Quatrième de couverture
A trois reprises, Shimamura se retire dans une petite station
thermale, au cœur des montagnes, pour y vivre un amour fou en même temps
qu'une purification Chaque image a un sens, l'empire des signes se révèle à la fois
net et suggéré. Le spectacle des bois d'érable à l'approche de l'automne
désigne à l'homme sa propre fragilité.
" Le rideau des montagnes, à l'arrière-plan, déployait déjà les
riches teintes de l'automne sous le soleil couchant, ses rousseurs et
ses rouilles, devant lesquelles, pour Shimamura, cette
unique touche d'un vert timide, paradoxalement, prenait la teinte
même de la mort. "
Nous retrouvons l'écriture poétique de Kawabata et son univers faits essentiellement de non-dits mais je suis restée sur les quais pendant tout le récit. Cette lecture me devenait de plus en plus pénible au fur et à mesure où je me rendais compte qu'une espèce de barrière infranchissable me séparant des personnages s'accentuait au fil des pages : aucune empathie ni projection possible, un peu comme si cette histoire se passait en vase clos et que je n'avais franchement rien à y faire. Très étrange comme sensation.
Kawabata Yasunari, le plus grand écrivain japonais contemporain, a obtenu le Prix Nobel de littérature, en 1968.
A lire sur ce blog, du même auteur :
* Nuée d'oiseaux blancs de Yasunari Kawabata
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