Ruben Monakhov, né en 1970 à Leningrad (St. Petersbourg), est un peintre russe. Après avoir terminé ses études à l’École décorative de peinture, de sculpture et d’architecture V. Serov (section graphisme) en 1991, il devient membre de l’union des peintres de Russie en 1999.
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Food court, 2015 @ Ruben Monakhov |
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The green wall, 2015 @ Ruben Monakhov |
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The Red Curtain, 2015 @ Ruben Monakhov |
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Window Plants, 2015 @ Ruben Monakhov |
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Still life with Pomegranate, 2009 @ Ruben Monakhov |
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Orange Shoes @ Ruben Monakhov |
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Spring, 2015 @ Ruben Monakhov |
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Kanonersky tunnel, 2012 @ Ruben Monakhov |
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Window in the Castle, 2016 @ Ruben Monakhov |
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Barber, 2015 @ Ruben Monakhov |
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Frosty evening, 2012 @ Ruben Monakhov |
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Koka at the beach, 2009 @ Ruben Monakhov |
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The First Spring Sunset, 2010 @ Ruben Monakhov |
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The Flooded Pit, 2014 @ Ruben Monakhov |
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The Full Moon, 2014 @ Ruben Monakhov |
il me semble qu'il s'est beaucoup inspiré des œuvres d'EDWARD HOPPER avec moins de talent que le peintre de la vie quotidienne américaine
RépondreSupprimerJ'ai fait le même lien que toi. J'aime bien "la verticalité" des éléments dans son travail, ainsi que son point de vue "en hauteur".
SupprimerEffectivement, cela ressemble beaucoup à du Hopper. Merci pour cette découverte, Sentinelle.
RépondreSupprimerStrum
PS : Je vois que tu es en train de lire les Possédés (Les Démons) de Dostoïevski. Bonne lecture ! J'adore Dostoïevski et Les Démons est, avec L'Idiot et Les Karamazov, mon livre préféré de Dosto.
Bonjour Strum,
SupprimerC'est un mois de décembre un petit peu russe (le peintre Ruben Monakhov, l'illustrateur Alexander Alexeieff, l'écrivain Dostoïevski, l'exposition Russian Soviet Propaganda) et polonais (la romancière Olga Tokarczuk et les réalisateurs Andrzej Żuławski et Andrzej Wajda), enfin à ma manière ;-)
J'avais envie de revenir vers Fiodor Dostoïevski depuis pas mal de temps, et puis j'ai vu Les possédés de Andrzej Wajda, et j'ai eu ensuite l'envie de lire le roman. J'ai lu également L'Idiot, Les frères Karamazov et Crime et Châtiment, mais je fais cette fois une infidélité à l'excellent traducteur André Markowicz, en choisissant une traduction de Victor Derély, plus ancienne mais disponible gratuitement en epub. Cela n'a rien à voir avec les traducteurs (enfin je pense) mais je trouve que l'écriture de Dosto est assez différente dans ce roman. Beaucoup de personnages aussi, mais le fait d'avoir vu le film auparavant m'aide à les situer plus facilement.
Bon, avec tout ça, je n'ai toujours pas vu Premier Contact de Denis Villeneuve mais ce n'est que partie remise ;-) J'ai vu par contre Paterson de Jim Jarmusch et je l'ai bien aimé.
A bientôt Strum !
A mon avis, la différence que tu pointes tient beaucoup à la traduction, celle de Markowitz faisant la part belle au langage orale, ce qu'il a revendiqué. D'ailleurs, moi qui ai découvert et lu Dostoïevski dans les anciennes traductions (en folio), j'ai eu du mal avec l'approche nouvelle de Markowicz. Quoiqu'il en soit, Les Possédés est un livre formidable.
SupprimerBonnes fêtes Sentinelle ! :)
Strum
J'apprécie quand même beaucoup la traduction de Victor Derély, très fluide et très vivante. Ce roman m'accompagnera sans doute jusqu'à la fin de l'année. Très bonnes fêtes à toi également Strum ! :)
SupprimerUn Hopper de Saint Petersbourg ! Voilà une découverte qui ne manque pas de romantisme. Le tout accompagné d'un Dostoïevski sur la table de chevet, de quoi passer de charmantes fêtes sur un air modeste de Moussorgski.
RépondreSupprimerAh tiens oui, un hopper de Saint Petersbourg, voilà qui est bien dit :)
SupprimerCette petite incursion russe de ce mois de décembre me donne des envies de poursuivre sur cette même voie l'année prochaine, côté lecture, cinéma, peinture et musique russes. Je vais profiter de ces quelques jours de congé pour me préparer tout ça, ayant en ce moment plus la tête tournée vers l'année 2017 qu'autre chose. L'heure des bilans ne sera pas pour cette année je pense ;-)
Je vois pour la première fois les oeuvres de Ruben Monakhov. Je trouve qu'il réussit à créer un univers très personnel, sensible, aux couleurs vives et douces en même temps, ancré dans le quotidien russe, certes, mais ouvert à la rêverie et au voyage. Hopper nous vient évidemment à l'esprit, surtout lorsqu'il choisit de représenter le barbier dans son salon ou la perspective d'une rue au petit matin glacé. Cela dit, Monakhov s'écarte de l'Américain en frôlant l'abstraction sur certaines toiles, comme par exemple "Still life with Pomegranate", en mettant en scène les cheminées de l'usine ou les ferronneries de la cage d'escalier. En fait, il peint comme chante un slave, du fond de son âme. J'aime beaucoup son travail : merci Sentinelle !
RépondreSupprimerMerci à toi pour tes commentaires passionnés pendant mon absence et bienvenue sur ce blog :-)
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