Quatrième de couverture
Qui sont vraiment les maîtres du manoir de Glenmarkie, cette bâtisse écossaise menaçant ruine, tout droit échappée d'un roman de Stevenson ? Et où est donc passé le trésor de leur ancêtre Thomas Lockhart, un écrivain extravagant mort de rire en 1660 ? Fascinée par le génie de Lockhart, intriguée par l'obscur manège de ses descendants, la jeune Mary Guthrie explore les entrailles du manoir et tâche d'ouvrir les trente-deux tiroirs d'un prodigieux meuble à secrets. Ehenezer Krook est lui aussi lié aux Lockhart. A Edimbourg, dans la librairie d'un vieil excentrique, il poursuit à l'intérieur de chaque livre l'image de son père disparu. Les tiroirs cèdent un à un sous les doigts de Mary. Les pages tournent inlassablement entre ceux d'Ehenezer. Mais où est la vérité ? Dans la crypte des Lockhart ? Au fond de Corryvreckan, ce tourbillon gigantesque où Krook faillit périr un jour ? Ou bien dans les livres ? Peuplé de silhouettes fantasques, de personnages assoiffés de littérature qui rôdent au bord de la folie, Les maîtres de Glenmarkie brasse les époques, les lieux, et s'enroule autour du lecteur comme un tourbillon de papier. Hommage facétieux aux grands romans d'aventures, il pose et résout une singulière équation : un livre + un livre = un homme.
Roman aux accents gothiques, où l’aventure, l’humour, la folie, le burlesque et l’amour de la littérature se font la part belle, « Les maîtres de Glenmarkie » a tout ce qu’il faut pour divertir et se faire plaisir. Outre les nombreux chausse-trapes qui parsèment le récit, une chasse au trésor et une quête d’identité, ce roman a également la bonne idée de rendre hommage aux livres, aux libraires mais aussi aux grands écrivains classiques : Walter Scott, Stevenson, Dickens, Jack London ou George Orwell sont quelques-uns des auteurs qui s’invitent avec malice dans la trame du récit. L’auteur Jean-Pierre Ohl, qui est libraire près de Bordeaux, sait bien de quoi il parle et arrive à nous transmettre le bonheur de la lecture avec juste ce qu’il faut d’érudition pour être intéressant sans jamais être pédant. A ce talent de transmettre sa passion de lecteur en tant que libraire, l’auteur n’en oublie pas pour autant ses talents d’écrivain mis au service d’un roman d’aventure qui dépasse de loin le simple pastiche du genre. Évidemment, vous fermerez ce livre avec l’envie de découvrir ou revenir à ces auteurs incontournables. Merci Jean-Pierre Ohl, pour avoir transmis votre passion du livre mais aussi pour avoir écrit ce roman avec autant de plaisir que les lecteurs en ont pris à sa lecture :-)
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