Nous croyons parfois avoir tout oublié, que la rouille et la poussière des ans ont désormais complètement détruit ce que nous avons un jour confié à leur voracité. Mais il suffit d’un son, d’une odeur, d’un contact furtif et inopiné pour que soudain, les alluvions du temps tombent sur nous sans compassion et que la mémoire s’illumine avec la brillance et la fureur de l’éclair.
La pluie jaune de Julio Llamazares, Éditions Verdier, 17 septembre 2009, 140 pages
"La rouille aurait un charme fou
RépondreSupprimersi elle ne s'attaquait qu'aux grilles"
Merci Ronnie pour ce petit moment de poésie.
SupprimerJe ne connaissais pas cette chanson de Maxime Le Forestier, une petite recherche s'est donc imposée ;-)