Quatrième de couverture
Deirdre Vale, seule rescapée avec sa fille Laney, 12 ans, d'un drame épouvantable, travaille à la clinique psychiatrique du docteur Devane, spécialiste des enfants autistes. La jeune femme possède un véritable don : celui d'entrer dans les rêves de ses semblables, de manipuler ainsi leurs désirs les plus inconscients, leurs peurs les plus secrètes. Le jour où une religieuse expulsée du Guatemala à cause de son activisme politique et social arrive à la clinique, Deirdre est loin de se douter de l'implacable mécanique qui va l'emporter.
On retrouve dans ce récit aux nombreux rebondissements, où l'on va de surprise en surprise, tous les thèmes chers à Theodore Roszak, que ce soit l'exploration de l'inconscient, le complot ou la corruption du pouvoir. Une fois encore, l'auteur traite de la liberté de l'homme et de la lutte sans fin entre le bien et le mal.
« L’enfer des rêves » est le petit dernier de Theodore Roszak, roman dans lequel l’auteur revient sur les traces du psychanalyste Sigmund Freud pour qui les rêves étaient la voie royale de l’inconscient.
Aussi lorsque le docteur Devane découvre le don de Deirdre Vale, qui a le pouvoir d’entrer dans les rêves des personnes qui lui sont proches, il lui demande très rapidement de participer à ce qu’il prétend être une des recherches les plus importantes de l’histoire de la psychiatrie, à savoir l’établissement d’une sorte de carte des hauts-fonds de l’inconscient par l’observation empirique directe des rêves.
Ce que le docteur Devane omet de lui dire, c’est que non seulement il a déjà découvert d’autres personnes possédant ce don – de jeunes patients autistes - mais que ‘les recherches’ dont il parle sont avant tout financées par les renseignements militaires en vue d’accomplir une nouvelle forme d’espionnage ‘psychique’.
Non contents d’arriver à explorer le monde secret des rêves d’autrui, le Bureau Central a appris à ces autistes comment prendre la direction des rêves afin de mener le rêveur dans ses bas-fonds les plus sordides : en leur faisant affronter leurs peurs et phobies les plus inavouables, ces trafiquants de rêves arrivent à affaiblir le rêveur au point de le rendre aussi manipulable que malléable.
Lorsque la Mère Constancia, une religieuse activiste au statut de Sainte, se retrouve aux USA après avoir été expulsée du Guatemala, cela ne plait guère au Bureau Central, d’autant plus que des bruits courent qu’elle risque de recevoir prochainement le Prix Nobel de la Paix. Pour éviter toutes publicités à mère Constancia, on décide très vite en haut lieu de recourir aux guetteurs pour faire de ses nuits et… de ses jours un enfer sur terre.
« L’enfer des rêves » est un très bon thriller. On retrouve les thèmes chers à Theodore Roszak, à savoir les manipulations, croyances, complots, malversations du pouvoir sans omettre la force de l’inconscient mais je trouve qu’il brasse beaucoup moins de thèmes que d’habitude, rendant ce roman plus facile d’accès et lui conférant du coup une plus grande efficacité dans le genre. Les amateurs de Theodore Roszak peuvent y aller les yeux fermés, les autres… je dirai que ce roman est peut-être le plus abordable jusqu’à présent ?
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