Quatre hommes tourmentent la très belle Meiniang: son père Sun Bing,
chanteur d'opéra, condamné au supplice du santal pour rébellion. Son
beau-père, le redoutable Zhao Jia, accompagné de son fils, le boucher
Petit-Jia, pour mettre à exécution la plus cruelle des tortures. Son
amant, le très amoureux Qian Ding, reste en sa qualité de préfet de
l'empire, le seul capable de dénouer ce drame...
Mon avis
Mon avis
Sous ses
airs de tragédie et d’opéra chat, Mo Yan nous convie à un roman polyphonique époustouflant d’audace,
d’inventivité, de poésie, d’amour et de cruauté. Réunissant un père, un amant,
un beau-père et un époux autour de la belle Meiniang, il porte aussi un témoignage sur la fin de l’empire
Qing.
« Le supplice du santal » est pour moi un des
meilleurs romans lus cette année, ni plus ni moins. Mais à pas mettre
dans toutes les mains, les âmes sensibles faisant bien de s’abstenir tant l’auteur
n’épargne ni ses personnages, ni ses lecteurs. Un roman aussi monumental que
grandiose, qui sonde l’âme chinoise comme rarement.
Le supplice du santal de Mo Yan, Editions Points, 721 pages, 10 septembre 2009
Encore un que j'ajoute à ma longue liste !! Merci ;)
RépondreSupprimerCe lire est une petite merveille, comme j'ai rarement lu jusqu'à présent. Mais il ne fait pas dans la dentelle, il faudra parfois avoir le cœur bien accroché pour suivre toutes les aventures. Je te le conseille vivement en tout cas :-)
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