Si les hommes les plus hauts placés de l’élite mondiale fréquentent assidument le salon international de la très célèbre et adulée cantatrice Claire Lescot avec l’espoir de séduire la belle, cette dernière aurait plutôt tendance à repousser leurs avances, même si elle semble moins insensible aux charmes du fakir Djorah de Nopu. Eperdument amoureux, le jeune savant Einar Norsen accepte moins facilement que les autres cette apparente froideur et menace de se suicider par amour. Apprenant son décès, Claire Lescot s’en trouve bouleversée, tout en étant déterminée à honorer son récital au théâtre des Champs-Elysées le soir même. D’abord huée par le public, la salle finira par lui faire un triomphe. C’est alors que Einar Norsen réapparait…
L'inhumaine de Marcel L'Herbier fait partie des films de la première avant-garde cinématographique française, ou cinéma impressionniste français (par opposition à l'expressionnisme allemand), ou encore « Première Vague » en référence à la « Nouvelle Vague » de la fin des années 50. Ce mouvement des années 20 prônait avant tout l’importance de l’aspect visuel au détriment de l’aspect plus littéraire ou narratif des films. Un soin particulier était accordé aux décors, construit pour la plupart dans le style Art déco, tout en utilisant toutes sortes de techniques tels que les surimpressions, les filtres optiques, les reflets, les ralentis, les accélérés ou la rapidité de certains montages. Les cinéastes comme Marcel L'Herbier, Jean Epstein, Louis Delluc, Abel Gance ou Germaine Dulac en furent les figures de proue.
L'inhumaine de Marcel L'Herbier fait partie des films de la première avant-garde cinématographique française, ou cinéma impressionniste français (par opposition à l'expressionnisme allemand), ou encore « Première Vague » en référence à la « Nouvelle Vague » de la fin des années 50. Ce mouvement des années 20 prônait avant tout l’importance de l’aspect visuel au détriment de l’aspect plus littéraire ou narratif des films. Un soin particulier était accordé aux décors, construit pour la plupart dans le style Art déco, tout en utilisant toutes sortes de techniques tels que les surimpressions, les filtres optiques, les reflets, les ralentis, les accélérés ou la rapidité de certains montages. Les cinéastes comme Marcel L'Herbier, Jean Epstein, Louis Delluc, Abel Gance ou Germaine Dulac en furent les figures de proue.
L’intrigue est de ce fait bien mince et vraiment datée, avec un surprenant alliage romantique et futuriste. Mais l’intérêt est évidemment ailleurs, notamment dans les décors (signés entre autres par Fernand Léger), la mise en place de la caméra subjective, les jeux de cadre et de mise au point, dont certaines séquences tout à fait remarquables pour l’époque, comme celle de la course folle d’Einar Norsen au volant de son bolide.
Un genre que je ne connaissais pas avant ce jour et mis à l’honneur en ce moment à la Cinematek de Bruxelles. Décidément, je n’en ai pas terminé avec le cinéma muet, qui m’étonnera toujours par sa diversité, son inventivité et sa richesse.
Réalisateur : Marcel L'Herbier
Acteurs : Georgette Leblanc, Jaque Catelain
Origine : France
Genre : Fantastique
Public : Tout public
Année de production: 1923
Durée: 2h14
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