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Lever de soleil dans la brume, pêcheurs nettoyant et vendant le poisson
William Turner, 1807
Londres, National gallery |
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Le déclin de l'empire carthaginois de William Turner, 1817 |
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Éruption du Vésuve par William Turner, 1817 |
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La bataille de trafalgar par William Turner, 1822-1824 |
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Château d'Alnwick, Northumberland par William Turner, 1828 |
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Ulysse se moque de Polyphème par William Turner, 1829 |
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Les feux des bateaux par William Turner, 1835 |
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Feu en mer par William Turner, 1835 |
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Pluie, vapeur et vitesse - Le chemin de fer par William Turner, 1840 |
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Venise : La Dogana - San Giorgio par William Turner, 1842 |
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Tempête de neige par William Turner, 1842
National Gallery |
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Venise en approche par William Turner, 1844 |
Le peintre anglais Joseph Mallord William Turner est né à Londres en 1775 et décédé à Chelsea en 1851. Dès son enfance, son père barbier exposait dans sa vitrine les dessins de jeune William. Il reçu des leçons de l'aquarelliste Thomas Malton et suivit des cours à la Royal Academy, dont il sera élu en tant que membre associé en 1799. William Turner allie l'observation de la nature à l'évocation littéraire et mythologique. Il trouve son inspiration auprès des peintres Nicolas Poussin et Claude Lorrain.
Ses pérégrinations le conduiront à Calais, Paris, en Savoie, au Piémont, à Venise, aux Pays-Bas et en Suisse. C'est par l'aquarelle qu'il va se libérer du dessin afin de mieux révéler les couleurs, l'atmosphère, les vapeurs lumineuses et dorées. Il devance l'impressionnisme en exprimant les vibrations de la lumière et du mouvement à travers la fureur des éléments. Incompris, il démissionnera de son poste de professeur de perspective à la Royal Academy mais trouvera en la personne de John Ruskin (critique d'art britannique) un fervent admirateur.
Bourru, taciturne, le caractère du peintre s'assombrit dans les dernières années de sa vie et il mourra dans l'indifférence générale. Seul John Ruskin le célèbrera dès 1843, en publiant son éloge dans ses Peintres Modernes. William Turner lèguera son immense collection à la nation anglaise et sera enterré, selon son vœu, près de Sir Joshua Reynolds (peintre britannique spécialiste du portrait) dans la cathédrale Saint-Paul.
Les musées londoniens en sont plein, et on les admire avec gourmandise.
RépondreSupprimerLe peintre Turner est une bonne motivation à lui tout seul pour se rendre à Londres dans les plus brefs délais ;-)
SupprimerJolie rétrospective d'un grand peintre post impressionniste , ça permet de bien mieux saisir le talent de cet artiste que le dernier film au cinéma
RépondreSupprimerIl me semblait effectivement important de revenir vers ses peintures avant de parler du film très prochainement.
SupprimerBonjour, ici ! Je vais lire avec envie ta chronique sur le film, Sentinelle ! Cette gestion de la lumière dans les tableaux m'impressionne fort. Je trouve ça magnifiquement retranscrit. J'aimerais avoir le dixième de ce talent pictural...
RépondreSupprimerHello Martin
SupprimerQuel peintre, effectivement. Et quel personnage aussi. Enfin je soupçonne tout de même Mike Leigh d'avoir un peu trop accentué son côté ours mal léché, puis il a choisi l'acteur (très bon par ailleurs) avec la tête de gargouille qui va avec, bien que fort éloigné de la réalité. Un film assez intéressant tout de même, à condition de revenir ensuite à l'essentiel : ses peintures ;-)