dimanche 16 décembre 2012

La ville des prodiges d'Eduardo Mendoza

Quatrième de couverture 

À quoi rêve Onofre Bouvila en franchissant les portes de cette ville des prodiges, geyser bouillonnant que cette Barcelone qui s'apprête à accueillir la prochaine exposition universelle de 1887 ? Suivant le cours du fleuve de l'exode, Onofre quitte sa campagne pour la ville. Et, malgré sa bonne volonté, il se heurte à un monde qu'il ne connaît pas, lardé d'une pauvreté issue d'une crise économique durable. Alors qu'il est sans le sou et que l'expulsion est pour le lendemain, une nuit, lui apparaît la bonne à tout faire de la pension qui lui sert d'abri. Tel l'ange Gabriel, elle lui offre la porte de sortie qui le conduira à gravir les échelons d'une réussite sociale qui le mènera de l'exposition universelle de 1887 à celle de 1929, du statut précaire de distributeur de tracts anarchistes à celui d'industriel de génie...
 
Si l’histoire de la ville de Barcelone est excellemment rendue dans ce roman, je n’ai pas pu m’empêcher d’y trouver le temps long. Le traitement et le manque de psychologie du personnage principal a certainement contribué au manque d’intérêt pour le récit. Un roman qui demande toute son attention tant il est dense et les personnages multiples, certaines événements s’imbriquant plus ou moins bien au fil de la lecture. A lire sans aucun doute pour les amoureux de la ville de Barcelone. Ne la connaissant pas, cela n’a peut-être pas aidé à apprécier ce roman comme il se doit. J’aurai mieux apprécié un roman moins riche sur le plan historique mais plus prenant dans l’incarnation des personnages. 


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