Quatrième de couverture
À quoi rêve Onofre Bouvila
en
franchissant les portes de cette ville des prodiges, geyser
bouillonnant que cette Barcelone qui s'apprête à accueillir la prochaine
exposition universelle de 1887 ? Suivant le cours du fleuve de
l'exode, Onofre quitte sa campagne pour la ville. Et, malgré sa
bonne volonté, il se heurte à un monde qu'il ne connaît pas, lardé d'une
pauvreté issue d'une crise économique durable. Alors qu'il
est sans le sou et que l'expulsion est pour le lendemain, une nuit,
lui apparaît la bonne à tout faire de la pension qui lui sert d'abri.
Tel l'ange Gabriel, elle lui offre la porte de sortie qui
le conduira à gravir les échelons d'une réussite sociale qui le
mènera de l'exposition universelle de 1887 à celle de 1929, du statut
précaire de distributeur de tracts anarchistes à celui
d'industriel de génie...
Si l’histoire de la ville de Barcelone est excellemment rendue dans
ce roman, je n’ai pas pu m’empêcher d’y trouver le temps long. Le
traitement et le manque de psychologie du personnage
principal a certainement contribué au manque d’intérêt pour le
récit. Un roman qui demande toute son attention tant il est dense et les
personnages multiples, certaines événements s’imbriquant
plus ou moins bien au fil de la lecture. A lire sans aucun doute
pour les amoureux de la ville de Barcelone. Ne la connaissant pas, cela
n’a peut-être pas aidé à apprécier ce roman comme il se
doit. J’aurai mieux apprécié un roman moins riche sur le plan
historique mais plus prenant dans l’incarnation des personnages.
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