Quatrième de couverture
Pendant la canicule de l’été 1976, dans la campagne oxonienne, une
jeune femme rend visite à sa mère, dont les propos la désarçonnent.
Que penser en effet quand votre mère si anglaise, si digne, vous annonce
tout de go qu’elle n’est pas Sally Gilmartin mais Eva
Delectorskaya, une émigrée russe et une ex-espionne de haut vol ? Et
pourtant Ruth Gilmartin doit s’y résoudre : tout est vrai. Depuis
trente et quelques années, pour tenter de retrouver la
sécurité, voire sauver sa peau, Sally-Eva a échafaudé avec soin le
plus vraisemblable des mensonges. Au fil de la lecture du mémoire que
lui remet sa mère, Ruth voit sa vie basculer. À qui se
fier ? À personne justement, comme le voulait la règle numéro un du
séduisant et mystérieux Lucas Romer qui a recruté Eva en 1939 pour les
services secrets britanniques. Mais Ruth comprend. Si
Eva se découvre maintenant, c’est qu’elle a besoin de l’aide de sa
fille pour accomplir sa dernière mission : régler une fois pour toutes
son compte à un passé qui, du Nouveau-Mexique à un petit
village de l’Oxfordshire, s’acharne à vouloir rattraper une vie,
déjà depuis longtemps, habitée par la peur.
Les nombreux billets parus sur ce roman m’avaient donné
envie de le lire, et grand bien m’en a fait. Quel bon roman d’espionnage
que voilà : suspense, portraits intimistes, rythme
bien mené, finesse et ton juste, faits historiques admirablement
romancés, écriture fluide, un roman qu’on ne lâche plus dès les
premières lignes et qui procure un très agréable moment de
lecture, idéal pour se détendre sans être dénué d’intérêt dans la
mesure où je ne connaissais pas les faits historiques évoqués (à savoir
les manipulations diverses de l’opinion publique
américaine par les services secrets britanniques – la BSC - dans les
années 39-41 afin d’amener les Etats-Unis à rejoindre l’Angleterre dans
le conflit européen en vue d’écourter la guerre et
d’accélérer la victoire contre l’Allemagne nazie).
Autant j’avais été déçue à la lecture de son recueil de nouvelles paru en 2005 « La femme sur la plage avec un chien » (constituant de ce fait une très mauvaise entrée en matière dans l’œuvre de Boyd), autant je vous conseille « La vie aux aguets » du même auteur. Je suis donc plus que partante pour lire d’autres histoires de William Boyd mais vu qu’il semble capable du meilleur comme du pire, n’hésitez surtout pas à me conseiller l’un ou l’autre de ses romans que vous avez particulièrement apprécié.
Autant j’avais été déçue à la lecture de son recueil de nouvelles paru en 2005 « La femme sur la plage avec un chien » (constituant de ce fait une très mauvaise entrée en matière dans l’œuvre de Boyd), autant je vous conseille « La vie aux aguets » du même auteur. Je suis donc plus que partante pour lire d’autres histoires de William Boyd mais vu qu’il semble capable du meilleur comme du pire, n’hésitez surtout pas à me conseiller l’un ou l’autre de ses romans que vous avez particulièrement apprécié.
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