Quatrième de couverture
Empire dérisoire que se sont constitué ceux qui l’ont toujours habité
comme ceux qui sont revenus y vivre, un petit village corse se voit ébranlé par
les prémices de sa chute à travers quelques personnages qui, au prix de
l’aveuglement ou de la corruption de leur âme, ont, dans l’oubli de leur
finitude, tout sacrifié à la tyrannique tentation du réel sous toutes ses
formes, et qui, assujettis aux appétits de leur corps ou à leurs rêves
indigents de bonheur ou d’héroïsme, souffrent, ou meurent, de vouloir croire
qu’il n’est qu’un seul monde possible.
Un roman aux accents philosophiques sympathiques qui se veut sans nul doute
ambitieux mais qui ne s’élève jamais véritablement, se lisant sans déplaisir
mais sans passion non plus, restant souvent à la surface des personnages et des
événements. Avec la sensation qu’il ne va plus m’en rester grand-chose dans les
quelques mois à venir, si ce n’est une certaine propension au fatalisme et au
délitement. Un prix Goncourt un peu surprenant en ce qui me concerne, trouvant
le roman assez moyen sans être mauvais pour autant. Je vais toutefois tenter de
lire un autre roman du même auteur, histoire de confirmer ou non cette première
impression mitigée.
Remarque en passant : ne vous fiez pas à la quatrième de couverture
particulièrement pédante à mon goût.
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