Né à Courtrai en 1957, Hans Vandekerckhove est un peintre flamand. Ses thèmes de prédilection sont les paysages, la nature, l’architecture, le tout reflétant un univers assez contemplatif, ascétique et solitaire.
@Hans Vandekerckhove |
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C'est un artiste bien moderne que tu nous donnes à découvrir là .Ses tableaux légès sont pourtant bien garnis et tous différents question univers. Difficile de dire le quel est le plus beau. Je les aime tous et je pense qu'avec chacun on pourrait écrire une histoire sur une société où tout est harmonie, Calme et volupté , une société de rêve sans la moindre pollution, la moindre guerre...
RépondreSupprimerbravo !
Effectivement, je présente plus volontiers des artistes du 19è siècle dans la mesure où ce fut une période très riche au niveau artistique en Belgique, particulièrement les deux dernières décennies. Je suis tombée un peu par hasard sur ce peintre contemporain et j'aime également beaucoup ce qu'il fait, des œuvres qui me font notamment penser à celles de l'américain Edward Hopper.
SupprimerVoilà une vraie belle découverte. J'ai croisé le nom de Vandekerckhove dans les pages de la revue franco-flamande Septentrion, qui a consacré il y a quelques années un petit article à ce peintre méconnu. Je suis fasciné par son art de l'alliance des lignes, des formes, des émotions, avec les nuances et les tons pour le dire. Chacun des tableaux que vous présentez ici est un univers complet à lui seul, qui raconte une histoire, qui se penche sur les tourments et les beautés du monde, avec un humain planté dans la scène, voire deux, jamais plus. Chez Hans, l'être affronte sa solitude à pleine main, au sein d'une nature hypnotique et ravissante à la fois. En cela je vous suis à 100% lorsque vous faites référence à Hopper, y compris sur le choix et le traitement des couleurs qu'il utilise dans ses oeuvres. Mais ici l'architecture moderne, la géométrie, la mathématique s'invitent à la table : le résultat final devient toujours poésie déconcertante, ou sensuelle, ou énergique, souvent tout ça en même temps. On voit que l'artiste a fricoté avec l'abstraction pure, avant de revenir pour notre plus grand plaisir vers la figuration. J'adore parcourir les multiples pistes offertes par Vandekerckhove et je trouve lumineuse l'idée de l'avoir mis en avant sur votre (excellent) blog. Merci beaucoup !
RépondreSupprimerMerci pour ces compliments. Je ne connaissais pas la revue franco-flamande Septentrion, voilà une référence qui ne pourra que m'intéresser !
SupprimerEh bien voilà, je suis même allé plus loin : suite à la lecture de ton article, j'ai commandé le livre "Gimme Shelter" qui présente un panorama des tableaux réalisés par Vandekerckhove entre 2001 et 2015. Je viens de le recevoir d'Allemagne ce midi. C'est un superbe ouvrage, avec illustrations et commentaires très instructifs sur le parcours de ce peintre original.
RépondreSupprimer"Quand un blog né en Belgique enrichit une bibliothèque de l'autre côté de la frontière"...
Et tu le connaîtras bien mieux que moi en final ! Je n'arrive plus à me rappeler où je l'ai vu la première fois : expo, magazine ? Zut, j'ai oublié.
SupprimerJ'irai voir prochainement à Liège une rétrospective inédite du peintre congolais Mode Muntu, j'en ai parlé vaguement sur mon blog mais j'espère pouvoir faire quelques photos sur place et les publier sur mon blog après ma visite. Et vive les échanges de l'autre côté de la frontière ;-)
ps : j'ai commencé la (re)lecture de Conrad. C'est fou car je me souvenais d'avoir un peu ramé lors de cette lecture (qui date de 2008 si mes souvenirs sont bons, mon billet a été réédité), alors que là, tout coule de source. C'est assez étrange une relecture finalement, le texte est le même mais pas le lecteur et cela fait la différence...