Crime et châtiment de Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski
Attention ! Ce billet comporte plusieurs spoilers !!! Il y avait une idée étrange qui lui poussait, à coups de bec, à l’intérieur du crâne, comme un poussin qui voudrait naître, une idée qui l’occupait beaucoup, vraiment beaucoup. Et si les humains se divisaient en deux catégories : les gens ordinaires, qui sont dans l’obligation de vivre dans l’obéissance et dans l’interdiction d’enfreindre les lois, et les gens extraordinaires, qui ont le droit de commettre tous les crimes possibles s’ils justifient une amélioration future pour l’humanité ? Et si l’action d’un grand homme se mesurait par sa raison et sa volonté ? Et si un meurtre n’était pas un crime s’il était précédé de raisonnement et de réflexion ? […] la destruction du présent au nom d’un avenir meilleur. C’est le droit au crime qui est posé ici, le droit de transgresser pour accomplir un noble but, de quitter les ornières toutes tracées, de franchir les limites, d’enfreindre les interdits. La fin...