Extraits
Dans une jeune démocratie comme l'Amérique, quarante-cinq ans n'ont pas suffi pour faire la lumière sur l'assassinat d'un de ses présidents. Dans une vieille dictature comme la nôtre, beaucoup plus ancrée dans la bureaucratie et le mystère, un bon siècle avant d'accéder à la vérité sur la mort d'une grosse centaine de marins n'a rien d'un luxe.
La révolution a duré un peu plus de soixante-dix ans, si l'on accepte l'idée que la révolution est bien le trajet que parcourt une planète pour revenir à son point de départ, en tournant sur elle-même.
Mon avis
A partir de la tragédie du sous-marin nucléaire Le Koursk, l'auteur remonte à trois générations (Vania, un des jeunes marins sacrifiés, ses parents et ses grands-parents) pour expliquer comment un régime, qui s'est mis en place avec Staline et qui s'est poursuivi avec la belette (Poutine) en passant par Boris l'éponge, en est arrivé à considérer le sacrifice de vingt-trois marins comme un prix à payer dérisoire en regard de la sauvegarde de l'honneur russe face au monde.
Société totalitaire, régime de la terreur, manipulations diverses de l'appareil étatique face à une population pour laquelle l'acceptation de la fatalité et de l'arbitraire sont devenus le pain quotidien depuis plusieurs générations.
Si Marc Dugain s'est beaucoup documenté sur le sujet, cela ne nuit en rien l'aspect romancé du récit, qui est une réussite.
Quatrième de couverture
Au mois d'août de l'an 2000, un sous-marin nucléaire russe s'abîme dans des profondeurs accessibles de la mer de Barents. Vania Altman ferait partie des derniers survivants. Dans un port du cercle polaire, la famille Altman retient son souffle : elle risque une nouvelle fois de se heurter à la grande Histoire. Un demi-siècle après la mort de Staline, c'est désormais un ancien du KGB qui gouverne la Russie.
Après nous avoir fait pénétrer dans les coulisses du FBI avec La malédiction d'Edgar, Marc Dugain offre ici une véritable fresque de la Russie contemporaine. Inspirée de faits réels, elle révèle le profond mépris pour la vie manifesté par les gardiens paranoïaques de l'empire russe.
Dans une jeune démocratie comme l'Amérique, quarante-cinq ans n'ont pas suffi pour faire la lumière sur l'assassinat d'un de ses présidents. Dans une vieille dictature comme la nôtre, beaucoup plus ancrée dans la bureaucratie et le mystère, un bon siècle avant d'accéder à la vérité sur la mort d'une grosse centaine de marins n'a rien d'un luxe.
La révolution a duré un peu plus de soixante-dix ans, si l'on accepte l'idée que la révolution est bien le trajet que parcourt une planète pour revenir à son point de départ, en tournant sur elle-même.
Mon avis
A partir de la tragédie du sous-marin nucléaire Le Koursk, l'auteur remonte à trois générations (Vania, un des jeunes marins sacrifiés, ses parents et ses grands-parents) pour expliquer comment un régime, qui s'est mis en place avec Staline et qui s'est poursuivi avec la belette (Poutine) en passant par Boris l'éponge, en est arrivé à considérer le sacrifice de vingt-trois marins comme un prix à payer dérisoire en regard de la sauvegarde de l'honneur russe face au monde.
Société totalitaire, régime de la terreur, manipulations diverses de l'appareil étatique face à une population pour laquelle l'acceptation de la fatalité et de l'arbitraire sont devenus le pain quotidien depuis plusieurs générations.
Si Marc Dugain s'est beaucoup documenté sur le sujet, cela ne nuit en rien l'aspect romancé du récit, qui est une réussite.
Quatrième de couverture
Au mois d'août de l'an 2000, un sous-marin nucléaire russe s'abîme dans des profondeurs accessibles de la mer de Barents. Vania Altman ferait partie des derniers survivants. Dans un port du cercle polaire, la famille Altman retient son souffle : elle risque une nouvelle fois de se heurter à la grande Histoire. Un demi-siècle après la mort de Staline, c'est désormais un ancien du KGB qui gouverne la Russie.
Après nous avoir fait pénétrer dans les coulisses du FBI avec La malédiction d'Edgar, Marc Dugain offre ici une véritable fresque de la Russie contemporaine. Inspirée de faits réels, elle révèle le profond mépris pour la vie manifesté par les gardiens paranoïaques de l'empire russe.
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