraïbes au 19e siècle. Manuela (Judy Garland) s'ennuie et ne supporte pas de devoir se marier avec le maire de la ville, le gros Don Pedro Vargas (Walter Slezak). Elle préfère passer ses journées à fantasmer sur le légendaire pirate Macoco, qu’elle imagine volontiers jeune, beau, courageux et svelte. Une troupe de comédiens débarquent en ville, menée par Serafin (Gene Kelly), qui n’est pas insensible aux charmes de Manuela. Lorsqu’il découvre, par un subterfuge, qu’elle rêve du pirate Macoco, il décide de se faire passer pour le pirate… 

Avec un scénario aussi improbable que grotesque, Vincente Minnelli nous embarque séance tenante dans un film musical d’un dynamisme, d’une drôlerie et d’une fantaisie à toute épreuve. Superbe visuellement, un duo qui fonctionne du tonnerre et des numéros musicaux aux chorégraphies enchanteresses qui s’enchaînent à vive allure. Cerise sur le gâteau, je pense n’avoir jamais trouvé Gene Kelly aussi diablotin que sexy. Un régal je vous dis ! 


Vous voulez en savoir plus sur ce film ? Je vous invite à lire la chronique du Cinéphile Stakhanoviste.



La Roulotte du plaisir par Vincente Minnelli
États-Unis - 1954
Sortie DVD 02/05/2006

L'ingénieur Nick Collini (Desi Arnaz) s'apprête à épouser la charmante Tacy Bolton (Lucille Ball). Lasse des absences répétées de Nick, Tacy rêve de pouvoir le suivre dans tous ses déplacements professionnels. D’abord réfractaire, Nick se laisse convaincre lorsque Madame tombe amoureuse d’une superbe caravane jaune vif de douze mètres de long, dotée de tout l'équipement domestique nécessaire. Mais le voyage de noces du couple à travers les États-Unis à bord de la roulotte vire tout doucement au cauchemar…

Ce pur divertissement est une comédie aussi légère que divertissante, présentant même quelques scènes franchement hilarantes et burlesques à souhait. Et il se paye également le luxe d’égratigner au passage The American Way of Life des années 50 en offrant une vision décapante de la société de consommation.  N’oublions pas non plus le couple formé par Desi Arnaz et Lucille Ball, aussi bien à la scène qu’à la ville, qui fait des étincelles ! Si La Roulotte du plaisir reste un film plutôt mineur dans la filmographie de Vincente Minnelli, il sera l'un de ses plus gros succès commerciaux, sans doute grâce à son couple vedette, très populaire aux Etats-Unis à cette époque. Film mineur ou succès populaire, peu importe, on s’y amuse beaucoup et c’est bien là le principal.


Vous voulez en savoir plus sur ce film ? Je vous invite à lire la critique du film par Erick Maurel, publiée chez dvdclassik.


 A lire également sur ce blog, du réalisateur Vincente Minnelli :

* L'horloge 
* Lame de fond
* Les Ensorcelés
* La Vie passionnée de Vincent van Gogh


mercredi 25 mai 2016

Gabriel Pacheco (illustrateur)

Né en 1973, Gabriel Pacheco est auteur-illustrateur mexicain. Son blog pour plus d'informations.

Le Livre de la jungle,  écrit par Rudyard Kipling et illustré par Gabriel Pacheco  

Le Livre de la jungle, écrit par Rudyard Kipling et iIllustré par Gabriel Pacheco     

La belle et la bête, écrit par Jeanne-Marie Leprince de Beaumont et illustré par Gabriel Pacheco

La belle et la bête, écrit par Jeanne-Marie Leprince de Beaumont et illustré par Gabriel Pacheco

Alice au pays des merveilles, écrit par Lewis Carroll et illustré par Gabriel Pacheco

Moby Dick, écrit par de H. Melville et illustré par Gabriel Pacheco

Les Misérables, écrit par de Victor Hugo et illustré par Gabriel Pacheco

Les Misérables, écrit par de Victor Hugo et illustré par Gabriel Pacheco

Frida Kahlo (una historia posible), écrit par de María Baranda 
Illustré par Gabriel Pacheco

Illustration par Gabriel Pacheco

mardi 24 mai 2016

Faire des bêtises, oui, mais en beauté et en toute féminité !


Première apparition à l'âge de cinq ans de l’actrice américaine Dorothy Adelle DeBorba (1925 - 2010), dans l’épisode Pups is Pups ! de la série Our Gang (Les Petites Canailles). Une série télévisée ayant pour sujet les aventures d’une bande de chérubins gaffeurs, farceurs et indisciplinés. Débutant en 1922, cette série fut créée par Hal Roach. Il produira environ 2 000 films, dont la plupart des films interprétés par Laurel et Hardy.

Title card for the 1937 Our Gang comedy Rushin' Balle

Sources : Wikipédia et Ronnie :-)


mardi 17 mai 2016

Classic Movies : Martin Gabel, Otto Preminger et Leo McCarey


The Lost Moment par Martin Gabel
États-Unis - 1947
Sortie DVD 15/04/2015

Un éditeur américain est prêt à tout pour récupérer les lettres d'amour du défunt poète Jeffrey Ashton, léguées à sa muse. Une ancienne amante aujourd’hui âgée de 105 ans qui vit recluse dans un vieux palais vénitien en compagnie de sa nièce Tina, au comportement très étrange. 

Cette adaptation de la nouvelle « Les Papiers d'Aspern » de Henry James par l’acteur Martin Gabel, qui signe ici son unique film en tant que réalisateur, ravira les amateurs de films d'atmosphère gothique se déroulant dans d’anciennes demeures autrefois majestueuses mais aujourd’hui délabrées et plongées dans la pénombre. A l’image de cette vieille femme (Agnes Moorehead, méconnaissable sous son maquillage) et de sa nièce, une jeune femme fantasque et rêveuse souffrant d’un dédoublement de personnalité, conférant à l’ensemble une tonalité flirtant parfois avec le genre fantastique. A défaut d’être passionnant de bout en bout, le film arrive à tirer suffisamment parti du décor et de la psychologie de ses personnages pour éveiller notre intérêt, tout en présentant une belle photographie qui mérite toute notre attention.

Vous voulez en savoir plus sur ce film ? Je vous invite à lire la chronique du Cinéphile Stakhanoviste.




Elle et lui par Leo McCarey
États-Unis - 1957
Sortie DVD 11/05/2005, sortie Blu-ray 01/02/2012

Un coureur de jupon renommé (Cary Grant) et une belle chanteuse de cabaret (Deborah Kerr), chacun déjà fiancés de son côté en vue d’un prochain mariage très avantageux financièrement, tombent amoureux l’un de l’autre au cours d’une traversée sur un paquebot. Ils se donnent six mois pour rompre leurs engagements respectifs, tout en s’assurant une autonomie financière en s'insérant dans la vie professionnelle. Six mois passent, mais le rendez-vous fixé à cette date au sommet de l'Empire State Building ne se passe pas comme prévu… 

Envie de vous plonger dans un grand film d’amour ? Alors ce film est fait pour vous ! Un film tour à tour charmant, délicieux, amusant, sentimental et dramatique, porté par deux beaux et bons acteurs et filmé avec délicatesse mais sans mièvrerie.  Il faudrait vraiment faire la fine bouche pour ne pas se laisser emporter par cette histoire romantique d’un rendez-vous manqué. Des films de cette qualité, j’en redemande !

Vous voulez en savoir plus sur ce film ? Je vous invite à lire la chronique Reprise d’Elle et Lui de Leo McCarey sur le blog de Newstrum.



Bunny Lake a disparu par Otto Preminger
États-Unis - 1965
Sortie DVD 04/06/2014, version restaurée

Ann Lake (Carol Lynley), jeune mère américaine célibataire venue rejoindre son frère à Londres, dépose sa fille Bunny dans sa nouvelle école. Mais lorsqu’elle revient la chercher, non seulement sa fille a disparu mais personne ne semble l’avoir vue depuis qu’elles ont débarqué en Angleterre. Chargé de l'enquête, le lieutenant Newhouse (Laurence Olivier) découvre qu'Ann avait dans son enfance une amie imaginaire prénommée Bunny. De quoi mettre en doute l’existence même de la fillette... 

Un très bon thriller psychologique, qui doit beaucoup à l’excellence de la mise en scène d'Otto Preminger, qui signe sans doute ici un de ses meilleurs films. Oscillant entre la folie, le mensonge et le complot, il distille une atmosphère inquiétante et parfois même limite dérangeante, tout en suscitant chez le spectateur une tension grandissante. Si on peut regretter une fin un brin branquignole, il n’en demeure pas moins une très belle réussite,  à ne pas manquer.

Vous voulez en savoir plus sur ce film ? Je vous invite à lire la chronique du Cinéphile Stakhanoviste, ainsi que celle de Martin du blog Mille et une bobines.


En conclusion, je vous ai présenté trois films qui ont comme point commun leur ancienneté, tout en étant très différents les uns des autres. Peu importe, je vous les conseille tous tant ils sont remarquables dans leur genre respectif.


samedi 14 mai 2016

Samson & Delilah de Warwick Thornton

Samson and Delilah de Warwick Thornton
Australie, 2009
Disponible en DVD et VOD

Samson et Delilah vivent dans une communauté aborigène isolée dans le désert du centre de l'Australie. Samson est un jeune homme mutique (muet ?) qui dilue son ennui dans les vapeurs d’essence. Il est amoureux de Delilah, qui vit avec sa grand-mère dans une extrême pauvreté. Et ce n’est pas l’achat de leur peinture par un marchand blanc pour une somme dérisoire qui changera la donne. 

Pauvreté, ennui, exclusion, solitude, voilà le quotidien de cette communauté laissée à elle-même au milieu de nulle part. Jusqu’au jour où la grand-mère de Delilah décède dans la nuit. Maltraitée et rejetée par les villageoises pour avoir mal soigné sa grand-mère, Delilah (qui s’est coupée les cheveux en signe de deuil) et Samson décident de s’enfuir à bord d’une camionnette volée pour rejoindre la ville. Mais quitter leur communauté va s’avérer plus compliqué que prévu… 

Arte a eu la bonne idée de diffuser récemment le premier film du cinéaste aborigène Warwick Thornton, très remarqué au Festival de Cannes 2009, puisqu’il gagnera le Prix de la Caméra d'Or qui récompense le meilleur premier long métrage de toutes les sections du festival. Et il faut bien avouer qu’à la vision de ce premier film, il ne fait aucun doute que nous sommes bien en présence d’un réalisateur prometteur. Car cette histoire d’amour « pas comme les autres » entre ces deux adolescents, qui ne communiquent quasi jamais par la parole mais essentiellement par la musique ou par les regards, marquent les esprits par la véracité qui s’en dégage. Une dérive de deux âmes en survie qui fait écho à celle du peuple aborigène d'Australie centrale. 

Une bien jolie réussite pour un film âpre et sans concession, mais qui se termine malgré tout sur une note d’espoir.


mercredi 11 mai 2016

Marthes Donas (peinture)

Marthe Donas (Anvers, 26 octobre 1885 - Audregnies, 31 janvier 1967),  également connue sous les pseudonymes Tour Donas ou Tour d'Onasky, découvre le cubisme et le modernisme à Paris pendant la première guerre mondiale. Membre du groupe de la Section d'Or, elle y côtoie d’autres artistes connus comme Larionov, Gleizes, Survage et Van Doesburg. A Nice, elle travaille avec l'artiste russe Alexander Archipenko. De retour en Belgique, elle cesse de peindre pour raisons familiales en 1927, mais revient pleine d'enthousiasme à la peinture en 1947. Une seconde carrière commence. Le Musée des Beaux-Arts de Gand (MSK) présente la première grande exposition à être consacrée à cette artiste hors du commun. 

Marthes Donas

Marthes Donas

Marthes Donas

Marthes Donas

Marthes Donas

Marthes Donas

Marthes Donas

Marthes Donas

Marthes Donas


Musée des Beaux-Arts de Gand 
Marthes Donas
L'avant-gardiste Belge

05.03.16 - 05.06.16