Extrait
Tout ce qu'on veut pour nos enfants, c'est qu'ils soient heureux. Rien de plus. Rien. Et apparemment, le bonheur est la seule chose au monde qu'on n'est pas en mesure de donner.
Mon avis
Quatrième de couverture
Tout ce qu'on veut pour nos enfants, c'est qu'ils soient heureux. Rien de plus. Rien. Et apparemment, le bonheur est la seule chose au monde qu'on n'est pas en mesure de donner.
Mon avis
Timothy Findley reprend les personnages du roman «Au cœur des
ténèbres» de Joseph Conrad pour s’approprier leur symbolique dans une
dystonie se déroulant à Toronto. Figure du mal incarné – Kurtz
- psychiatre en chef le plus puissant du Parkin Psychiatric
Institute, et la figure tutélaire du principe moral –Marlow - psychiatre
nouvellement introduit dans le cénacle, ou comment les forces
du mal peuvent être contrées dans une ville secouée par une épidémie
surnommée le sturnusemia, censée être transmise par le étourneaux et
donnant lieu à des exterminations de volatiles par les
escadrons M.
Roman sur le mal, la folie, la solitude, la souffrance mais aussi la
corruption, la manipulation et la conspiration, l’auteur nous convie à
un récit assez sombre où plane la mort, la violence et
les pulsions morbides (pornographie juvénile et pédophilie).
Comme souvent avec Timothy Findley, les frontières entre le
surnaturel, la folie et la réalité sont étroites et poreuses, il
franchit aisément la ligne de démarcation en jouant sur l’ambiguïté de
la maladie mentale et ses manifestations multiples.
Un roman qui se lit aisément mais qui demande une certaine attention
tant les personnages sont nombreux et aussi pittoresques les uns que
les autres, bien que tous interconnectés d’une manière ou
d’un autre à Kurtz. A noter que nous retrouvons d’autres grandes
figures de la littérature dont le personnage Jay Gatz, en référence à
Gatsby le Magnifique de Francis Scott Fitzgerald.
Quatrième de couverture
Tout commence à Toronto, à la fin du millénaire, le jour où
Lilah Kemp, ex-bibliothécaire, spirite, déclarée schizophrène, laisse
échapper Kurtz de la page 181 du roman de Joseph Conrad, Au
cœur des ténèbres. Dans ce monde fou où les héroïnes romantiques
vendent leurs charmes, où les hommes d'affaires créent des clubs pour
abuser d'adolescents, où les psychiatres résolvent les
problèmes de leurs patients en fonction de leur propre intérêt, où
le ciel est rempli des nuées jaunes que répandent les escadrons M pour
exterminer les oiseaux, Lilah se lance dans une quête
désespérée du Marlow qui saura contrer Kurtz, le chasseur de têtes.
À la suite de Coppola et de son Apocalypse Now, Timothy Findley
fait renaître l'un des plus grands mythes littéraires, l'aventurier
maléfique, l'incarnation du Mal qui, au fin fond de la
forêt, domine tout un peuple d'esclaves par le seul pouvoir de sa
voix.
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