Dans les vestiaires d'une piscine, une jeune femme est soudain
attirée par une inconnue pourtant banale, effacée et silencieuse.
Quelques jours plus tard, elle croise à nouveau l'inconnue qui
marche dans la rue accompagnée d'une vieille dame et, fascinée, elle
les suit à travers la ville jusqu'à une loge de gardien au milieu d'un
parc. A l'intérieur, les deux femmes sont assises sur
des chaises, elles semblent attendre leur tour. La plus âgée se
lève, entre dans une haute armoire hexagonale : la petite pièce à
raconter...
Etrange et obsédante, cette courte histoire fait appel à la
poésie et à l'imaginaire pour évoquer les mystères de l'introspection,
de la confession et de la psychanalyse.
Un très court roman (ou longue nouvelle) qui permet d’entrer dans
l’univers étrange et envoûtant de Yôko Ogawa. Pas vraiment mon préféré à
ce jour, je vous conseillerai plus volontiers «
L'Annulaire » ou « Le Musée du silence » mais si vous ne connaissez
pas encore la plume de l’auteur et l’atmosphère très particulière de ses
récits, « La petite pièce hexagonale » peut être une
bonne mise en bouche avant de poursuivre avec d’autres romans plus
percutants et plus dérangeants de la romancière.
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