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Affichage des articles du août, 2016

Bilan du mois d'août 2016

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Films * * * * Toni Erdmann (2016) de Maren Ade Poetry (Shi, 2010) de Lee Chang-Dong La Guerre est déclarée (2010) de Valérie Donzelli C.R.A.Z.Y. (2005) de Jean-Marc Vallée Le Diable au corps (1947) de Claude Autant-Lara La Griffe du passé (Out of the Past, 1947) de Jacques Tourneur Scarface (1932) de Howard Hawks * * * Folles de Joie (La Pazza Gioia, 2016) de Paolo Virzì  La Tortue rouge (The Red Turtle, 2016) de Michael Dudok de Wit   Conjuring 2 : Le cas Enfield (2016) de James Wan Les Huit salopards (The Hateful Eight, 2015) de Quentin Tarantino    Les Grandes Ondes (à l'ouest) de Lionel Baier (2013)   The Murderer (Hwanghae, 2011) de Na Hong-jin     The Chaser (Chugyeogja, 2008) de Na Hong-jin   Locataires (Bin Jip, 2004) de Kim Ki-duk * * (*) Évolution (2015) de Lucile Hadzihalilovic   2 soeurs (Janghwa, Hongryeon, 2012) de Kim Jee-woon   The Host (Gwoemul, 2006) d...

L'Intime Festival, Chapitre 4 les 2, 3 et 4 septembre au Théâtre de Namur

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Le festival de littérature namurois, fondé par l’acteur Benoît Poelvoorde et Chloé Colpé , se déroule comme chaque année à fin de l'été au Théâtre de Namur.   À l’initiative de ce festival, Benoît Poelvoorde lance une invitation à chacun : se retrouver pour découvrir une sélection littéraire personnelle et singulière, pour explorer des textes avec des écrivains et des acteurs, pour découvrir les intersections avec la photographie, l’illustration, la musique  pour partager des émotions, se rencontrer. Quelques moments forts du Festival : Grande lecture : « Eureka Street » de Robert McLiam Wilson lu par David Murgia Le 02 septembre 2016 à 20h30 Entretien avec Robert McLiam Wilson Le 03 septembre 2016 à 13h30 Lecture: « Lettres à Nora » de James Joyce lu par Edouard Baer Le 03 septembre 2016 à 13h30 Entretien : « Donc, c’est non » de Henri Michaux par Jean-Luc Outers Le 03 septembre 2016 à 15h30 Lettres réunies, p...

2 sœurs de Kim Jee-woon

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Janghwa, Hongryeon de Kim Jee-woon Corée du Sud, 2003 Disponible en DVD et VOD Deux sœurs retournent au domicile familial après une longue absence et sont accueillies par leur belle-mère. Si l’aînée s’en méfie et l’évite volontairement, la plus jeune semble en avoir peur. Des fantômes et autres phénomènes inexplicables font leur apparition, alors que les relations entre les trois personnages féminins ne sont que s’envenimer, conduisant à un engrenage de haine et de violence aux conséquences forcément fatales...  Une belle mise en scène, accompagnée d’un sens de l’esthétisme soigné et d’un décor bien utilisé pour les ressorts de l’intrigue. Mais quel scénario emberlificoté ! Car il faut savoir naviguer entre les apparitions fantomatiques, les visions cauchemardesques, les réminiscences du passé et les projections hallucinatoires pour garder le cap, vaille que vaille. Avec un peu de chance, on arrive à deviner les dessous de l’intrigue dans la toute dernière partie du fi...

Le fracas du temps de Julian Barnes : Extraits

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Comment était-il possible de ne pas aimer Shakespeare ? Shakespeare, après tout, avait aim é la musique. Ses pièces en sont pleines, même les tragédies. Ce moment où Lear revient de sa folie au son de la musique… Et ce moment, dans Le marchand de Venise , où Shakespeare dit que l’homme qui n’aime pas la musique n’est pas digne de confiance ; qu’un tel homme serait capable d’un acte aussi vil que le meurtre ou la trahison. Alors bien sûr les tyrans détestent la musique, malgré tous leurs simulacres d’appréciation. Mais ils détestent encore plus la poésie. Il aurait aimé être là le jour où, lors de cette lecture publique de leurs œuvres par des poètes de Leningrad, voyant Anna Akhmatova monter sur scène, tout le public s’était instinctivement levé pour l’applaudir. Un geste qui avait incité Staline à demand er furieusement qui avait organisé cette ovation debout. Mais, plus encore que la poésie, les tyrans détestent et craignent le théâtre. Shakespeare tendait un miroir...

Le photographe Bae Bien-U

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Formé à la peinture traditionnelle puis au design, Bae Bien-U a appris la photographie en autodidacte. Considéré aujourd’hui comme le plus grand photographe coréen vivant, il photographie depuis plus de quarante ans des paysages naturels dans lesquels n’apparaît jamais la figure humaine. Il vit et travaille à Séoul en Corée du Sud.