Orhan Pamuk, né en 1952 à Istanbul, revient sur son enfance et son adolescence sur les rives du Bosphore, ce détroit long de quarante-deux kilomètres qui relie la mer Noire à la mer de Marmara. Il évoque longuement sa ville natale, ancienne capitale de l’empire ottoman qui connait à cette époque une période de déclin et qui marque à jamais ses habitants d’une sourde mélancolie.
Une ville aux multiples contrastes qui oscille constamment entre tradition et modernité, religion et laïcité, richesse et pauvreté. Il remonte le temps au fil de ses souvenirs, tout en appréciant le regard d’autres personnalités sur Istanbul, comme l’écrivain Yahya Kemal, l’historien populaire Reşat Ekrem Koçu ou le photographe Ara Güler. Abondement illustré, il évoque également les tableaux de Melling et les récits de voyage de quelques écrivains français comme Gustave Flaubert, Gérard de Nerval ou encore Théophile Gautier, venus visiter la ville dans les années 1850.
Si on peut avoir par moment l’impression que l’auteur éprouve quelques difficultés à conclure son récit, on ne peut qu’être charmé par ce joli portrait d’une ville en quête d’identité et empreinte de nostalgie et de vague à l’âme.
Une ville aux multiples contrastes qui oscille constamment entre tradition et modernité, religion et laïcité, richesse et pauvreté. Il remonte le temps au fil de ses souvenirs, tout en appréciant le regard d’autres personnalités sur Istanbul, comme l’écrivain Yahya Kemal, l’historien populaire Reşat Ekrem Koçu ou le photographe Ara Güler. Abondement illustré, il évoque également les tableaux de Melling et les récits de voyage de quelques écrivains français comme Gustave Flaubert, Gérard de Nerval ou encore Théophile Gautier, venus visiter la ville dans les années 1850.
Si on peut avoir par moment l’impression que l’auteur éprouve quelques difficultés à conclure son récit, on ne peut qu’être charmé par ce joli portrait d’une ville en quête d’identité et empreinte de nostalgie et de vague à l’âme.
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| @Ara Güler |
Istanbul, souvenirs d'une ville de Orhan Pamuk, traduit du turc par Jean-François Pérouse, Savas Demirel et Valérie Gay-Aksoy, Gallimard, 2007, 445 pages. En format Poche dans la Collection Folio, 2008, 547 pages.
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Bibliographie des œuvres traduites en français de Orhan Pamuk :
• Cevdet Bey et ses fils, Éditions Gallimard, 2014• La Maison du silence, Éditions Gallimard, 1988
• Le Château blanc, Éditions Gallimard, 1996
• Le Livre noir, Éditions Gallimard, 1995
• La Vie nouvelle, Éditions Gallimard, 2000
• Mon nom est Rouge, Éditions Gallimard, 1998
• Neige, Éditions Gallimard, 2005
• La Vie nouvelle, Éditions Gallimard, 2000
• Le Musée de l'innocence, Éditions Flammarion, 2011
Quelques romans déjà parus au format Poche dans la collection Folio :
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• L'Europe des écrivains - la Turquie
• Europalia Arts Festival Turkey
• L'architecte du sultan d'Elif Shafak
• Europalia Arts Festival Turkey
• L'architecte du sultan d'Elif Shafak
Un auteur que je voudrais bien connaître un jour.
RépondreSupprimerTout comme toi, cela faisait longtemps que j'avais envie de lire un roman de cet auteur. J'ai profité du fait que la Turquie était en ce moment à l'honneur en Belgique, y compris à travers une très belle exposition de photos sur la ville d'Istanbul, pour me plonger dans ce flot de souvenirs. Je le conseille vivement à toute personne voulant s'y rendre, car il témoigne d'un vécu intérieur et familial qui sortent des sentiers battus, avec beaucoup de mélancolie, ce à quoi je ne m'attendais pas spécialement. Je ne vais sans doute pas m'arrêter là avec cet auteur et je tenterai bien un de ses romans le prochaine fois, d'autant plus que nous avons le choix.
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