Otto Dix (Untermhaus, 1891 – Singen, 1969) est un peintre expressionniste allemand. Engagé en tant que volontaire dans l'artillerie de la campagne allemande pendant la première guerre mondiale, il dénoncera par la suite les atrocités de la guerre et les amères désillusions qui s'en suivront. Il se consacrera à des sujets plus religieux après avoir été exclu de l'enseignement à l'académie de Dresde, les nazis le considérant comme un peintre décadent. Il sera ensuite contraint de participer à la Seconde Guerre mondiale et sera fait prisonnier en Alsace par les Français. « Des poux, des rats, des barbelés, des puces, des grenades, des bombes, des cavernes, des cadavres, du sang, de l’eau-de-vie, des souris, des chats, des gaz, des canons, de la crotte, des balles, des mortiers, du feu, de l’acier, voilà ce qu’est la guerre ! » « Je n’ai pas peint d’images de guerre pour empêcher la guerre, je n’en aurais pas été capable. Je les ai peintes pour conjurer la guerre. T...
Un gros gros coup de blues ce matin :(
RépondreSupprimerHeaven's Gate, un de mes films de chevet ....
Et moi de même Ronnie. Quelle merveille ce film, quel cadeau du ciel j'ai envie de dire ! On peut rendre grâce aux réalisateurs qui nous font de tels cadeaux et Michael Cimino en fait partie. RIP.
Supprimer'Alors qu'ils viennent de porter au pouvoir Reagan, uniquement pour croire à un pays propre et sain, doré et fort, hollywoodien, les Américains n'ont pas supporté que je leur montre le fratricide originel. Comment ils se sont entre-déchirés pour forger leur fameuse hégémonie. Ils se pardonnent volontiers le génocide des Indiens selon eux, c'était une autre race... Mais qu'ils se soient massacrés entre blancs, voilà la faute inexpiable. Ils refusent de s'en souvenir; comme ils n'arrivent toujours pas à digérer la guerre de sécession !'.
RépondreSupprimerJe te conseille de Steven Bach le titre ci-dessous.
Final cut : Art, Money, and Ego in the Making of Heaven's Gate, the Film that Sank United Artists.
Splendide.
Merci beaucoup pour cette référence ! Je suppose qu'il n'est pas traduit en français, ce sera l'occasion ou jamais de travailler un peu mon anglais, qui en a bien besoin. Je n'ai aucun mal à m'expliquer l'échec de ce film à sa sortie aux Etats-Unis, je suis d'autant plus contente que le réalisateur ait pu se déplacer un peu partout en Europe il y a quelques années pour présenter son film restauré dans sa version intégrale. Il fut ovationné au Bozar, où il a fait salle comble. Une reconnaissance tardive mais nécessaire : http://focus.levif.be/culture/cinema/michael-cimino-presente-son-chef-d-oeuvre-heaven-s-gate-a-bruxelles/article-normal-10832.html
SupprimerL'interview de Cimino sur la porte du paradis montre son souci de grand réalisateur et donne à comprendre pourquoi il ne faisait pas beaucoup de film
RépondreSupprimerIl a été méchamment mis sur la touche aussi, après son échec cuisant à la sortie de son film La porte du paradis. Très peu de films à son actif donc, ce qui ne l'a pas empêché de faire partie des plus grands réalisateurs de son temps.
SupprimerJe ne m'en suis pas encore remis. J'espérais tellement que ses admirateurs lui permettraient de faire un film encore. Il paraît qu'il avait toujours quelques scénarios dans les tiroirs...
RépondreSupprimerJe me souviens d'ailleurs qu'on avait discuté sur ton blog du film La porte du paradis, que tu avais beaucoup aimé. On aurait pu espérer son retour, effectivement. Mais je t'avoue que je ne l'avais déjà pas trouvé en très grande forme en 2013, genre on peut se faire du souci pour sa santé tellement il semblait chétif, en tout cas c'est ce que j'ai pensé à ce moment-là.
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