Un nouveau cadavre est retrouvé à Reykjavik. L'inspecteur
Erlendur est de mauvaise humeur : encore un de ces meurtres
typiquement islandais, un " truc bête et méchant " qui fait perdre son
temps à la police... Des photos pornographiques retrouvées chez
la victime révèlent une affaire vieille de quarante ans. Et le
conduisent tout droit à la " cité des Jarres ", une abominable
collection de bocaux renfermant des organes...
N’ayant pas lu la série dans l’ordre de parution des romans, La cité de Jarres est la première enquête de l’inspecteur Erlendur mais ma troisième lecture en ce qui me concerne. Une conclusion s’impose à la lecture de mes trois romans d’Indridason : je suis accro à l’ambiance particulière de ces polars venus du nord, au ton sombre, rude et froid.
Ce premier roman, où il est question de viol, de filiation, d’hérédité et de recherches génétiques, est de bonne facture et ne m’a pas déçue, même si je l’ai trouvé un peu en deçà des autres romans déjà lus : l’approche psychologique y est moins poussée et le dénouement sans trop de surprises. Mais nous sommes bien chez l’inspecteur Erlendur : la victime est plus du coté du meurtrier que celui de la personne assassinée, l’enquête en cours sert souvent de prétexte à dénouer les fils d’événements qui se sont passés bien avant le meurtre proprement dit et l’élucidation de disparitions anciennes y tient toujours une place prépondérante.
On y parle également d’actualité scientifique islandaise et de débats éthiques qui ont agité le pays lorsque la société DeCode Genetics, filiale d’un puissant groupe pharmaceutique, a acheté pour une somme rondelette au gouvernement islandais les données génétiques de toute la population en vue d’effectuer des recherches de grande ampleur sur les maladies génétiques héréditaires, la population insulaire constituant un groupe cible idéal pour ce type de recherche du fait de sa grande homogénéité.
'La Cité des jarres' a remporté le prix Clé de verre du roman noir scandinave, le prix Mystère de la critique 2006 et celui du coeur noir. Il a également été adapté au cinéma sous le titre Jar City.
N’ayant pas lu la série dans l’ordre de parution des romans, La cité de Jarres est la première enquête de l’inspecteur Erlendur mais ma troisième lecture en ce qui me concerne. Une conclusion s’impose à la lecture de mes trois romans d’Indridason : je suis accro à l’ambiance particulière de ces polars venus du nord, au ton sombre, rude et froid.
Ce premier roman, où il est question de viol, de filiation, d’hérédité et de recherches génétiques, est de bonne facture et ne m’a pas déçue, même si je l’ai trouvé un peu en deçà des autres romans déjà lus : l’approche psychologique y est moins poussée et le dénouement sans trop de surprises. Mais nous sommes bien chez l’inspecteur Erlendur : la victime est plus du coté du meurtrier que celui de la personne assassinée, l’enquête en cours sert souvent de prétexte à dénouer les fils d’événements qui se sont passés bien avant le meurtre proprement dit et l’élucidation de disparitions anciennes y tient toujours une place prépondérante.
On y parle également d’actualité scientifique islandaise et de débats éthiques qui ont agité le pays lorsque la société DeCode Genetics, filiale d’un puissant groupe pharmaceutique, a acheté pour une somme rondelette au gouvernement islandais les données génétiques de toute la population en vue d’effectuer des recherches de grande ampleur sur les maladies génétiques héréditaires, la population insulaire constituant un groupe cible idéal pour ce type de recherche du fait de sa grande homogénéité.
'La Cité des jarres' a remporté le prix Clé de verre du roman noir scandinave, le prix Mystère de la critique 2006 et celui du coeur noir. Il a également été adapté au cinéma sous le titre Jar City.
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