Quatrième roman traduit en français de l’islandais Arnaldur Indridason,
deuxième roman que je lis de cet auteur après « La femme en vert », « L’homme du lac » m’a convaincue une fois de plus.
Je ne sais pas pour ses autres romans, mais concernant ceux que j’ai lus, je ne peux m’empêcher de penser à la série « Cold case », vous savez, les enquêtes de Lilly Rush qui déterre d’anciennes affaires classées depuis belle lurette. Et bien, le taciturne commissaire Erlendur est un peu le pendant de Lilly Rush ! Plus qu’une enquête, les romans d’Indridason nous invitent, dans un contexte historique et social précis, à une analyse fine des personnages et de la société islandaise en général.
Dans « L’homme du lac », le prétexte tout trouvé pour remonter aux années 60 des jeunes étudiants islandais socialistes, invités par le parti communiste de l’Allemagne de l’Est (RDA) à séjourner à l’université de Leipzig en étant nourri et loger gratuitement, est la découverte récente d’un squelette vieux de 40 ans dans les eaux d’un lac qui connaît des changement de niveaux depuis un tremblement de terre, squelette au crâne défoncé et attaché à un émetteur radio portant des inscriptions en caractères cyrilliques à demi effacées, de fabrication soviétique et datant de la guerre froide.
Pas de courses poursuites endiablées ni de rebondissements sans fin mais une enquête minutieuse qui cerne au plus près la psychologie des personnages composant cette jeunesse socialiste islandaise prise malgré elle dans la tourmente de la guerre froide. Nous ne pouvons que ressentir une certaine empathie envers ces étudiants au fur et à mesure de l’avancement du récit, lorsque nous cernons au mieux à quels destins tragiques seront voués ces jeunes idéalistes confrontés à la dure réalité du communisme : la police politique - la Stasi ou les services secrets est-allemands – et les outils mis à leur disposition : la surveillance réciproque, l’espionnage, la délation qui conduisent forcément à la trahison…
Parallèlement au déroulement de l’enquête, nous accompagnons le quotidien du commissaire Erlendur et des membres de son équipe (de ce point de vue là, il est préférable de lire les tomes dans l’ordre, ce que je n’ai évidemment pas fait mais je vous rassure tout de suite, on s’y retrouve malgré tout assez facilement).
Petite note en passant, le nombre de prénoms se terminant en « dur » est assez affolant en Islande : Haraldur, Thordur, Erlendur, Valgerdur, Lénardur, Sigurdur… je vous mets au défi de déterminer quels sont les prénoms masculins ou féminins ;-)
Je ne sais pas pour ses autres romans, mais concernant ceux que j’ai lus, je ne peux m’empêcher de penser à la série « Cold case », vous savez, les enquêtes de Lilly Rush qui déterre d’anciennes affaires classées depuis belle lurette. Et bien, le taciturne commissaire Erlendur est un peu le pendant de Lilly Rush ! Plus qu’une enquête, les romans d’Indridason nous invitent, dans un contexte historique et social précis, à une analyse fine des personnages et de la société islandaise en général.
Dans « L’homme du lac », le prétexte tout trouvé pour remonter aux années 60 des jeunes étudiants islandais socialistes, invités par le parti communiste de l’Allemagne de l’Est (RDA) à séjourner à l’université de Leipzig en étant nourri et loger gratuitement, est la découverte récente d’un squelette vieux de 40 ans dans les eaux d’un lac qui connaît des changement de niveaux depuis un tremblement de terre, squelette au crâne défoncé et attaché à un émetteur radio portant des inscriptions en caractères cyrilliques à demi effacées, de fabrication soviétique et datant de la guerre froide.
Pas de courses poursuites endiablées ni de rebondissements sans fin mais une enquête minutieuse qui cerne au plus près la psychologie des personnages composant cette jeunesse socialiste islandaise prise malgré elle dans la tourmente de la guerre froide. Nous ne pouvons que ressentir une certaine empathie envers ces étudiants au fur et à mesure de l’avancement du récit, lorsque nous cernons au mieux à quels destins tragiques seront voués ces jeunes idéalistes confrontés à la dure réalité du communisme : la police politique - la Stasi ou les services secrets est-allemands – et les outils mis à leur disposition : la surveillance réciproque, l’espionnage, la délation qui conduisent forcément à la trahison…
Parallèlement au déroulement de l’enquête, nous accompagnons le quotidien du commissaire Erlendur et des membres de son équipe (de ce point de vue là, il est préférable de lire les tomes dans l’ordre, ce que je n’ai évidemment pas fait mais je vous rassure tout de suite, on s’y retrouve malgré tout assez facilement).
Petite note en passant, le nombre de prénoms se terminant en « dur » est assez affolant en Islande : Haraldur, Thordur, Erlendur, Valgerdur, Lénardur, Sigurdur… je vous mets au défi de déterminer quels sont les prénoms masculins ou féminins ;-)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire