Quatrième de couverture
Après Le Destin miraculeux d'Edgar Mint, Brady Udall raconte l'histoire exceptionnelle d'une famille non moins exceptionnelle. À quarante ans, le très mormon Golden Richards, quatre fois marié et père de vingt-huit enfants, est en pleine crise existentielle. Son entreprise de bâtiment bat de l'aile, son foyer est une poudrière minée par les rivalités et les menaces d'insurrection. Rongé par le chagrin depuis la mort de deux de ses enfants, il commence sérieusement à douter de ses qualités de père et de sa capacité à aimer. Golden Richards, tragiquement fidèle à ses idéaux, se sent seul. Mais dans le désert du Nevada, il va découvrir que l'amour est une mine inépuisable. Porté par une verve aussi féroce qu'originale, Le polygame solitaire nous parle avec humour du désir et de la perte, de la famille et de l'amour.
Brady UDALL fait partie de ces auteurs qui aiment leurs personnages. Et c’est avec beaucoup d’émotions et d’empathies que nous suivons les tribulations des trois personnages principaux qui se démènent comme ils peuvent à un moment clé de leur existence. L’enfance et la perte sont sans conteste les sujets de prédilection de l’auteur, à tel point qu’on peut presque s’amuser à retrouver dans chaque adulte l’enfant qu’il a pu être tant tous les rendez-vous manqués et le manque d'affection de l’enfance peuvent imprégner durablement une vie. Ces personnages auraient pu être pathétiques, indécis, navrants, ennuyeux dans leur questionnement et leur faiblesse or il n’en est rien. Ils sont au contraire émouvants, troublants, drôles, sympathiques, attachants. Le désir, l’amour, le sens du devoir et la famille dans son acceptation la plus large n’en sont pas moins bien traités. C’est beau, c’est émouvant, c’est drôle mais jamais condescendant ni larmoyant.
J’avais déjà bien aimé Le destin miraculeux d’Edgar Mint du même auteur mais ce polygame solitaire est un cran au-dessus, qu’on se le dise !
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