« L’œuvre d'art n'existe que par sa seule puissance d'évocation et d'exaltation. Elle n'atteint son but qu'en procurant à qui l'écoute ou la contemple, une joie de nature particulière »
Louis Buisseret
Novembre à Auderghem par Pierre Paulus - 1905 Collection privée |
Fin d'une journée par Valerius De Saedeleer - 1907 Musée des Beaux-Arts de Gand |
Taillis à Laethem-Saint-Martin par Albijn Van den Abeele - 1898 Musée de Beaux-Arts de Gand |
Mois de Marie par Anto Carte Collection privée |
Neige en Flandres par Valerius De Saedeleer - 1928 Koninklijk Museum voor Schone Kunsten, Antwerpen |
Le berger par Gustave Van de Woestyne 1910, Musée et jardins van Buuren, Bruxelles |
En roman pays de Brabant par Frans Depoorter - 1931 Collection privée |
L'aveugle et le paralytique par Anto Carte 1926-1930, Collection privée |
Les aveugles par Anto Carte - 1924 Musée des Beaux-Arts de Liège |
Laissez venir à moi les petit enfants par Léon Navez - 1927 Collection privée |
Femme à la pompe par Jean Winance - 1932 Collection Ville de La Louvière |
Recueillement par Louis Buisseret - 1938 Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles |
Petite fille au chapeau par Néon Navez Musée des Beaux-Arts de Liège |
Le Musée d'Ixelles nous invite avec l'exposition "NERVIA /
LAETHEM-SAINT-MARTIN. Traits d’union" à (re)découvrir deux groupes
artistiques belges qui ont joué un rôle important durant l'entre-deux
guerres : le groupe de Laethem et le groupe Nervia. Ces œuvres privilégient une palette feutrée pour mieux dégager une ambiance sereine.
Le groupe de Laethem
concerne le Nord de la Belgique. Par son caractère pittoresque, le
village de Laethem-Saint-Martin, situé à une dizaine de kilomètres de
Gand, fut un point de ralliement pour un ensemble d'artistes reliés
entre-eux : George Minne (1866-1941), Gustave Van de Woestyne
(1881-1947), Valerius de Saedeleer (1867 – 1941), Albijn Van den Abeele
(1835-1918), Albert Servaes (1883 – 1966). Ces artistes prirent leurs
distances par rapport à la culture bourgeoise et urbaine en tournant le
dos à la ville de Gand, pour se régénérer intellectuellement et
artistiquement dans la campagne inviolée autour du village sur le Lys.
Ils recherchaient une vie simple et purifiante, empreinte de
contemplation et religiosité. Les Primitifs flamands auront une grande
influence sur leur art.
Le groupe Nervia
concerne le Sud de la Belgique (son appellation renvoie à la Nervie,
territoire situé entre la Sambre et l'Escaut, et encre donc le groupe en
terre wallone). Les fondateurs Anto Carte (1886-1954), Léon Eeckman
(1896 - 1987) et Louis Busseret (1888 - 1956) ont l'intention d'aider de
jeunes artistes, pour la plupart hainuyers, en diffusant leur travail
par l'entremise de diverses expositions d'ensemble soigneusement
sélectionnées. Nous y retrouverons Léon Devos (1897-1974), Léon Navez
(1900 - 1967), Taf Wallet (1902 - 2001), Frans Depoorter (1924 - 2000),
Pierre Paulus (1881 - 1959), Rodolphe Strebelle (1880 - 1959) et Jean
Winance (1911 -1999). Le groupe Nervia participera activement au retour à
la figuration et au réalisme des années 1930. Ils partagent également
une même sensibilité humaniste et la recherche d'un académisme fécond.
Je
vous présente aujourd'hui une vue d'ensemble de l'exposition mais je
reviendrai dans les prochaines semaines sur certains
d'entre-eux.
A découvrir également sur ce blog :* Le peintre Valerius de Saedeleer
c'est toujours intéressant quand on nous offre la découverte d'un pays voisin avec une vision artistique ancienne et son évolution j'attend qu'un de ces jours tu nous faces découvrir le cinéma belge et ses réalisateurs en dehors des plus récents qui ont une notoriété internationale.
RépondreSupprimerMerci Alex. Il se fait que j'ai vu ce mois-ci L'homme au crâne rasé d'André Delvaux, un film tourné en flamand et qui est considéré comme le premier long métrage du cinéma belge, réalisé en 1965. Le cinéma belge est donc relativement récent mais a étonnamment évolué en peu de temps. Je ne comptais pas en parler sur mon blog mais ton commentaire m'incite à changer d'avis. Ce fut un film plus renommé à l'étranger (notamment en France) qu'en Belgique à sa sortie, dans le mesure où c'était un cinéma d'auteur. Les belges l'avaient surnommé L'homme au film rasoir ;-)
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