Quatrième de couverture
Sur un îlot perdu de l'Atlantique sud, deux hommes barricadés dans un phare repoussent les assauts de créatures à la peau froide. Ils sont frères par la seule force de la mitraille, tant l'extravagante culture humaniste de l'un le dispute au pragmatisme obtus de l'autre. Mais une sirène aux yeux d'opale ébranle leur solidarité belliqueuse.
Comme les grands romanciers du XIXe siècle dont il est nourri - Conrad, Lovecraft ou Stevenson -, l'auteur de La Peau froide mêle aventure, suspense et fantastique. Et, dans la droite lignée de ses prédécesseurs, c'est l'étude des contradictions et des paradoxes du comportement humain qui fonde ce roman, véritable jeu de miroir aux espaces métaphoriques.
Les protagonistes pensent être au " cœur des ténèbres " quand les ténèbres sont dans leur cœur. Civilisation contre barbarie, raison contre passion, lumière contre obscurité : autant de pôles magnétiques qui s'attirent et se repoussent dans une histoire parfaitement cyclique, car l'homme toujours obéit aux mêmes craintes, aux mêmes désirs ataviques. Et depuis la nuit des temps, c'est, à la vérité, la peur de l'autre - plutôt que l'autre - qui constitue la plus dangereuse des menaces, le plus monstrueux des ennemis.
Mon avis
Que de belles phrases ! J’en suis toute émue, vrai de vrai, moi je dis chapeau bas à l’éditeur, en voilà un qui en a de l’imagination : « Les protagonistes pensent être au " cœur des ténèbres " quand les ténèbres sont dans leur cœur »… oh ouiiiii, que c’est bien dit ça !
Euh en fait non, franchement non, je ne sais vraiment pas de quoi il parle cet éditeur, à croire que nous n’avons pas vraiment lu le même bouquin, et pourtant, je l’ai bien aimé moi ce roman, mais je ne m’y retrouve pas du tout du tout avec ce qu’il en dit, comme quoi, méfions-nous des quatrièmes de couverture !
En lieu et place de Conrad, Lovecraft ou Stevenson, j’ai trouvé que la référence la plus adéquate était avant tout Je suis une légende de Richard Matheson, mais cela le fait moins comme référence, c’est sûr.
Au lieu donc de trifouiller le bouquin pour y plaquer de la philosophie à deux balles, je préfère le présenter comme un bon roman d’aventure fantastique qui vous prend aux tripes avec l’envie de poursuivre au plus vite pour savoir ce qui va bien pouvoir se passer, vous savez, lorsque vous vous surprenez à tourner fébrilement la page en vous posant des questions très utiles du style : comment va-t-il s’en sortir une nuit de plus, que va-t-il se passer, qui sont ces monstres, qui est cette Aneris dès plus étranges etc
Bref, une lecture très prenante, angoissante, cauchemardesque et claustrophobe (évidement, se retrouver barricader dans un phare sur une île minuscule entouré de monstruosités, ça n’aide pas vraiment à profiter de la vue sur le grand large), je vous mets d’ailleurs au défi de passer à une autre lecture tant que vous n’avez pas lu le mot fin.
Bon maintenant, si vous tenez vraiment à philosopher un peu, nous pouvons bien discuter sur « mais qui sont ces autres », « pourquoi combattre alors que nous venons à peine de faire connaissance », « pourquoi avons-nous peur de l’autre », « mais quelle violence et instinct de survie avons-nous en nous », « l’union fait la force » et blablabla
Mais franchement dit, essayer d'y mettre autant de métaphores philosophiques me semble bien pompeux, vaniteux si pas exagéré, mais peut-être n'ai-je pas tout bien compris, allez savoir.
Sur un îlot perdu de l'Atlantique sud, deux hommes barricadés dans un phare repoussent les assauts de créatures à la peau froide. Ils sont frères par la seule force de la mitraille, tant l'extravagante culture humaniste de l'un le dispute au pragmatisme obtus de l'autre. Mais une sirène aux yeux d'opale ébranle leur solidarité belliqueuse.
Comme les grands romanciers du XIXe siècle dont il est nourri - Conrad, Lovecraft ou Stevenson -, l'auteur de La Peau froide mêle aventure, suspense et fantastique. Et, dans la droite lignée de ses prédécesseurs, c'est l'étude des contradictions et des paradoxes du comportement humain qui fonde ce roman, véritable jeu de miroir aux espaces métaphoriques.
Les protagonistes pensent être au " cœur des ténèbres " quand les ténèbres sont dans leur cœur. Civilisation contre barbarie, raison contre passion, lumière contre obscurité : autant de pôles magnétiques qui s'attirent et se repoussent dans une histoire parfaitement cyclique, car l'homme toujours obéit aux mêmes craintes, aux mêmes désirs ataviques. Et depuis la nuit des temps, c'est, à la vérité, la peur de l'autre - plutôt que l'autre - qui constitue la plus dangereuse des menaces, le plus monstrueux des ennemis.
Mon avis
Que de belles phrases ! J’en suis toute émue, vrai de vrai, moi je dis chapeau bas à l’éditeur, en voilà un qui en a de l’imagination : « Les protagonistes pensent être au " cœur des ténèbres " quand les ténèbres sont dans leur cœur »… oh ouiiiii, que c’est bien dit ça !
Euh en fait non, franchement non, je ne sais vraiment pas de quoi il parle cet éditeur, à croire que nous n’avons pas vraiment lu le même bouquin, et pourtant, je l’ai bien aimé moi ce roman, mais je ne m’y retrouve pas du tout du tout avec ce qu’il en dit, comme quoi, méfions-nous des quatrièmes de couverture !
En lieu et place de Conrad, Lovecraft ou Stevenson, j’ai trouvé que la référence la plus adéquate était avant tout Je suis une légende de Richard Matheson, mais cela le fait moins comme référence, c’est sûr.
Au lieu donc de trifouiller le bouquin pour y plaquer de la philosophie à deux balles, je préfère le présenter comme un bon roman d’aventure fantastique qui vous prend aux tripes avec l’envie de poursuivre au plus vite pour savoir ce qui va bien pouvoir se passer, vous savez, lorsque vous vous surprenez à tourner fébrilement la page en vous posant des questions très utiles du style : comment va-t-il s’en sortir une nuit de plus, que va-t-il se passer, qui sont ces monstres, qui est cette Aneris dès plus étranges etc
Bref, une lecture très prenante, angoissante, cauchemardesque et claustrophobe (évidement, se retrouver barricader dans un phare sur une île minuscule entouré de monstruosités, ça n’aide pas vraiment à profiter de la vue sur le grand large), je vous mets d’ailleurs au défi de passer à une autre lecture tant que vous n’avez pas lu le mot fin.
Bon maintenant, si vous tenez vraiment à philosopher un peu, nous pouvons bien discuter sur « mais qui sont ces autres », « pourquoi combattre alors que nous venons à peine de faire connaissance », « pourquoi avons-nous peur de l’autre », « mais quelle violence et instinct de survie avons-nous en nous », « l’union fait la force » et blablabla
Mais franchement dit, essayer d'y mettre autant de métaphores philosophiques me semble bien pompeux, vaniteux si pas exagéré, mais peut-être n'ai-je pas tout bien compris, allez savoir.
Quoi qu’il en soit et quel que soit votre niveau de lecture, « La Peau froide » a reçu le prix Ojo Critico de Narrativa 2003 et a été traduit dans une vingtaine de langues.
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