Quatrième de couverture
Rose Meadows a dix-huit ans lorsqu'elle entre au service des Mitwisser, des Juifs berlinois qui ont dû fuir la montée du nazisme et ont échoué dans le Bronx. Dans cette famille sans le sou, irritable à l'excès, chacun semble jouer une partition de soliste incompatible avec celle des autres.
Rudolph Mitwisser, le père, illustre homme de lettres, spécialiste des Karaïtes - une secte juive dissidente du IXe siècle - vit plongé dans ses ivres. Elsa, sa femme, refuse ce nouveau monde et cette nouvelle langue, et semble avoir perdu la raison. Autour d'eux leurs cinq enfants, sous la houlette de l'aînée, l'arrogante et passionnée Anneliese, découvrent l'Amérique, sa brutalité et ses vices.
Nous sommes en 1935, le Bronx n'est alors qu'une vaste étendue sauvage aux confins de la grande ville. Condamnés à vivre en marge du monde et d'eux-mêmes, tous attendent le retour de leur bienfaiteur, James A'Bair. Diable sorti de sa boîte, ce personnage énigmatique et richissime arrive à point pour redistribuer le jeu. Cynthia Ozick raconte le déracinement, l'exil et la folie qui guette, mais aussi le vertige des apparences et la tentation de l'idolâtrie.
Mon avis
Et bien voilà, tout est dit dans le résumé ! En parcourant les avis des lecteurs sur le web, je fus très étonnée de constater que ce roman faisait partout l'unanimité.
Ce fut tout le contraire en ce qui concerne : j'ai dû batailler ferme pour ne pas l'abandonner à multiples reprises tellement je m'y ennuyais. J'avais l'impression que l'auteur nous répétait inlassablement la même chose à chaque page, impression de tourner en rond autour des mêmes sujets, répétitions dans sa manière de les aborder aussi.
Tout n'est pas mauvais, loin s'en faut ! L'auteur arrive à mettre en place un climat sombre, lourd avec des personnages originaux, chacun barricadé derrière leur propre système de défense afin d'essayer de surmonter à leur manière l'angoisse provoquée par l'exil rendu nécessaire suite à la montée de l'antisémitisme sévissant en Allemagne.
Mais c'est justement là que le bât blesse : j'ai eu du mal à y croire vraiment à cette famille. Il y a un je ne sais quoi d'artificiel chez ses membres, tellement typés dans leur folie.
Le fait que l'auteur traite les difficultés du déracinement par l'intermédiaire de personnages aussi torturés et atypiques que Rudolph Mitwisser, Elsa et leurs cinq enfants a desservi en ce qui me concerne le propos du roman.
Rose Meadows a dix-huit ans lorsqu'elle entre au service des Mitwisser, des Juifs berlinois qui ont dû fuir la montée du nazisme et ont échoué dans le Bronx. Dans cette famille sans le sou, irritable à l'excès, chacun semble jouer une partition de soliste incompatible avec celle des autres.
Rudolph Mitwisser, le père, illustre homme de lettres, spécialiste des Karaïtes - une secte juive dissidente du IXe siècle - vit plongé dans ses ivres. Elsa, sa femme, refuse ce nouveau monde et cette nouvelle langue, et semble avoir perdu la raison. Autour d'eux leurs cinq enfants, sous la houlette de l'aînée, l'arrogante et passionnée Anneliese, découvrent l'Amérique, sa brutalité et ses vices.
Nous sommes en 1935, le Bronx n'est alors qu'une vaste étendue sauvage aux confins de la grande ville. Condamnés à vivre en marge du monde et d'eux-mêmes, tous attendent le retour de leur bienfaiteur, James A'Bair. Diable sorti de sa boîte, ce personnage énigmatique et richissime arrive à point pour redistribuer le jeu. Cynthia Ozick raconte le déracinement, l'exil et la folie qui guette, mais aussi le vertige des apparences et la tentation de l'idolâtrie.
Mon avis
Et bien voilà, tout est dit dans le résumé ! En parcourant les avis des lecteurs sur le web, je fus très étonnée de constater que ce roman faisait partout l'unanimité.
Ce fut tout le contraire en ce qui concerne : j'ai dû batailler ferme pour ne pas l'abandonner à multiples reprises tellement je m'y ennuyais. J'avais l'impression que l'auteur nous répétait inlassablement la même chose à chaque page, impression de tourner en rond autour des mêmes sujets, répétitions dans sa manière de les aborder aussi.
Tout n'est pas mauvais, loin s'en faut ! L'auteur arrive à mettre en place un climat sombre, lourd avec des personnages originaux, chacun barricadé derrière leur propre système de défense afin d'essayer de surmonter à leur manière l'angoisse provoquée par l'exil rendu nécessaire suite à la montée de l'antisémitisme sévissant en Allemagne.
Mais c'est justement là que le bât blesse : j'ai eu du mal à y croire vraiment à cette famille. Il y a un je ne sais quoi d'artificiel chez ses membres, tellement typés dans leur folie.
Le fait que l'auteur traite les difficultés du déracinement par l'intermédiaire de personnages aussi torturés et atypiques que Rudolph Mitwisser, Elsa et leurs cinq enfants a desservi en ce qui me concerne le propos du roman.
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