A Monster Calls de Juan Antonio Bayona
Avec Lewis MacDougall, Sigourney Weaver, Felicity Jones, Liam Neeson, Geraldine Chaplin
Américain, Espagnol, Canadien, Britannique - Date de sortie 04/01/2017
Synopsis
Conor, 12 ans, a de plus en plus de difficultés à faire face à la maladie de sa mère, à l’intimidation de ses camarades et à la fermeté de sa grand-mère. Chaque nuit, pour fuir son quotidien, il s’échappe dans un monde imaginaire peuplé de créatures extraordinaires. Mais c’est pourtant là qu’il va apprendre le courage, la valeur du chagrin et surtout à affronter la vérité…
Mon avis
Comment trouver sa place dans le monde lorsqu’on se sent invisible à l’école, qu’on est persécuté par ses petits camarades et que sa maman est gravement malade ?
Troisième film de l’Espagnol Juan Antonio Bayona, après L'orphelinat et The Impossible, les premières séquences de Quelques minutes après minuit m’ont beaucoup rappelé celles de Fais de beaux rêves de Marco Bellocchio : un fils et sa maman malade confortablement installés sur le canapé regardent un vieux film en noir et blanc, des personnages de fiction (dans le premier King Kong, dans le second Belphégor) qui continueront de hanter l’enfant d’une manière ou d’une autre, avec une séquence de chute qu’on retrouvera comme en écho dans la toute dernière partie du film. Pour le reste, le traitement est fort différent, dans la mesure où Juan Antonio Bayona mélange allégrement le drame intime à la fantaisie et aux récits d’aventures imaginaires par l'intermédiaire de trois petits contes noirs prodigués par un géant monstrueux. Des contes qui se présenteront sous la forme de séquences animées et qui se révèleront de véritables fables philosophiques sur l'importance de se méfier des apparences, sur la façon d'affronter sa colère, de dépasser ses peurs mais aussi d'assumer enfin ses pensées les plus sombres, générant un sentiment de culpabilité tenace qui n'est pas sans répercussion sur ses relations avec son entourage.
Le troisième long métrage du réalisateur nous parle de l’enfance, de la solitude, de l'angoisse de séparation, de l’incommunicabilité et de la transmission, ici à travers la passion du dessin. Malgré quelques séquences parfois trop appuyées sur la fin, j'ai apprécié ce film poétique et touchant à la fois, avec trois actrices que j'ai retrouvées avec beaucoup de plaisir : Felicity Jones, Sigourney Weaver et une (très) courte apparition de Géraldine Chaplin.
Quelques minutes après minuit de Juan Antonio Bayona vient de rafler neuf prix Goya 2017, dont celui du meilleur réalisateur.
Le troisième long métrage du réalisateur nous parle de l’enfance, de la solitude, de l'angoisse de séparation, de l’incommunicabilité et de la transmission, ici à travers la passion du dessin. Malgré quelques séquences parfois trop appuyées sur la fin, j'ai apprécié ce film poétique et touchant à la fois, avec trois actrices que j'ai retrouvées avec beaucoup de plaisir : Felicity Jones, Sigourney Weaver et une (très) courte apparition de Géraldine Chaplin.
Quelques minutes après minuit de Juan Antonio Bayona vient de rafler neuf prix Goya 2017, dont celui du meilleur réalisateur.
Je le vois ce soir, je reviens donc demain. ;-)
RépondreSupprimerOuille, je ne sais pas si ce film est vraiment pour toi. Quoi qu'il en soit, je suis curieuse de connaître ton avis.
SupprimerAh mais où sont disparus les kids du film The Outsiders réalisé par Francis Ford Coppola, sorti en 1983 ? Même pas eu le temps d'écrire un petit mot qu'il avait disparu de ton blog... dommage.
J'ai été contraint de virer le truc, pollué par des pubs & lecture quasi impossible .... :(
SupprimerOh, je n'avais pas pensé à ça. Dans ce cas, évidemment...
SupprimerBon, je vais me rattraper ici alors. Je me souviens très bien du film The Outsiders de Francis Ford Coppola, enfin surtout l'affiche et les acteurs qui y jouaient, car pour le reste, j'ai tout oublié. C'était un véritable catalogue de la nouvelle génération montante et prometteuse : Matt Dillon (ces années-là furent ses années de gloire, ah il fallait le voir dans un de ses premiers films, Les petites chéries [Little Darlings de Ronald F. Maxwell], vu à l'époque au cinéma avec la délicieuse Kristy McNichol, que j'aimais beaucoup beaucoup), Emilio Estevez, Ralph Macchio, Tom Cruise (déjà musclé mais avant qu'il refasse ses dents - il a bien fait), Diane Lane, Rob Lowe, C. Thomas Howell. Et Patrick Swayze dans le rôle de l'aîné. Beaucoup ont plus ou moins disparu depuis (RIP Patrick Swayze, décédé beaucoup trop tôt). Mais qui aurait cru que ce serait Tom Cruise qui sortirait du lot quelques décennies plus tard ? Pas moi en tout cas. Comme quoi, la vie est pleine de surprises.
Bonjour Sentinelle,
RépondreSupprimerje partage en grande partie ton enthousiasme au sujet de ce film (un billet à son sujet paraîtra bientôt sur mon blog). Le seul reproche que je lui ferais tient à une charge peut-être trop forte de pathos dans la dernière partie, à mon humble avis.
Belle journée à toi !
Bonjour Laurent,
SupprimerJe suis d'accord avec toi concernant les quelques bémols sur la fin, j'en parle d'ailleurs (assez sommairement) en mentionnant les "quelques séquences parfois trop appuyées sur la fin". Coïncidence, je publie ce billet alors que le film vient de rafler plusieurs récompenses au Goya. Je suis contente pour le réalisateur, qui ne tourne pas souvent. J'ai gardé un bon souvenir de L'orphelinat, vu au cinéma à l'époque. Je verrai The Impossible très prochainement. La famille semble être un sujet important pour Juan Antonio Bayona (particulièrement la relation mère/fils), comme la difficulté de surmonter la perte et le deuil. Ce sont des thématiques qui ne peuvent que m'intéresser également.
J'avais adoré L'orphelinat... donc je suis partante !
RépondreSupprimerMoi aussi je l'avais beaucoup aimé ! Et je crois que tu pourras également bien t'y retrouver avec son petit dernier :)
SupprimerTout est bien qui finit mal :(
RépondreSupprimerPas trop de mots pour décrire mon ressenti, ce film est juste une merveille.
Vive ce cinéma ;-)
Ah je suis contente :)
SupprimerPuis j'ai été ravie de retrouver Felicity Jones (que j'ai revue depuis dans Rogue One) et Sigourney Weaver.
J'ai aimé aussi la présence protectrice du grand-père, joué par Liam Neeson. C'est bien vers lui que la maman de Conor dirige son regard derrière l'épaule de son fils dans ses bras dans la dernière scène finale à l’hôpital. C'est bô :)
Neeson je l'avais pas reconnu tt de suite, la coupe de ... branches probablement ;-)
RépondreSupprimerBlague à part, c'est mon 1er gros coup de coeur de l'année, & ce gamin, quelle présence.
Pour ce soir je replonge dans 'Taboo' avec Tom Hardy plus habité que jamais, fascinante cette série. ++
Je suis complètement larguée au niveau des séries et j'ai toujours du mal à dépasser les deux ou trois épisodes. Mais tu m'intrigues avec Taboo, et j'aime beaucoup Tom Hardy. Une série en huit épisodes ? Hmm je vais tenter ça aussi alors. A+ Ronnie !
SupprimerBon ben comment dire : moche long répétitif sans intérêt :-)
RépondreSupprimerBon, ben tu sais ce qu'on dit dans ces cas-là : tu es passé à côté, on n'a pas vu le même film, patati patata :)
SupprimerCe film est magnifique, touchant. Le lendemain j'ai foncé à la librairie la plus proche pour me procurer le livre !
RépondreSupprimerJe crois bien qu eje n'avais pas pleuré au cinéma depuis le roi lion !!
http://letrangelibrarium.blogspot.fr/2017/01/quelques-minutes-apres-minuit-de-juan.html
Le livre doit être tout aussi intéressant, bien que légèrement différent à ce que j'ai cru comprendre. Je découvre votre blog, qui fait la part belle à l'imaginaire, la fantaisie et la SF. Et c'est tant mieux, on en a plus que jamais besoin. Je vais de ce pas lire votre chronique :)
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