mardi 27 mai 2014

Le Veau suivi de Le Coureur de fond de Mo Yan (nouvelles)

Cela faisait pas mal de temps que je voulais découvrir Mo Yan. Prudente, j’ai choisi comme première lecture un recueil de deux nouvelles mêlant ses souvenirs d’enfance dans la Chine rurale des années 60. C’est avant tout l’écriture de Mo Yan qui surprend, pleine de verve et de malice, truculente à souhait. Beaucoup d’humour et de situations surréalistes et pittoresques où l’absurdité, la roublardise, la stupidité et la cruauté ne font jamais défaut.

Une première lecture plus que satisfaisante, que je prolonge immédiatement par un roman nettement plus long : « Le supplice du santal ». J’y reviendrai donc prochainement.


Auteur : Mo Yan
Traducteur : François Sastourné
Genre : Romans et nouvelles - étranger
Poche: 216 pages
Editeur : Points (3 octobre 2013)
Collection : Points

2 commentaires:

  1. Bonjour,

    Découvrir Mo Yan était aussi l'un de mes objectifs, mais j'ai été moins prudente que toi... J'ai lu Le chantier, roman assez court, qui ne m'a pas vraiment plu, et ai continué avec La dure loi du Karma, un pavé de 1000 pages ! ... auquel je n'ai pas accroché non plus. Dans les deux textes, j'ai trouvé le style terne, et n'ai pas réussi à m'intéresser aux tribulations pourtant cocasses des personnages.
    Pourtant, j'ai souvent, en effet, entendu évoquer la truculence de cet auteur. Soit je n'ai pas choisi les bons titres, soit il y a incompatibilité...

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  2. Difficile à dire. Je viens de terminer Le supplice du santal et c'est le meilleur roman que j'ai lu depuis le début d'année. Il faut dire que j'avais lu de très bonnes critiques de ce roman, peut-être ai-je eu plus de chance dans mes choix de lecture ? C'est un grand livre en tout cas, même si certaines scènes sont assez difficilement supportables...

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