Quatrième de couverture Quatre hommes tourmentent la très belle Meiniang: son père Sun Bing, chanteur d'opéra, condamné au supplice du santal pour rébellion. Son beau-père, le redoutable Zhao Jia, accompagné de son fils, le boucher Petit-Jia, pour mettre à exécution la plus cruelle des tortures. Son amant, le très amoureux Qian Ding, reste en sa qualité de préfet de l'empire, le seul capable de dénouer ce drame... Mon avis Sous ses airs de tragédie et d’opéra chat, Mo Yan nous convie à un roman polyphonique époustouflant d’audace, d’inventivité, de poésie, d’amour et de cruauté. Réunissant un père, un amant, un beau-père et un époux autour de la belle Meiniang, il porte aussi un témoignage sur la fin de l’empire Qing. « Le supplice du santal » est pour moi un des meilleurs romans lus cette année, ni plus ni moins. Mais à pas mettre dans toutes les mains, les âmes sensibles faisant bien de s’abstenir tant l’auteur n’épargne ni ses personnages, ni ses l...