vendredi 6 février 2015

La Bête aux cinq doigts de Robert Florey


Nous sommes à la fin du 19e siècle, dans une petite ville du Nord de l’Italie. Le célèbre pianiste concertiste Francis Ingram (Victor Francen), aujourd’hui à moitié paralysé dans une chaise roulante mais continuant à jouer de sa main valide, vit dans une grande demeure en compagnie de son secrétaire Hilary Cummings (Peter Lorre), un homme passionné par les livres en général et l’astrologie en particulier. Francis Ingram est très attaché à son infirmière personnelle Julie Holden (Andrea King), qui est jour et nuit à son service. Aussi, il lui lègue à sa mort toute sa fortune via un dernier testament écrit la veille. Un testament que la famille du défunt va tenter de contester en engageant un notaire peu scrupuleux, qui sera bientôt retrouvé mort, étranglé par une main mystérieuse. Pendant ce temps, on entend le piano jouer à la manière de Francis Ingram. En pénétrant dans le mausolée du musicien, ils découvrent le corps amputé de la main valide de ce dernier…

Ce film de Robert Florey, un réalisateur français ayant principalement fait carrière à Hollywood, lui offre l’occasion de renouer avec la veine fantastique d’un de ses précédents films, à savoir Double assassinat dans la rue Morgue. Il s’agit ici d’une adaptation signée Curt Siodmak (frère de Robert Siodmak), d'après une nouvelle de l’écrivain William Fryer Harvey. Cette intrigue policière, baignant dans une atmosphère gothique et fantastique, offre à l’acteur Peter Lorre l’occasion de camper un personnage aussi angoissé qu'halluciné. Un film assez plaisant dans le genre et qui se regarde avec un certain intérêt.





Titre original : The Beast with Five Fingers
Réalisateur : Robert Florey
Scénariste : Curt Siodmak
D'après une histoire de William Fryer Harvey
Acteurs : Robert Alda, Andrea King, Peter Lorre, Victor Francen, J. Carrol Naish, Charles Dingle
Année de production : 1946
Genre : Horreur, Épouvante
Pays : États-Unis
Durée : 01 h 30

A découvrir également, du même réalisateur :

* Double assassinat dans la rue Morgue de Robert Florey


4 commentaires:

  1. Excellent Lorre (pléonasme) ; un an plus tôt sortait, sur un argument analogue, le méconnu Hangover Square de John Brahm, avec un superbe concerto funèbre et passionné signé Bernard Herrmann.
    Je vous conseille aussi, Véronique, son sympathique vrai-faux remake par Oliver Stone à ses débuts, La Main du cauchemar, porté par l'impeccable Michael Caine (encore une répétition), tout droit sorti de Pulsions...

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  2. Hello Sentinelle. Pfff... encore un film que je dois découvrir ! :D

    Quant à Peter Lorre, ma foi, depuis le temps que je dois le découvrir également. Il faut vraiment que je puisse finir par voir "M le maudit"...

    Bonne fin de semaine, amie cinéphile :)

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    1. Bonjour Martin,

      Ce film n'est sans doute pas indispensable à voir ni le meilleur de Peter Lorre mais c'est un bon film de série B comme j'aime les voir de temps à autre :-)

      Très bon we, ami cinéphile !

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