A girl at my door par July Jung
Avec Doona Bae, Kim Sae-Ron, Song Sae-Byeok
Corée du Sud. Date de sortie : 2014
Young-Nam, jeune commissaire de Séoul, est mutée d’office dans un village de Corée. Elle se retrouve confrontée au monde rural avec ses habitudes, ses préjugés et ses secrets. Elle croise une jeune fille, Dohee, dont le comportement singulier et solitaire l’intrigue. Une nuit, celle-ci se réfugie chez elle…
Produit par Lee Chang-dong (réalisateur de Poetry), ce premier long métrage de la réalisatrice July Jung, qui signe également le scénario du film, étonne par la singularité de ton, la gravité et l’importance des sujets abordés, dont l’exploitation d’une main d’œuvre clandestine, la maltraitance familiale et l’homosexualité féminine, encore et toujours taboue en Corée du Sud. Une rencontre de deux écorchées vives, qui cachent chacune leur part d’ombre (l’une dans l’alcool, l’autre dans la simulation et la manipulation) pour un duo intriguant qui suscitera bien des interrogations et autres suspicions. Comme souvent dans le cinéma coréen, une large place est accordée à la totale incompétence des autorités, à la complaisance et autres petites combines, à la détresse et l’extrême solitude des laissés-pour-compte. J’ai parfois été gênée par l’invraisemblance de certaines situations et certains traits caricaturaux des paysans mal dégrossis du village, mais aussi agacée par la valse d’hésitation de la jeune commissaire. Ceci dit, la réalisatrice risque très certainement de faire encore parler d’elle dans les années à venir, à surveiller de très près donc.
Produit par Lee Chang-dong (réalisateur de Poetry), ce premier long métrage de la réalisatrice July Jung, qui signe également le scénario du film, étonne par la singularité de ton, la gravité et l’importance des sujets abordés, dont l’exploitation d’une main d’œuvre clandestine, la maltraitance familiale et l’homosexualité féminine, encore et toujours taboue en Corée du Sud. Une rencontre de deux écorchées vives, qui cachent chacune leur part d’ombre (l’une dans l’alcool, l’autre dans la simulation et la manipulation) pour un duo intriguant qui suscitera bien des interrogations et autres suspicions. Comme souvent dans le cinéma coréen, une large place est accordée à la totale incompétence des autorités, à la complaisance et autres petites combines, à la détresse et l’extrême solitude des laissés-pour-compte. J’ai parfois été gênée par l’invraisemblance de certaines situations et certains traits caricaturaux des paysans mal dégrossis du village, mais aussi agacée par la valse d’hésitation de la jeune commissaire. Ceci dit, la réalisatrice risque très certainement de faire encore parler d’elle dans les années à venir, à surveiller de très près donc.
Un film imparfait (et qui ne m'a pas plus marquée finalement, je m'en rappelle dans les grandes lignes) mais intéressant et bien interprété :)
RépondreSupprimerJe l'ai trouvé imparfait aussi mais néanmoins intéressant. Une réalisatrice sud-coréenne à surveiller en tout cas ;-)
SupprimerC'était plein de pièges et de rebondissements ce film. Imparfait mais attirant.
RépondreSupprimerExactement.
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