Extrait
Rappelez-vous combien dans ces moments-là l'être aimé, quel qu'il soit, est exceptionnel. Il est le centre du monde et le monde tout entier et la justification de votre propre existence. Enfin une raison valable de vivre. C'est énorme. Merci. Il faut s'y accrocher. Rappelez-vous combien celui qui aime est peu de chose. Combien il est solitaire, solitaire, solitaire, et fragile. Vulnérable. A tout instant il peut retourner au néant.
Mon avis
Véritable kaléidoscope, effet de miroir, les thèmes récurrents de Garden of love sont le double et la dualité de l’être humain, sujets ô combien complexes et fascinants. Il faut juste accepter de ne pas tout comprendre pendant un bon bout de temps, l’auteur ne dévoilant certaines clés qu’au fur et à mesure du récit. Et quelle belle musicalité dans l'écriture. Un roman subtil qui scotche rapidement le lecteur. Mais à ne pas lire en dilettante : il demandera toute votre attention sous peine d’être complètement largué. C’est qu’il se mérite le bougre ! Un auteur à découvrir, assurément. En tout cas, c’est un coup de cœur en ce qui me concerne.
Quatrième de couverture
Grand Prix des lectrices de ELLE catégorie roman policier
Garden of love de Marcus Malte, Éditions Zulma, 04/01/07, 320 pages
So I turn’d to the Garden of Love
That so many sweet flowers bore ;
And I saw it was filled with graves
Alors je me tournai vers le Jardin de l’Amour
Qui portait tant de fleurs exquises ;
Et je vis qu’il était rempli de tombes
Extrait d’une œuvre de William Blake (1757-1827)
Quatrième de couverture
Troublant,
diabolique même, ce manuscrit qu’Alexandre Astrid reçoit par la poste !
Le titre : Garden of love. L’auteur : anonyme. Une provocation pour ce
flic sur la touche, à la dérive, mais pas idiot pour autant. Loin de là.
Il comprend vite qu’il s’agit de sa propre vie. Dévoyée. Dévoilée.
Détruite. Voilà soudain Astrid renvoyé à ses plus douloureux et violents
vertiges. Car l’auteur du texte brouille les pistes. Avec tant de
perversion que s’ouvre un subtil jeu de manipulations, de peurs et de
pleurs.
Comme
dans un impitoyable palais des glaces où s’affronteraient passé et
présent, raison et folie, Garden of love est un roman palpitant,
virtuose, peuplé de voix intimes qui susurrent à l’oreille confidences
et mensonges, tentations et remords. Et tendent un redoutable piège.
Avec un fier aplomb.
Garden of love de Marcus Malte, Éditions Zulma, 04/01/07, 320 pages
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