A l'irlandaise raconte l'histoire d'un homme, Billy Sweeney, qui
adresse une longue lettre sous forme de journal intime à sa fille violée
et agressée sauvagement dans une station-service et qui se trouve dans le coma depuis lors. Les agresseurs de sa fille seront tous inculpés et jugés sauf un, Donal Quinn, qui a réussi à prendre la fuite. Billy Sweeney a peur de mourir avant que sa fille ne revienne du coma,
il veut lui expliquer pourquoi il a décidé de se faire justice lui-même
en devenant un chasseur à son tour. Son seul objectif actuel, le seul encore qui le retienne à la vie est celui de tuer Donal Quinn.
Cette longue confession lui servira également de prétexte pour
revenir sur sa vie, et plus particulièrement sur sa première rencontre
avec celle qui deviendra la maman de sa fille, sur leur
première séparation lorsque jeune fille, celle-ci tomba enceinte
d'un autre jeune homme dont nous ne connaîtrons l'identité qu'à la fin
du roman. Il reviendra également sur l'échec de son couple
des années plus tard, ses années d'alcoolisme, les affres du
divorce.
Cette partie n'est pas franchement celle qui m'a le plus emballée.
On a l'impression d'avoir déjà vu/lu des milliers de fois ce genre
d'histoire pour que celle-ci ne vous touche plus que
modérément. Mais je me suis accrochée et j'ai bien fait car la deuxième partie
est nettement plus emballante et émouvante : celle où Billy finit pas
mettre la main sur Donal Quinn et décide de l'enfermer
plus qu'amoché dans sa volière à l'arrière de sa maison. Sans dévoiler les retournements de situation, une étrange relation finira par se nouer entre les deux.Au final, le thème de la vengeance, de la rédemption et du pardon seront traités avec brio.
Joseph O'Connor semble nous dire qu'il y a bien plus de victimes que
de coupables dans cette Irlande où la violence, la drogue, la
criminalité, les règlements de comptes et le chômage semblent
être le quotidien de nombreux laissés pour compte.
A l'irlandaise de Joseph O'Connor, Éditions ROBERT LAFFONT, Collection Pavillons, novembre 2006, 595 pages.
Hello. J'ai presque lu tout ce qui est paru en France de Joseph O'Connor sauf justement A l'irlandaise. Et tout récemment encore ce formidable Maintenant ou jamais. Tout cela est chroniqué et facile à retrouver. Il faut dire que je suis assez irlandophile. A bientôt.
RépondreSupprimerOn va s'y retrouver alors que je suis tout autant irlandophile que toi. Je viens à peine de commencer Maintenant ou jamais, et je viendrai sans faute lire ta chronique à la fin de ma lecture ;-)
SupprimerA l'irlandaise est un bon roman aussi, j'en garde un excellent souvenir. Je me demande d'ailleurs si ce n'était pas mon premier roman lu de l'auteur.
A bientôt !
Je viens de relire mon billet. Oui, je confirme, c'était bien mon premier roman lu de Joseph O'Connor :)
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