vendredi 13 janvier 2017

Fais de beaux rêves de Marco Bellocchio

Fai Bei Sogni de Marco Bellocchio
Avec Valerio Mastandrea, Bérénice Bejo, Guido Caprino
Italie, France - Date de Sortie 14/12/2016


Synopsis

Turin, 1969. Massimo, un jeune garçon de neuf ans, perd sa mère dans des circonstances mystérieuses. Quelques jours après, son père le conduit auprès d’un prêtre qui lui explique qu’elle est désormais au Paradis. Massimo refuse d’accepter cette disparition brutale. Année 1990. Massimo est devenu un journaliste accompli, mais son passé le hante. Alors qu’il doit vendre l’appartement de ses parents, les blessures de son enfance tournent à l’obsession…


Mon avis

C’est un film qui revient essentiellement sur les blessures de l’enfance et sur la façon dont elles déterminent nos failles, nos angoisses et nos peurs à l’âge adulte.  Le poids des non-dits et du silence. De l’importance de l’amour d’une mère et les difficultés de combler le vide laissé par son absence. Le réalisateur fait preuve d’une belle maîtrise formelle et narrative.  Je retiens cette relation d’amour absolu et exclusif entre une mère et son fils avant qu’elle ne s’achève brutalement, la relation difficile avec le père qui reste, quelques très jolies scènes qui se répondent dans le temps, l'insertion des images de la serie Belphégor (Juliette Gréco) et l’élégance de la mise en scène. Un beau film mélancolique, dans lequel les fantômes rôdent et n'ont pas fini de hanter le jeune/l'adulte Massimo.


Le film est adapté d’un récit autobiographique écrit par Massimo Gramellini et intitulé « Fais de beaux rêves, mon enfant », traduit et édité en français en 2013.  Il fut auparavant un best-seller en Italie.

4 commentaires:

  1. Hélas, malgré quelques jolies scènes, la superbe interprétation de Valerio Mastrandrea... Quel ennui !!

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    1. J'ai lu ça sur ton blog. C'est vrai que Valerio Mastrandrea (que je ne connaissais pas du tout avant ce film) nous livre une belle prestation. J'ai bien aimé aussi Bérénice Bejo. Et les quelques scènes avec Emmanuelle Devos. Le film présente un certain classicisme mais cela ne m'a pas dérangée, et contrairement à toi, je ne m'y suis pas ennuyée du tout. Et cet enfant, quel regard noir parfois, lorsqu'il est en colère. Impressionnant aussi.

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  2. Mouais.
    Emmanuelle est divine mais je me suis demandée ce qu'elle venait faire là avec son sale moutard à baffer !

    Pour Valerio : http://www.surlarouteducinema.com/archive/2013/03/20/les-equilibriste-de-ivano-de-matteo.html

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    1. L'hymne à la mère, voilà ce qu'elle venait faire là Pascale! Une femme amoureuse de son fils, pour le meilleur et pour le pire. Elle m'a touchée. Et je ne sais pas comment font toutes les mères pour ne pas tomber follement amoureuses de leurs fils, à moins qu'elles le soient toutes ? Va savoir.

      Ah mais oui, je me souviens de la sortie de ce film, j'ai hésité à le voir d'ailleurs. C'était donc déjà lui...

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