Je suis une actrice américaine, née en 1900 dans le Massachusetts et décédée en 1974 dans le Minnesota. Je suis une belle jeune femme mais avec déjà un visage un peu particulier, disons qu’il a du caractère. Un témoignage de mes origines irlandaises du côté paternel? Après un diplôme de littérature en poche, je m’intéresse très tôt au théâtre et à la radio. Je participe d’ailleurs à la création du Mercury Theater d'Orson Welles, que je suivrai au cinéma en jouant dans plusieurs de ses films. Je tournerai par la suite dans une septantaine de longs-métrages, avec quelques grands noms à la réalisation : outre Orson Welles, j’ai également tourné pour Fred Zinnemann, Robert Siodmak, Henry Hathaway, Douglas Sirk, Charles Vidor, Raoul Walsh, Nicholas Ray…
Si quelques-unes de mes interprétations me valurent plusieurs nominations aux Oscars du Cinéma, ce sont les Golden Globes qui me consacreront par deux fois le Prix du Meilleur Second Rôle Féminin : en 1944 pour Madame Parkington (Mrs. Parkington) de Tay Garnett et en 1965 pour Chut... Chut, chère Charlotte (Hush... Hush, Sweet Charlotte) de Robert Aldrich. J'y joue en compagnie de Bettes Davis et comme vous pouvez le remarquer ci-après, je n'y suis pas vraiment à mon avantage tant il n'est pas si aisé de m'y reconnaître physiquement.
Finalement, je dois ma renommée à une très célèbre série télévisée américaine. J’y suis surnommée The Lavender Lady, dans la mesure où j’affectionne particulièrement la couleur lavande. Mes cheveux, souvent en forme de choucroute, sont d'un orange très vif, et toutes les femmes de la famille ont la particularité d’avoir un prénom se terminant par la lettre A.
Les hommes sont des benêts et le plus nigaud d’entre eux est sans nul doute mon propre gendre. Mais il paraît que ma fille l’aime d'amour, alors que puis-je y faire ? Pour me venger un peu, je prends toujours un malin plaisir de confondre son prénom. Enfin, l’appendice nasal de ma fille est d'une agilité extraordinaire.
Les hommes sont des benêts et le plus nigaud d’entre eux est sans nul doute mon propre gendre. Mais il paraît que ma fille l’aime d'amour, alors que puis-je y faire ? Pour me venger un peu, je prends toujours un malin plaisir de confondre son prénom. Enfin, l’appendice nasal de ma fille est d'une agilité extraordinaire.
JE SUIS :
1944, Golden Globe Best Supporting Actress pour Mrs. Parkington de Tay Garnett.
RépondreSupprimer++
Juste ! Je m'étais focalisée sur Chut... Chut, chère Charlotte, dans la mesure où je l'avais vu la veille. Informations corrigées :)
SupprimerBonjour Sentinelle, avec la seule photo d'Agnes Moorehead jeune, je ne l'aurais pas reconnue. Elle avait un beau visage de madonne. Pour moi, elle restera Endora pour l'éternité. Bonne après-midi.
RépondreSupprimerBonjour Dasola,
SupprimerElle était très belle. Et méconnaissable finalement, même si je la trouvais toujours aussi séduisante en belle-mère acariâtre et grincheuse de ce pauvre Jean-Pierre. Je ne l'avais pas du tout reconnue dans le film Chut... Chut, chère Charlotte. Ce n'est qu'en regardant par hasard la distribution du film que je me suis rendue compte qu'il s'agissait d'Agnes Moorehead. D'où l'idée de ce petit quizz :)
Très bonne après-midi à toi également !