Extrait
Les vies se transforment en trajectoire. Les oscillations, les hésitations, les choix contrariés, les déterminations familiales, le libre arbitre réduit comme peau de chagrin, les deux pas en avant trois pas en arrière sont tous gommés finalement pour ne laisser apparaître que le tracé d’une comète. C’est ainsi qu’Itxaga devint peu à peu ce qu’il est encore et que, de loin, on ne pouvait lui imaginer une autre vie que la sienne.
Les vies se transforment en trajectoire. Les oscillations, les hésitations, les choix contrariés, les déterminations familiales, le libre arbitre réduit comme peau de chagrin, les deux pas en avant trois pas en arrière sont tous gommés finalement pour ne laisser apparaître que le tracé d’une comète. C’est ainsi qu’Itxaga devint peu à peu ce qu’il est encore et que, de loin, on ne pouvait lui imaginer une autre vie que la sienne.
Mon avis
Véronique Ovaldé avait déjà retenu mon attention lors de la lecture de son roman Déloger l’animal, paru en 2005. Un sujet original à l’atmosphère étrange, mélancolique et onirique, le tout porté par une plume poétique et un auteur que j’allais suivre sans aucun doute. Et j'ai retrouvé avec plaisir la plume gracieuse de Véronique Ovaldé, avec cette touche originale de réalisme magique qui la distingue de la plupart des écrivains français contemporains. Avec ce roman sur la filiation et la transmission, la féminité et la maternité, la fragilité et la faiblesse des femmes mais aussi leur désir d’émancipation et leur rage de vivre malgré le poids du passé, Véronique Ovaldé m’a conquise définitivement !
Quatrième de couverture
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